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mardi 14 juin 2016

Infini de Shane Abbess (2015)



Nous sommes au vingt-troisième siècle et l'homme est en mesure de voyager à l'autre bout de l'univers en un clignement d’œil. Une petite équipe de sauvetage est envoyée dans une colonie minière dont tous les membres semblent avoir disparu à l'exception d'un seul homme, victime d'un virus qui l'a rendu totalement incontrôlable. Un autre y a été également téléporté lors d'une mission qui a mal tourné. Il s'agit d'un certain Whit Carmichael, et il semble être le seul en mesure de pouvoir stopper une immense catastrophe avant qu'elle n'ait lieu une heure plus tard.

En effet, lui et l'équipe de sauveteurs doivent désactiver une arme dont la puissance destructrice phénoménale doit frapper la Terre dans soixante minutes seulement. Mais la mission va connaître quelques difficultés. Tout d'abord, il y fait un froid glacial. Ensuite, la présence de l'infecté met en danger celle de l'équipe de sauvetage...

Le degré de lecture... voilà donc la raison pour laquelle le film est ici passé aussi mal qu'une boule de viande un peu trop grosse tentant de circuler à travers une trachée un peu étroite. Mince alors. Distorsion spatio-temporelle, exploration d'une colonie dont tous les membres (ou presque) sont figés dans des postures qui rappellent celle d'un cadavre découvert sur la base norvégienne du classique de John Carpenter, The Thing. Tentative d'ambiance à la Alien de Ridley Scott...
Le cinéaste australien Shane Abbess a beau avoir des sources d'inspiration plutôt solides et sympathique, le résultat est, malheureusement après un début plutôt intriguant, très décevant. Peut-être ne fallait-il pas simplement s'attendre pour une fois à un film au degré d'intelligence et de réflexion un peu plus élevé qu'à la normale. Sans doute fallait-il compter davantage sur un produit bas de gamme, genre La Galaxie de la Terreur, Inseminoïd, et consorts, et le plaisir aurait été tout autre.

Là, on se retrouve devant un produit fané (le film ne date pourtant que de l'année passée), mal interprété, et aux dialogues aussi prodigieusement plats qu'une limande que l'on aurait aimé faire passer pour une sole (je vous assure que la distinction est crédible ici). Il faut entendre les interprètes hurler à tout bout de champ, éructer des « Putain ! » dès qu'une situation alarmiste s'enclenche. Mais ce qui fait sans doute le plus mal dans Infini, c'est l'absence totale de réflexion. Ouais, bon, on est devant un produit de très grande consommation. Le film de l'australien n'est pas un met de choix, mais merde, lorsque l'on a entre les mains un sujet aussi passionnant, on essaie d'en tirer quelque chose de fort. Ici, s'ennuie presque tant le récit s'attarde davantage sur l'aspect horrifique de certains événements plus que sur les enjeux du procédé de voyage spatio-temporel qui lui, est véritablement passionnant.

Si le genre proposé ici vous plait, je veux parler du principe d'hystérie collective et de tentative de science-fiction horrifique, choisissez donc plutôt les deux classiques cités plus haut, voire même quelques épisodes de la série X-Files qui abordaient déjà le sujet. Pour exemple, l'épisode Projet Arctique de la saison une ou Intra-terrestres de la saison 2. Deux pépites du genre...

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