Nous sommes en 1980 en
Norvège. Un formidable gisement de pétrole est découvert sous les
fonds marins. Les États-Unis épaulent le pays afin d'en extraire
les immenses ressources. Entraînés depuis des mois à pouvoir
résister à la forte pression des fonds marins, Petter et son frère
sont envoyés les premier afin de débuter les travaux qui
permettront à la future équipe américano-norvégienne de raccorder
les différentes section du pipe-line nécessaire au pompage de la
précieuse ressource.
Mais lors de leur
descende, un accident survient qui coûte la vie au frère de Petter.
Tout le monde s'accorde à accuser Petter d'avoir faillit à sa
mission mais lui affirme qu'il a été pris d'un malaise au moment ou
l'accident est survenu. Pour lui ne reste plus désormais que
connaître la vérité. Et pour l'apprendre, il va devoir mener de
front des recherches face à des responsables faisant l'autruche...
Le cinéaste norvégien
Erik Skjoldbjaerg signe ici son cinquième film en tant que
réalisateur. Autant dire que le scénario de Pioneer
était prometteur et le film plein de promesses. Relativement bien
interprété, le film nous emporte sur les voies habituelles du
thriller avec ce que cela comporte de tension et de suspens. L'acteur
Aksel Hennie porte sur ses épaules la quasi totalité du projet
puisque le film,outre l'intrigue, se concentre exclusivement autour
de son personnage.
Les fonds marins étant
un cadre idylliques pour créer une atmosphère claustrophobe, la
première du film peut se voir comme la partie la plus intéressante
de Pioneer. Si rien ne se gâte vraiment par la suite,
l'intrigue retombe un peu lorsque le personnage de Petter enquête
sur la recherche de sa propre vérité. On est en terrain connu et
même si le rythme et l'interprétation, très bien servis par une
bande originale de qualité, empêchent l'ennui de s'installer, il
n'y a pas vraiment de surprise à la clé.
Quoique à la toute fin,
on peut être surpris de la tournure que prennent les événements
quand on sait le mal que s'est donné pendant plus de la moitié du
film, Petter qui doit faire face non pas seulement au silence de ses
supérieurs et de la totalités des responsables du projet, mais
également à plusieurs menaces de mort.
Alors que les américains
nous auraient sans doute servi du grand spectacle à grand renforts
d'effets-spéciaux, le cinéaste norvégien soigne sa mise en scène
grâce à un décor naturel fait de fonds marins islandais et de
paysages tout droit originaires des Fjords norvégiens. Sur le
papier, Pioneer
semblait un projet ambitieux. Le résultat est honnête mais ne
marquera sans doute pas durablement les esprits. Partiellement basé
sur un scandale qui défraya la chronique norvégienne au début des
années quatre-vingt, l’œuvre Norvégienne, allemande, française, suédoise, et finlandaise de Erik Skjoldbjaerg demeure donc
une semi-réussite...
Ca c'est dingue ! on voulait se le regarder hier, mais on était tellement crevés, Fred et moi, de notre journée à Aachen qu'on a reporté le visionnage à plus tard ! Je ne lis pas ton article maintenant en tout cas et je te dirai ce que j'en ai pensé !
RépondreSupprimerJe partage tout à fait ton avis sur ce film (loué à l& médiathèque surtout parce que j'avais vu et adoré le remake d'Insomnia) : bien, oui, mais sans grande originalité. J'aime bcp la photo du film et certains plans à la limite de l'abstraction.
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