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lundi 8 février 2016

Les Tuche 2 : Le Rêve Américain de Olivier Baroux (2016)



Voilà cinq ans que Jeff Tuche a offert à son épouse Cathy le cadeau de ses rêves : rencontrer Princesse Stéphanie de Monaco. Désormais, la famille mufti-millionaire vit de ses rentes et Jeff, propriétaire d'une entreprise florissante prône le travailler moins pour gagner plus.Mamie Suze boit toujours autant, Stéphanie est fiancée à la star du football Georges Diouf, Wilfrid, fan de tuning, rime sur des paroles rap et Donald a quitté Bouzolles pour Los Angeles afin d'y parfaire son anglais. Là-bas, il y a fait la connaissance de la jolie Jennifer Carrington dont les parents sont très riches. Pour ne pas faire tâche durant un repas organisé par ceux-ci à l'attention de leur fille et de son petit ami Donald, ce dernier fait croire aux Carrington que son père Jeff est un grand chirurgien spécialisé dans la reconstruction faciale, persuadé que de toute manière, les deux familles ne se rencontreront jamais.

Et puis, Donald doit bientôt revenir en France. De plus, Ron Carrington, le père de Jennifer fait comprendre au jeune garçon qu'il préfère qu'il ne voit plus sa fille. Mais après avoir écrasé six fois de suite l'ancien champion d'échec dans sa propre discipline, Donald est finalement accepté par Ron. Malheureusement pour lui, Cathy, Jeff, Stéphanie, Wilfried et mamie Suze débarquent de Bouzolles afin de lui faire une surprise pour son anniversaire...

D'abord connu comme humoriste auprès de son camarade Kad Merad, Olivier Barroux a quelque peu changé son fusil d'épaule et si l'on continue à le voir apparaître dans quelques long-métrages, il semble cependant plus enclin désormais à réaliser qu'à être dirigé par d'autres. Huit films au compteurs en tant que cinéaste, avec parfois peu de réussite (Mais qui a Retué Pamela Rose?) et quelques très bonnes surprises (L'Italien). Il revient donc en 2016 avec la suite des Tuches réalisé en 2011. Cette fois-ci, Olivier Barroux met les petits plats dans les grands et nous offre un voyage au pays du rêve américain. Ayant plutôt apprécié la première apparition cinématographique de la famille de ch'tis (bien plus que celle de Dany Boon et son Bienvenue Chez les Ch'tis) bien qu'il me fut difficile d'en supporter une seconde vision, ma compagne et moi attendions avec ferveur cette suite dont la bande-annonce était pleine de promesses. On retrouve les mêmes interprètes qu'en 2011. L'ancien Robin des Bois Jean-Paul Rouve, à ses côtés la très attachante Isabelle Nanty, l'immortelle Claire Nadeau en mamie Suze (cette femme ne vieillit pas, je vous l'assure), Sarah Stern dans le rôle de Stéphanie, jeune femme un peu superficielle mais au très fort caractère. Théo Fernandez dans le rôle d'un Donald qui, vu son jeune âge, a bien changé depuis le premier opus, et enfin Pierre Lottin, celui qui sans doute tire le mieux son épingle du jeu avec son imitation parfaite du jeune ch'tis.

A leurs côtés, on découvre de nouveaux visages : ceux des parents de Jennifer (Alice Morel Michaud), le français Ken Samuels et la canado-américaine Susie Almgren. Richard Robitaille dans celui de Roger Cerisier, le voisin canadien, et même le cinéaste lui-même dans le rôle de Monnier, voisin à Bouzolles de la famille Tuche. Les Tuche 2 : Le Rêve Américain n'est pas mauvais, mais il laisse un goût un peu amer. Si quelques rires aux éclats ont surgit durant la séance, le reste du temps, le public ne s'est pas vraiment poilé. En tendant l'oreille, on pouvait entendre des critiques pourtant élogieuses et au sortir de la salle les spectateurs arboraient un visage satisfait. De là à dire que le film est drôle, disons que quelques scènes ont pu marquer les esprits, et pas forcément les plus amusantes. Quelques excellentes idées ont fort heureusement émaillé un récit attendu (convenu?) comme celle durant laquelle on découvre les Tuche, fans de La Petite Maison dans la Prairie, réinterpréter le générique à leur façon. Il manque à cette suite ce choc des cultures qui aurait pourtant apporté beaucoup à un scénario qui se contente de gags plutôt lourds, du niveau des Robins des Bois ou des Deschiens, pourtant excellents, mais qui prennent un sacré coup de vieux.

Si Les Tuche 2 : Le Rêve Américain n'est pas si drôle qu'on l'attendait, on passe cependant un moment agréable, mélange de satisfaction (d'où l'intérêt de se vider l'esprit au cinéma) mais de déception aussi (cette suite est bien moins amusante). On n'en voudra cependant pas à Olivier Barroux ni à toute l'équipe du film. Tous sont tellement attachants qu'on leur pardonne les failles de cette suite...


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