La base lunaire
spécialisée dans l'exploitation minière est victime d'une pluie
météorique mettant en danger les quatre astronautes qui y sont
établis. Alors qu'un débris atteint les réservoirs d'oxygène, la
jeune Ava Cameron prends la décision d'aller colmater les fuites.
Elle entre alors en contact avec transportés par ces mêmes météores
et tombe gravement malade. En l'espace de quelques heures, elle donne
naissance à un bébé monstrueux qui disparaît alors aux yeux de
l'équipage. Bruce John lui-même est victime de ce qui semble être
une hallucination. Il croise en effet plusieurs fois sur une entité
lui ressemblant curieusement et qui n'a de cesse de le poursuivre et
de vouloir le tuer.
Face à ces phénomènes
étranges Bruce est convié à aller se reposer dans ses quartiers,
et le Docteur Lance Krauss, sous les ordres du Colonel Gérard
Brauchman, est forcé de prendre une décision radicale en mettant en
quarantaine Ava Cameron.
Mais le danger rôde, et
bientôt, l'étrange créature qui jusqu'à maintenant n'apparaissait
encore que comme les effets résiduels d'un mal inconnu va se révèler
être réel et mettre en danger l'intégrité de l'équipage...
Une belle affiche, pleine
de promesses. Christian Slater en chef d'équipage. Un synopsis qui
laisse présager du meilleur. Pourtant, ce Stranded daté de
l'année passée est bien un incroyable navet dont ne ressort
absolument rien de positif. A commencer par cette base lunaire de
carton-pâte qui rappelle les décors de l'excellente série de
science-fiction Cosmos 1999 (qui a l'excuse, elle, d'être vieille de
presque quarante ans). Les concepteurs semblent y croire si peu que
l’œuvre toute entière est plongée dans une pénombre épuisante,
permettant ainsi aux défauts de disparaître derrière cet « écran
de fumée » fictif.
Ensuite, il y a
l'histoire. Un huis-clos renfermant quatre personnages aux prises
avec une entité extraterrestre. De quoi renouer avec certains
classiques, et non des moindres, puisque le fantôme d'Alien, Le
Huitième Passager de Ridley
Scott plane sur ce Stranded
qui pille sans vergogne quelques idées de ce grand classique.
Sauf
qu'ici, tout sent le renfermé. Et ça n'a pas l'air de déranger qui
que ce soit puisque devant le danger, les personnages semblent
atteints de tétanie. Incapables de faire face à l'adversité, il
traînent de la patte comme si la seule issue possible était
d'attendre que la bête vienne leur dévorer les entrailles. C'est
mou à en bailler au cornet. Les effets-spéciaux sont ridicules. La
créature prenant forme humaine possède la force, l'énergie et le
charisme d'un télétubbies.
Lui
faire prendre une telle forme est déjà la preuve du peu
d'investissement de la part de l'équipe en charge des
effets-spéciaux, mais tant qu'à lui donner cette apparence, il
aurait été judicieux de jouer sur la paranoïa des membres de
l'équipage face au double de l'un d'eux. Mais non, le film demeure
de bout en bout une véritable catastrophe qui ne rend même pas
hommage aux savoureux films Z des années soixante-dix ou
quatre-vingt.
On
regrettera seulement les tous derniers instants situés sur Terre et
qui laissent présager une suite au vu de la conclusion en forme de
queue de poisson... A éviter donc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire