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mercredi 10 juin 2015

Stranded de Roger Christian (2013)



La base lunaire spécialisée dans l'exploitation minière est victime d'une pluie météorique mettant en danger les quatre astronautes qui y sont établis. Alors qu'un débris atteint les réservoirs d'oxygène, la jeune Ava Cameron prends la décision d'aller colmater les fuites. Elle entre alors en contact avec transportés par ces mêmes météores et tombe gravement malade. En l'espace de quelques heures, elle donne naissance à un bébé monstrueux qui disparaît alors aux yeux de l'équipage. Bruce John lui-même est victime de ce qui semble être une hallucination. Il croise en effet plusieurs fois sur une entité lui ressemblant curieusement et qui n'a de cesse de le poursuivre et de vouloir le tuer.

Face à ces phénomènes étranges Bruce est convié à aller se reposer dans ses quartiers, et le Docteur Lance Krauss, sous les ordres du Colonel Gérard Brauchman, est forcé de prendre une décision radicale en mettant en quarantaine Ava Cameron. 


Mais le danger rôde, et bientôt, l'étrange créature qui jusqu'à maintenant n'apparaissait encore que comme les effets résiduels d'un mal inconnu va se révèler être réel et mettre en danger l'intégrité de l'équipage...

Une belle affiche, pleine de promesses. Christian Slater en chef d'équipage. Un synopsis qui laisse présager du meilleur. Pourtant, ce Stranded daté de l'année passée est bien un incroyable navet dont ne ressort absolument rien de positif. A commencer par cette base lunaire de carton-pâte qui rappelle les décors de l'excellente série de science-fiction Cosmos 1999 (qui a l'excuse, elle, d'être vieille de presque quarante ans). Les concepteurs semblent y croire si peu que l’œuvre toute entière est plongée dans une pénombre épuisante, permettant ainsi aux défauts de disparaître derrière cet « écran de fumée » fictif.

Ensuite, il y a l'histoire. Un huis-clos renfermant quatre personnages aux prises avec une entité extraterrestre. De quoi renouer avec certains classiques, et non des moindres, puisque le fantôme d'Alien, Le Huitième Passager de Ridley Scott plane sur ce Stranded qui pille sans vergogne quelques idées de ce grand classique.

Sauf qu'ici, tout sent le renfermé. Et ça n'a pas l'air de déranger qui que ce soit puisque devant le danger, les personnages semblent atteints de tétanie. Incapables de faire face à l'adversité, il traînent de la patte comme si la seule issue possible était d'attendre que la bête vienne leur dévorer les entrailles. C'est mou à en bailler au cornet. Les effets-spéciaux sont ridicules. La créature prenant forme humaine possède la force, l'énergie et le charisme d'un télétubbies.
Lui faire prendre une telle forme est déjà la preuve du peu d'investissement de la part de l'équipe en charge des effets-spéciaux, mais tant qu'à lui donner cette apparence, il aurait été judicieux de jouer sur la paranoïa des membres de l'équipage face au double de l'un d'eux. Mais non, le film demeure de bout en bout une véritable catastrophe qui ne rend même pas hommage aux savoureux films Z des années soixante-dix ou quatre-vingt.

On regrettera seulement les tous derniers instants situés sur Terre et qui laissent présager une suite au vu de la conclusion en forme de queue de poisson... A éviter donc.

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