On n'a plus de nouvelles
de l'équipage d'un vaisseau spatial, le Rebu, qui s'est posé sur la
planète Morganthus. Une équipe commandée par la capitaine Trantor
est envoyée sur ordre du "Maître". Lorsqu'ils arrivent,
les membre constatent qu'il n'y a plus un seul survivant et que les
membres du vaisseaux ont tous été tués dans des circonstances
horribles. Cos, l'un des membres de l' »quipe de sauvetage
trouve la mort à son tour. Alluma, qui possède une sensibilité
développée, convainc le reste de l'équipage d'aller fouiller les
alentours afin de comprendre ce qui a pu arriver aux passagers du
Rebus ainsi qu'à Cos, mais ils font chou gras.
Quelque chose d'étrange
parasite l'équipement du vaisseau. C'est pourquoi il est décidé
une fois de plus de retourner sur la planète afin d'élucider ce
mystère. Allum, Ilvar, Cabren, Quuhod et Baelon retournent donc à
nouveau fouler le sol de Morganthus et tombent nez à nez avec une
immense pyramide, responsable du brouillage dont est victimes
l'appareillage du vaisseau.
En voulant descendre dans
un puits immense foré dans le sol, Ilvar est attaqué par des vers
munis de ventouses et de dents acérées. Il finit par mourir sous
les assauts des créatures. Plus tard, le reste de l'équipe se
retrouve enfermé sans possibilité de sortir de la pyramide. Lorsque
Quuhod se sépare des autres afin de trouver un moyen de quitter les
lieux, il est attaqué par ses propres armes et finit par mourir. Le
sort de l'équipage semble alors scellé, d'autant plus que les morts
continuent à s’amonceler...
La Galaxie De La
Terreur a-t-elle vraiment sa place dans ce cycle consacré aux
Nanars du 7ème Art ? Si on le compare aux grande productions de
l'époque (Star Wars, Alien Le Huitème Passager), la
réponse est oui. Par contre, si on le confronte au innombrables
séries Z qui pullulaient dans les années quatre-vingt, alors non,
il n'a rien à faire ici.
Dans
l'espace, personne ne vous entendra rire...
La principale erreur du
cinéaste Bruce D. Clark est de s'être un peu trop inspiré du
chef-d’œuvre de Ridley Scott. La comparaison devient donc
inévitable, surtout en ce qui concerne les décors. Ceux du vaisseau
Rebus sont insignifiants et transpirent le bricolage amateur. La
passerelle du vaisseau de sauvetage quand à elle rappelle celle de
l'Enterprise des trois saisons originales de Star Trek. Sauf
que cette dernière datait de la fin des années soixante !
Le film essaie de
distiller cette même ambiance cauchemardesque et réellement
flippante que l'on retrouvait dans le premier Alien et qui
faisait l'une des forces du film. Un point de vue original pour une
œuvre de science-fiction qui allait piocher dans l'épouvante. Ici,
cela fonctionne assez mal. A aucun moment l'on ne sursaute vraiment.
Quelques acteurs tentent vainement de nous convaincre que l'horreur
est ici à son point culminant mais ils n'y parviennent jamais
vraiment. A l'image de Jack Blessing qui dans le minuscule rôle de
Cos gueule et souffle avec conviction.
Alors, qu'est-ce qui
différencie La Galaxie De La Terreur du
reste de la production Z ? Pourquoi donc ce produit ne
figure-t-il pas sur LA référence en matière de nanars, l'excellent
site NANARLAND ? Et bien peut-être parce que le film n'est pas
si mauvais que cela. Même si le scénario pompe joyeusement le
premier Alien, il
possède en revanche des effets-spéciaux d'assez bonne qualité.
Quand à l'interprétation, elle est confiée à un panel de seconds
rôle déjà entraperçus dans bon nombre de films.
Pour
ne citer qu'eux :
Dans le rôle d'Alluma,
on retrouve Erin Moran, la petite sœur de Richie Cunningham dans la
célèbre série Happy Days.
Dans celui de Quuhod, Sid Haig, qui tourna dans pas mal d’œuvres
cinématographiques et notamment dans le terrible The
Devil's Rejects de Rob Zombie.
Autre visage connu, celui de Grace Zabriskie, que l'on ne voit plus
depuis quelques années mais à laquelle fut offert un rôle
important dans le dernier film en date de David Lynch : Inland
Empire. Enfin, et c'est
peut-être le plus marquant ici, la présence de Robert Englund, qui
en dehors de tout un tas de navets a tout de même campé le rôle du
gentil Willy dans la série télévisée V
et l'horrible croque-mitaine Freddy Krueger dans le petit
chef-d’œuvre de Wes Craven Les Griffes De La Nuit.
Rien que pour ça, La Galaxie De La Terreur mérite
d'être vu, d'autant plus qu'il propose un rythme sympathique et
quelques scènes gratinées dont un viol inédit au cinéma et dont
je ne dirai rien ici afin de laisser la surprise à celles et ceux
qui ne l'auraient pas encore vu...
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