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mercredi 25 mai 2016

Pusher 3 : L'Ange de la mort de Nicolas Winding Refn (2006)



Milo, l'un des plus grands trafiquants de drogue de Copenhague fête aujourd'hui les vingt-cinq ans de sa fille Milena. Et parce qu'il a décidé de lui consacré toute son énergie, il a décidé d'arrêter les conneries. Ou presque. S'il a bien l'intention de stopper sa consommation d'héroïne, il a toujours comme objectif de demeurer l'un des plus grands fournisseurs en la matière. Depuis quelques semaines, Milo fréquente une association des Narcotiques Anonymes afin de décrocher définitivement. Mais l'homme vieillissant a de quoi être stressé.

Non seulement il doit gérer les préparatifs pour la fête d'anniversaire de Milena, mais il doit également préparer un repas d'anniversaire pour les cinquante invités. De plus, après s'être arrangé avec le trafiquant de drogue albanais Luan qui lui avait par erreur refourgué une cargaison de dix-milles pilules d’ecstasy au lieu de l'héroïne prévue, il est arnaqué par un certain Little Muhammed auquel il a confié la drogue mais qui, contrairement à ce qui était prévu, ne donne plus signe de vie.
Désormais, Milo est redevable de Luan et de ses associés.Il a peu de temps pour rembourser la drogue disparue et doit également gérer le caractère bougon de sa fille Milena qui veut que sa petite fête d'anniversaire se déroule dans les meilleures conditions...

Neuf ans après le premier volet et seulement une année après le second, le cinéaste danois Nicolas Winding Refn met un terme définitif à sa désormais mythique saga des Pusher. Pusher 3 : L'Ange de la Mort clôt dont dix années d'un cinéma underground plongeant dans la fange des trafiquants de drogue de Copenhague. Un univers sordide, violent, noir comme la mort et blanc comme la poudre. Après Frank et Tonny qui chacun leur tour ont donné ses lettres de noblesse à un cinéma qui n'offre jamais de concession au cinéma dit « grand public », c'est logiquement au tour de Milo d'être le nouveau héros de cette formidable saga danoise. En tournant le dernier chapitre presque dix ans après le premier, Nicolas Winding Refn permet à son œuvre d'arborer une apparence ayant radicalement changé depuis l'ère de Frank.

Désormais, Milo n'est plus le maître en matière de trafique de drogue. Les petits jeunes ont pris la relève et ils viennent désormais d'Albanie et de Pologne. Le cinéaste danois aborde le difficile problème de la traite des blanches durant une scène de laquelle découlera une conclusion particulièrement violente. Zlatko Buric a vieilli, son personnage également.

Si l'on pouvait espérer une fin lumineuse de la part de Nicolas Winding Refn, c'était sans compter sur la descente aux enfers dont va être principalement la victime le héros de ce troisième volet. Pusher 3 : L'Ange de la Mort demeure donc fidèle aux œuvres qui l'on précédé. On retrouve avec plaisir l'acteur Slavko Labovic qui dans le premier volet était le principal homme de main de Milo, et devenu depuis patron d'une pizzeria, renforçant davantage encore l'anachronisme qui entoure le héros évoluant dans un cadre changeant tandis qu'il persévère de son côté à user des même pratiques que par le passé. Comme les épisodes 1 et 2 l'étaient déjà, Pusher 3 : L'Ange de la Mort est lui aussi un petit chef-d’œuvre du genre. Une vraie perle noire se terminant sur un générique sobre mais terriblement poignant...

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