Un tueur en série sévit
à Rome en Italie. En effet, un individu tue exclusivement des femmes
sans distinctions physique et laisse dans la paume de leur main un
curieux talisman. Une demi-Lune argentée dont la signification reste
encore un mystère pour la police qui ne parvient pas à mettre la
main sur le responsable de cette série de meurtres.
Giulia est la prochaine
victime du maniaque. Alors qu'elle est attaquée dans le compartiment
d'un train de nuit, elle est sauvée in-extremis par l'arrivée d'un
contrôle alerté par les cris de la jeune femme. Dès lors, Mario,
son époux, va tout mettre en œuvre pour trouver celui qui a attenté
à la vie de sa femme. Et pour protéger celle-ci, les autorités et
Mario lui-même vont faire croire que Giulia n'a pas survécu à ses
blessures, laissant ainsi la jeune femme à l'abri de toute nouvelle
tentative de la part du tueur.
Alors que Giulia se
souvient d'un séjour qu'elle a passé deux ans plus tôt dans un
hôtel en raison du comportement trouble de l'un des clients
d'origine américaine, Mario commence ses recherches là-bas, à
commencer par le registre dans lequel doivent nécessairement se
trouver les noms de ceux qui y ont séjourné à l'époque. Les
recherches sont fructueuses puisque le mari qui s'est improvisé pour
l'occasion détective, tombe sur le nom de deux des victimes du tueur
qui elles-mêmes ont passé quelques jours dans cet hôtel...
Le Tueur à
l'Orchidée (Sette Orchidee Macchiate Di Rosso),
Avant de se lancer dans le giallo, le cinéaste Umberto Lenzi s'est
fait connaître dans son pays d'origine, l'Italie, à travers toute
une série de films, allant du policier, du film d'aventure, de
guerre et d'action. Quelques années après son premier giallo, il
tournera même quelques films d'horreur dont Cannibal Ferox,
l'un des meilleurs représentants de la vague de films consacrés aux
Cannibales, ainsi qu'un Avion de L'Apocalypse qui reste
encore aujourd'hui comme une référence en matière de nanar.
Si Le Tueur à
l'Orchidée n'est pas le pire Giallo, il n'est pas non
plus l'un des plus remarquables représentants en la matière. Il faut dire que le
cinéaste réalise son film avec une lenteur qui confine à la
flemme. Difficile de s'attacher à cette histoire bien trop convenue
et traitée avec beaucoup plus d'égard dans d'innombrables autres
gialli. Pourtant, tout commence sous les meilleurs augures avec une
série de meurtres filmés de manière subjective et perpétrés par
la classique main gantée de noir. Notre tueur est ici bien
maladroit. Pas assez rapide pour tuer sa quatrième victime, on le
soupçonne d'avoir été aussi maladroit pour oublier plusieurs pages
du registre de l'hôtel. Et pour couronner le tout (et sans doute
relancer l'intrigue), l'homme se trompe de victime en tuant la sœur
jumelle de celle qu'il visait. Les principaux acteurs (avec en tête
d'affiche Antonio Sabato, Uschi Glas et Pier Paolo Capponi) font ce
qu'ils peuvent pour alimenter un scénario plutôt faible mais la
sauce ne prend vraiment jamais. On finit par se ficher de l'identité
du tueur même si l'on se force tout de même à suivre le film
jusqu'à sa conclusion, elle-même, plutôt décevante...
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