Alors qu'une équipe
constituée de cinq cinéastes et acteurs amateurs danois se rend
dans une forêt du nord de la Suède, aucun d'entre eux ne donne plus
aucun signe de vie. Un an passe et la vidéo de leur voyage est enfin
visible sur les réseaux sociaux grâce à une organisation secrète
du nom de Pandora. On y découvre les cinq membres de l'équipe de
vidéastes venus tourner leur premier film d'horreur. Si le principal
responsable du projet et réalisateur a créé des effets de surprise
afin de rendre plus crédibles l'effroi des interprètes qui devront
tourner dans l’œuvre qu'il a d'ors et déjà décidé d'appeler
Encounters, Fjord, Anders, Alex, et ni même Janne ne sont
préparés à vivre les événements qui vont bientôt se dérouler...
… comme les spectateurs
n'ont sans doute pas été préparés à assister à un spectacle
aussi navrant. Après la Norvège et le Trolljegeren de
André Øvredal, c'est au tour du Danemark de nous offrir son
Found-footage. Fini le fantastique. Ici, il s'agit de
science-fiction. Tournée caméra à l'épaule. Et pour ceux qui
auraient l'oreille dure et qui n'auraient pas une seule fois entendu
les personnages faire référence au Projet Blair Witch
de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez, le film de Anders Johannes Bukh
en reprend les grandes lignes tout en changeant la thématique. Ici,
pas de sorcière mais des extraterrestres belliqueux, du moins pour
ce qu'on en verra puisqu'ils demeurent assez timides.
Un immense vaisseaux avec
de grosses papattes mécaniques, des drones nantis d'un œil
cyclopéen qui rappellent étrangement une scène située dans une
cave de l’infâme remake de La Guerre des Mondes
signé Steven Spielberg. Le danois Anders Johannes Bukh semble avoir
mis la main sur un stock complet de Jump scares en solde !
Son film en est farci. Certains sursauteront sans doute les deux ou
trois premières fois (lorsqu'ils ne riront pas devant ces ficelles
maintes fois utilisées et devenues fort logiquement usées avec le
temps). Le reste du temps, on se demande quand prendra fin cette
aventure cumulant tous les poncifs du genre.
La fin, située dans un
décor pour le moins étouffant et lugubre est longue, tellement
longue que l'on tape du pied à force d'attendre qu'elle se termine.
Le principe d'apparition est à chaque fois identique. La caméra
prise de tremblements vire à droite, à gauche, en haut et en bas
avant de fixer l'attention du spectateur sur un point précis. Un
coin obscure d'où surgit toujours le même genre de phénomène qui
prend à chaque fois l'allure d'un personnage apparemment sous
l'emprise d'une entité. L'interprétation n'est en comparaison d'un
certain nombre de found-footage, pas si déplorable qu'on aurait pu
croire. Pas forcément meilleure non plus d'ailleurs. Le film de
Anders Johannes Bukh est juste anecdotique...
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