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samedi 24 décembre 2016

All Though the House de Todd Nunes (2016)



Ça y est, c'est Noël. Tout le monde (ou presque) se prépare à fêter l'événement et avec lui, l'arrivée du Père Noël, ce bon gros bonhomme qui existe depuis plus de cent cinquante-ans. La légende veut que l'on mente aux enfants en leur faisant croire son existence. Et pas seulement à travers les mots, mais en s'affublant de son grotesque costume rouge et blanc quand vient le jour de sa fatidique arrivée dans nos cheminées. Et pourtant, il existe réellement. Et si dans la majeure partie des cas il demeure des témoignages littéraires et cinématographiques l'exhibant tel un bon vivant, toujours souriant, la barbe bien blanche, le ventre proéminent, la hotte bien pleine, il n'a pas toujours été aussi gentil. En 1982, Jean-Marie Poiret et la l'équipe du Splendid osèrent même le traiter d'ordure.
Ce qui n'était rien en comparaison de certains cinéastes qui allèrent jusqu'à en faire un tueur. Le plus célèbre des longs-métrages mettant en scène un Père Noël dessoudant de jeunes adultes les uns après les autres demeurant sans doute le Silent Night, Deadly Night de Charles E. Sellier Jr. datant de 1984.

L'un des derniers en date à avoir signé les méfaits d'un Père Noël psychopathe est le cinéaste Todd Nunes avec All Though the House. Si j'avais d'abord pensé partager avec vous ce long-métrage en mettant pour la toute première fois à disposition sur Cinémart un film en téléchargement, après l'avoir vu, j'ai décidé d'abandonner cette idée. Car vous soumettre All Though the House serait revenu à vous offrir un cadeau déplaisant. Le genre de paquet que l'on ouvre et que l'on se force à trouver joli avant de le revendre quelques mois plus tard sur le net. Pourtant, l'emballage avait de quoi séduire.

Un boogeyman solide, et aussi fortement charpenté que le Leatherface du classique de Tobe Hooper. Des jeunes femmes et de jeunes hommes intellectuellement stériles dont on ne pouvait espérer mieux que d'assister à leur mort. SANGLANTE si possible ! Du sang, c'est certain, vous en aurez (presque) pour votre argent. Presque parce que si l'hémoglobine coule à flot, les effets-spéciaux ne sont pas ce qui a été conçu de mieux en la matière. Les quelques poitrines qui se balancent au grès de leur propriétaire ne suffisant pas à faire oublier une mise en scène désastreuse.

Tout laissait présager une œuvre passablement trash au vu des quelques appendices masculins tombant au sol après avoir été tranchés par l'arme privilégiée par notre Père Noël assassin (une paire d'énormes cisailles), et pourtant, l'image un peu trop lisse (on est loin d'un bon film tourné en 16mm) crée un véritable sentiment de dégout devant une esthétique un peu trop propre pour être crédible auprès des véritables amateurs de films d'horreur. Tout juste All Though the House pourra-t-il convaincre les adolescents américains férus de drive-in car bien avant lui, on avait déjà vu mieux (l’œuvre citée plus haut).

Le plus regrettable sans doute, demeure dans le portrait de cette quinquagénaire vivant dans le passé de sa fille Jaime, disparue et de son époux, lui aussi disparu, deux membres d'une famille qu'elle a sacralisé à travers des autels et des mannequins lugubres tapissant la totalité de sa demeure. A part cela, All Though the House est un piètre film d'horreur qui, au mieux, pourra se voir justement un 24 décembre au soir, après une soirée bien arrosée...

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