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vendredi 10 février 2017

Bernard Menez



En préambule au cycle que je vais bientôt lui consacrer, j'ai décidé de commencer par dresser une filmographie distincte et dispersée du comédien, acteur, réalisateur, auteur, metteur en scène, chanteur, et, ne l'oublions pas (mais d'ailleurs, qui pourrait l'oublier ?) homme politique (il créa TRES SERIEUSEMENT le mouvement DIVERS - 'Démocrates indépendants voulant ensemble le renouveau de la société' en 2002) Bernard Menez. Si j'en entends qui rigolent au fond de la salle, sachez que j'avais le choix entre lui et Aldo Maccione et que ma compagne a eu le dernier mot. Et puis, sait-on jamais. Peut-être mon esprit aura retrouvé d'ici là toute sa raison ? Étant donné que l'interprète de Jolie Poupée en 1984 a joué dans une cinquantaine de longs-métrages, je ne résumerai succinctement que ceux que j'ai vu, OU, entraperçus. Il ne sera donc pas question de télévision, ni de théâtre. Encore moins de politique, tous ceux qui me connaissent sachant à quel point le sujet m'ennuie.
Croyez-le ou non, mais c'est sans savoir que Bernard Menez est le fils d'un ancien postier que j'ai décidé de me lancer dans l'aventure pittoresque de cet acteur culte et nanardesque, travaillant moi-même dans cette branche. Seul acteur parmi un fratrie composée de quatre frangins, c'est après avoir été admis à l'école normale supérieure de l'enseignement technique en 1964 qu'il décide de mettre un frein à ses études et faire son service militaire. Il devient moniteur de colonie, puis, finalement, instituteur et professeur de mathématiques, et de sciences physiques. Bien décidé à faire du cinéma et du théâtre, Bernard Menez débute en 1973 dans Du Côté d'Orouet de Jacques Rozier. La même année, il est engagé par François Truffaut sur La Nuit Américaine, et on le retrouve dans La Grande Bouffe de Marco Ferreri, ou Les Quatre Charlots Mousquetaires d'André Hunebelle.

Mais comment prendre au sérieux un tel acteur. Cette voix nasillarde, son visage si particulier orné d'un regard aussi triste que parfois peu engageant. Si je vous racontait qu'un jour ma compagne a déjeuné en sa compagnie... mais chut !!! c'est un secret...et puis, des rôles qui ne lui permettront pas de grandir comme a pu le faire l'immense Louis de Funès, longtemps cantonné à de petits rôles. Le cinéaste Pascal Thomas semble en avoir pourtant fait son chouchou puisque entre 1973 et 1980, il a engagé l'acteur sur six des onze longs-métrages qu'il tourna durant cette période. Au hasard, Pleure pas la Bouche Pleine (leur première collaboration), Le Chaud lapin, ou Celles qu'on n'a pas Eues. Les deux hommes se sont même retrouvé trente ans plus tard, en 2010, sur le plateau de Ensemble nous allons vivre une très, très grande histoire d'amour.

Bernard Menez a tourné auprès de Thomas, Truffaut, Rozier, Ferreri et Hunebelle, donc, mais également pour Didier Kaminka (Trop c'est Trop), Georges Lautner (pour l'un des meilleurs films de Menez, Pas de Problème), Robert Lamoureux (Opération Lady Marlène), Edouard Molinaro (dans un improbable rôle de vampire dans Dracula père et fils aux côtés du Grand Christopher Lee, tout de même !), Louis de Funès (L'Avare), Jean-Pierre Mocky (Les Saisons du Plaisir, et plus récemment le Cabanon Rose), ou encore Laurent Baffie pour Les Clefs de Bagnole. S'il demeure un long-métrage considéré par beaucoup de cinéphiles comme un chef-d’œuvre, c'est le Maine-Ocean de Jacques Rozier que tourna Bernard Menez en 1986. Peut-être d'ailleurs commencerai-je le cycle qui lui sera consacré par ce film...

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