Shadows on the Wall
tourne autour de trois étudiants. Palmer Marshall travaille sur un
projet qui devrait révolutionner la science et les connaissance en
terme de communication avec des êtres vivant bien au delà des
limites imposées par la technologie humaine actuelle. Travaillant
dans le plus grand des secrets dans un ancien bâtiment abandonné,
il a cependant deux problèmes: il est très mauvais en
mathématiques, et il lui manque des pièces essentielles à la
fabrication de son dispositif dont la fabrication a pourtant bien
avancé. Pour pallier au premier, il fait appel Alice Ross qui l'aide
à s'y connaître mieux dans le calcul des données. Pour le second,
c'est son cousin et colocataire Chase Marshall qui lui fournit les
dernières pièces.
C'est ensemble, tous les
trois, qu'ils vont ensuite collaborer afin de tester l'appareil,
sorte de téléphone cellulaire modifié qui permet d'envoyer des
information à des distances phénoménales. Ils testent d'abord les
environnements proches. Puis la Lune, et même la planète Mars.
Désireux de pousser les capacités de l'engin jusqu'à ses dernières
limites, ils se rendent bien vite compte qu'il va leur falloir se
procurer des ressources électrique beaucoup plus importantes. C'est
ainsi qu'ils se branchent directement sur le réseau de la ville,
prenant ainsi le risque d'être découverts. Pourtant, les résultats
ne se font pas longtemps attendre. Ils captent des images si
lointaines qu'Alice les calcule désormais en années-lumière...
Une affiche intrigante et
un synopsis qui sur le papier attire l'attention ne donnent pas
forcément de bons résultats. Si par ailleurs, la mise en scène et
les moyens ne sont pas à la hauteur d'un scénario qui se veut
pourtant ambitieux, la déception ne peut en être que plus grande.
Shadows on the Wall fait partie de ces films qui, par
le peu d'ampleur qu'ils revêtent, tombent totalement à plat. L'une
des scènes qui démontre à quel point le film manque de moyens est
sans doute celle durant laquelle on apprend que le ciel est investi
par des milliers de lumières censées représenter l'arrivée d'être
intelligents venus de très loin. Plutôt que de nous montrer à quoi
cela pourrait ressembler, le cinéaste Ben Carland préfère se
concentrer sur ses personnages, enfermés dans leur laboratoire
secret entourés d'hommes armés et d'êtres représentés sous une
forme vaporeuse.
Des ombres que seul le
dispositif de Palmer semble capable de visualiser mais là encore, en
terme d'immersion, le film fait chou blanc. Un minuscule écran que
la caméra évite avec constance de filmer en gros plan. A part un
rare moment durant lequel on devine l'apparence de ces créatures
venues de très loin dans l'univers, il faudra faire travailler sa
propre imagination. Soit le cinéaste à choisi l'option subjectivité
et là, c'est plutôt raté en terme d'immersion une fois encore.
Soit c'est bien le budget serré qui empêche le film d'imposer un
visuel beaucoup plus ouvert sur les événements censés se produire
à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur du bâtiment.
Avouer que Shadows
on the Wall est mauvais serait presque cruel car
l'implication des acteurs et de l'actrice et la volonté de l'équipe
de donner le meilleur d'eux-mêmes (en passant par une bande-son
aventureuse parfois ridicule tant le visuel n'y colle pas) donne
l'impression que tous y croyaient avec ferveur sans avoir pensé une
seule seconde que le manque de moyens allait tout faire foirer. Au
mieux, Shadows on the Wall ressemble au pilote d'une
série de science-fiction annulée, au pire, à un mauvais téléfilm
diffusé un dimanche après-midi sur M. Dommage...
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