Deux ans après le
carnage qui a coûté la vie à ses amies, Jenny et ses copines de
lycée Sharon, Lucy, Scarlet, Sam, Lonnie, Mercedes, et Peaches
utilisent un soir une planche Oui-ja afin de communiquer avec
l'esprit d'un chef cuisinier français tueur psychopathe (rien que
ça). Elles parviennent à leurs fins mais le jeu a des conséquences
imprévues sur le sort à venir de ces jeunes femmes qui pour gagner
un peu d'argent lavent des voitures uniquement vêtues de bikinis.
En effet, le cadavre du
serial killer sort de terre et recommence à décimer l'entourage de
Jenny. Lorsqu'un soir elle et ses amies, mais également les garçons
du lycée Gil, Todd, Gary et Ike sont conviés à une petite fête
organisée par la directrice du car-wash Miss Johnson, tout va dans
un premier temps très bien se dérouler, mais ils vont finir par
tomber tour à tour entre les griffes du cuisinier fou jusqu'à ce
qu'il ne reste plus que pour le combattre, Jenny, Miss Johnson
et Todd. Parviendront-ils à renvoyer le chef cuisinier français
tueur en série dans sa tombe ? Vous le saurez en regardant
Bikini Bloodbath CarWash...
… un film signé
Jonathan Gorman et Thomas Edward Seymour. On connaissait les OVNI,
les OFNI, mais les deux compères, en signant cette suite de Bikini
Bloodbath inventent l'ODNI, ou, Objet Débile Non Identifié.
Ou bien OMNI : Objet Merdique Non Identifié. En fait, la
formule peut s'étendre à l'infini tant Bikini Bloodbath
CarWash demeure
improbable. Par où commencer ? Déjà l'interprétation. C'est
bien simple, il n'y en a pas. C'est joué au décrochez-moi
ça.
Visiblement tout le monde s'en fiche. On ne retourne surtout pas la
moindre scène, qu'elle soit ou non réussie, on laisse juste tourner
la caméra devant laquelle de jeunes femmes plutôt bien roulée se
pavanent à moitié nues. Ça vanne à tout bout de champ. On insulte
père et mère, on traite la copine de boudin du début à la fin du
film, la patronne du car-wash dont les préférences sexuelles vont
vers ses jeunes employées est d'une vulgarité en totale adéquation
avec le propos du film.
Les
effets-spéciaux sont mauvais. Tellement d'ailleurs qu'en la matière,
même les œuvres de feu Bruno Matteï (Virus
Cannibale,
Robowar,
Zombi 3)
peuvent se vanter d'avoir finalement un quelconque intérêt. Dès
les premiers instants, on comprend que l'on est pas là pour
réfléchir. Totalement assumé par ses auteurs qui apparaissent dans
un premier temps sous le sobriquet Who
the Fuck Cares
(je vous laisse le soin de traduire), Bikini
Bloodbath CarWash est
vraiment, vraiment con ! Il fait partie de cette panoplie de
films qui n'en sont pas vraiment. Plutôt des pastiches de slashers
tournés à la vas vite par des copains et copines du lycée qui ont
envie de se faire plaisir à moindre frais. Et comme aurait pu dire
un certain Jean-Claude Duss : « sur un malentendu... ».
Sauf
qu'en fait, là, non, ça ne le fait pas vraiment. Il faut quand même
en avoir un peu sous le pied pour se permettre de pondre un truc
pareil. Jersey Shore Massacre
en avait lui, malgré un propos qui déjà frôlait la
correctionnelle. Il n'y a pas grand chose à retenir de ce Bikini
Bloodbath CarWash
datant de 2008 (et auxquels ses auteurs donnèrent une séquelle
sobrement intitulée Bikini Bloodbath Christmas.
Comme on dit, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. En
fait, un tel film permet de relativiser et de mieux envisager des
œuvres moyennes, mais qui lui sont supérieures...
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