La majeure partie des
habitants d'une petite ville des États-Unis ne donne plus signe de
vie depuis quelques jours. C'est ainsi qu'autour de Lee et Hilary
se forme un petit groupe de survivants. Les seuls en fait à vivre
encore dans cet environnement devenu hostile depuis que deux
extraterrestres se sont donnés rendez-vous sur Terre pour s'adonner à
leur passe-temps favori, la chasse. Sauf que le petit groupe d'humains
va faire les frais de ce duel qui confronte une créature bipède
armée d'un fusil, d'une armure impénétrable et d'un pouvoir
d'occultation redoutable, à un alien doté d'une morphologie
arachnide...
Voilà, c'est à peu près
tout ce qu'il y a à dire sur cette immonde bouse cinématographique
dont les effluves visuelles sont en mesure d'incommoder n'importe
quel individu vivant à la campagne et pourtant habitué à celles
prodiguées par les animaux de basse-cour. C'est bien simple, il n'y
a rien à sauver de cette catastrophique production éditée par la
maintenant célèbre boite de distribution Asylum. Surtout connu pour
avoir assisté l'excellent Perry Mason dans la série éponyme,
William Katt n'assure même pas le minimum syndical. Quand aux autres
intervenants, ils enfoncent le clou à travers une interprétation
pitoyable.
Un chasseur galactique poursuit la créature extra-terrestre la plus dangereuse de l'univers sur la planète Terre. L'humanité est alors prise entre prédateurs et proies.
(Allociné)
Mais il n'y a pas qu'eux.
Tout concours à rendre Alien VS Hunter du tâcheron
Scott Harper indigent. La réalisation n'est qu'une succession de
fautes de goût. Concernant le cadrage, on a l'impression que le
bonhomme qui en a la responsabilité tient pour la toute première
fois de son existence une caméra entre les mains. Le montage est
atroce, avec des fondus au noir inutiles et surtout, oui surtout, un
découpage qui finit de perdre les spectateurs dans un décor que
l'on devine pourtant minuscule. Une ridicule forêt aux arbres
rachitiques, des égouts qui ne dépassent sans doute pas la longueur
d'un quai de gare de campagne et une fumée qui cache les limites du
décor.
On a la dérangeante
impression de se faire promener dans une ruelle si petite que pour
forcer (vainement) le spectateur à y croire, les acteurs y font
d'incessants allers et retours. Mais la mayonnaise ne prend jamais.
Surtout que le rythme est d'une mollesse à faire pleurer de jalousie
le plus lent des mollusques. Sans vouloir être vulgaire, disons que
l'on se fait royalement CHIER !!!
Il s'agit donc d'un
nanar, mais contrairement à ce qui opère un certain charme dans les
plus connus d'entre eux, celui-ci est si peu intéressant, si peu
crédible que l'on ne pense même pas à le revoir plus tard entre
pote, une bière à la main.
Quoique... Il arrive
parfois que l'on souri. Que l'on ri même. Quelques exemple. A
commencer par la tronche de l'alien. Déjà, le voir affublé de
pattes d'araignée est d'un cocasse stupéfiant. Les maquilleurs ont
fait ce qu'ils pouvaient pour lui dessiner une tête à la mesure de
la créature qui lui a servit d'exemple (pour info, l'alien de Giger)
mais là encore, c'est grotesque. Le hunter, celui prétendument là
pour rappeler le superbe Predator est lui aussi totalement raté.
Sorte de soldat affublé d'une armure moyenâgeuse assemblée à
l'aide de diverses trouvailles, il porte sur la tête un casque qui
lui donne des allures de shogun. D'ailleurs, la fin du film offre ce
qui se rapproche sans doute de l'idée que l'on pourrait se faire du
plus mauvais twist final de l'histoire du cinéma. Ah, et puis tant
qu'à économiser sur le budget, le cinéaste a trouvé une idée de
génie: filmer la moitié des armes à feux hors champ afin de faire
croire aux spectateurs qu'elles sont bien chargées... même à
blanc... sauf que de génie, celui-ci s'est enfermé de honte dans
une bouteille et n'en n'est jamais ressorti pour sauver cette œuvre
du naufrage...
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