Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mercredi 15 mars 2017

Ils ne verront jamais le jour : Battlefield II de Roger Chirstian



Plus connu pour avoir été le fondateur de la Scientologie, l'écrivain américain Lafayette Ronald Hubbard s'est d'abord fait connaître du grand public grâce à ses œuvres de science-fiction après avoir écrit une foule de nouvelles d'aventures sous divers pseudonymes. Bien qu'il ait inventé ensuite la dianétique, cela ne l'a pourtant pas empêché de continuer à écrire des ouvrages de science-fiction dont Terre, Champ de Bataille est sans doute le plus célèbre. Le roman constitué de trente-deux parties a été divisé en trois segments lors de sa première parution en librairie et se présentait ainsi : Les Derniers hommes (parties 1 à 9), La Reconquête (parties 10 à 20), Le Secret des Psychlos (parties 21 à 32).
En 2000, le cinéaste (tâcheron?) britannique Roger Christian en adapte pour le cinéma les quatorze premières parties. Le premier volet de ce qui aurait dû sembler être un diptyque ou une trilogie, mais dont les qualités artistiques furent telles que le projet fut tué dès la sortie de ce Battlefield Earth: A Saga of the Year 3000 , adaptant donc le très ennuyeux pavé de Ron Hubbard.

Le sujet de Battlefield Earth: A Saga of the Year 3000 est d'un classique déconcertant. N'oublions pas que l'ouvrage a été édité en 1982 et pas durant l'âge d'or de la science-fiction se situant entre 1920 et 1955. Encore une fois, il s'agit de mettre face à face le Bien et le Mal, dans un récit qui oppose une espèce extraterrestre hostile formée par les Psychlos (quelle nom puéril !) à l'humanité, tous les espoirs reposent sur le jeune chasseur Jonnie Goodboy Tyler (…!). Voilà pour l'histoire.
Concernant l’œuvre de Roger Christian, Battlefield Earth: A Saga of the Year 3000 est si mauvais qu'il en devient irrésistiblement drôle. Rien à voir avec le somnifère qu'est le roman original. Bien évidemment, l'acteur principal John Travolta dont on connaît ses accointances avec la Scientologie fut accusé d'en faire la propagande.

Mais au delà de ça, tout est désespérément raté. L'interprétation est mauvaise (même de la part de star en personne), l'histoire est inintéressante, et les effets-spéciaux violent à longueur de bobine la rétine de ceux qui ont le courage d'aller jusqu'au bout. De plus, on a l'impression que le film a été tourné durant la glorieuse époque où le cinéma italien pillait les bonnes idées du cinéma d'anticipation américain. Sauf que le charme qui agissait à l'époque demeure désormais stérile.
Enfin bref, tout ça pour vous annoncer, vous qui ne le savez peut-être pas encore, que la suite ne sera « malheureusement » pas mise en chantier. Pour vous faire une idée de l'objet évoqué ci-dessus, disons qu'en comparaison, le Dune du pourtant génial David Lynch (que Battlefield Earth: A Saga of the Year 3000 pille à certains endroits), pourrait être considéré comme un chef-d’œuvre de science-fiction. C'est vous dire...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...