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mardi 3 mars 2015

Sette Orchidee Macchiate Di Rosso de Umberto Lenzi (1972)



Un tueur en série sévit à Rome en Italie. En effet, un individu tue exclusivement des femmes sans distinctions physique et laisse dans la paume de leur main un curieux talisman. Une demi-Lune argentée dont la signification reste encore un mystère pour la police qui ne parvient pas à mettre la main sur le responsable de cette série de meurtres.
Giulia est la prochaine victime du maniaque. Alors qu'elle est attaquée dans le compartiment d'un train de nuit, elle est sauvée in-extremis par l'arrivée d'un contrôle alerté par les cris de la jeune femme. Dès lors, Mario, son époux, va tout mettre en œuvre pour trouver celui qui a attenté à la vie de sa femme. Et pour protéger celle-ci, les autorités et Mario lui-même vont faire croire que Giulia n'a pas survécu à ses blessures, laissant ainsi la jeune femme à l'abri de toute nouvelle tentative de la part du tueur.

Alors que Giulia se souvient d'un séjour qu'elle a passé deux ans plus tôt dans un hôtel en raison du comportement trouble de l'un des clients d'origine américaine, Mario commence ses recherches là-bas, à commencer par le registre dans lequel doivent nécessairement se trouver les noms de ceux qui y ont séjourné à l'époque. Les recherches sont fructueuses puisque le mari qui s'est improvisé pour l'occasion détective, tombe sur le nom de deux des victimes du tueur qui elles-mêmes ont passé quelques jours dans cet hôtel...

Le Tueur à l'Orchidée (Sette Orchidee Macchiate Di Rosso), Avant de se lancer dans le giallo, le cinéaste Umberto Lenzi s'est fait connaître dans son pays d'origine, l'Italie, à travers toute une série de films, allant du policier, du film d'aventure, de guerre et d'action. Quelques années après son premier giallo, il tournera même quelques films d'horreur dont Cannibal Ferox, l'un des meilleurs représentants de la vague de films consacrés aux Cannibales, ainsi qu'un Avion de L'Apocalypse qui reste encore aujourd'hui comme une référence en matière de nanar.

Si Le Tueur à l'Orchidée n'est pas le pire Giallo, il n'est pas non plus l'un des plus remarquables représentants en la matière. Il faut dire que le cinéaste réalise son film avec une lenteur qui confine à la flemme. Difficile de s'attacher à cette histoire bien trop convenue et traitée avec beaucoup plus d'égard dans d'innombrables autres gialli. Pourtant, tout commence sous les meilleurs augures avec une série de meurtres filmés de manière subjective et perpétrés par la classique main gantée de noir. Notre tueur est ici bien maladroit. Pas assez rapide pour tuer sa quatrième victime, on le soupçonne d'avoir été aussi maladroit pour oublier plusieurs pages du registre de l'hôtel. Et pour couronner le tout (et sans doute relancer l'intrigue), l'homme se trompe de victime en tuant la sœur jumelle de celle qu'il visait. Les principaux acteurs (avec en tête d'affiche Antonio Sabato, Uschi Glas et Pier Paolo Capponi) font ce qu'ils peuvent pour alimenter un scénario plutôt faible mais la sauce ne prend vraiment jamais. On finit par se ficher de l'identité du tueur même si l'on se force tout de même à suivre le film jusqu'à sa conclusion, elle-même, plutôt décevante...

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