La Gaule, cinquante ans
avant Jésus-Christ. Alors que tout le pays est envahi par les
romains, il subsiste un village d'irréductibles gaulois dirigés par
par le chef Abraracourcix. Non loin de là, le romain Malosinus vient
prélever les impôts à bord d'un chariot transportant un coffre
rempli de pièces d'or. Lorsqu'il passe devant un chantier dans
lequel travaille Prolix, une pièce tombe au sol. Le pauvre hère
recouvre le précieux trésor d'une pelletée de terre et patiente
jusqu'à la fin de la journée pour la découvrir et la mettre en
poche.
Se doutant que Malosinus
va prélever dès le lendemain l'impôt dans le village où vivent
Astérix, Obélix et leurs amis, Prolix en profit pour rendre une
visite aux gaulois, et, se faisant
passer pour un devin, il leur
prédit la venue des romains. Abraracourcix, Panoramix et le rste du
village est pendu aux lèvres du faux devin. A par peut-être
Aastérix qui voit en la venue de ce petit homme, un mauvais présage.
Chez les romains,
l'ambitieux Détritus rêve de s'accaparer le pouvoir et de prendre
la place de César. Et pour cela, il a une idée : Chaque année,
les druides se réunissent dans la forêt des Carmutes afin d'élire
l'inventeur de la meilleure potion magique. C'est ainsi que Détritus
se fait passer pour l'un d'eux, et que, accompagné de plusieurs
soldats romains déguisés en druides, il fait enlever Panoramix
durant la cérémonie afin que celui-ci lui révèle le secret de la
potion magique.
Lorsque au village
gaulois on apprend la nouvelle, il est décidé qu'Astérix et Obélix
devront partir à la recherche de leur druide afin de le ramener
parmi les siens. Et pour cela, Obélix se fait passer pour un romain
ayant capturé Astérix, pénétrant ainsi le village dans lequel est
enfermé et torturé Panoramix...
Première
adaptation de la célèbre bande-dessinée Astérix et Obélix,
Astérix et Obélix Contre César sort en 1999. Clavier,
Depardieu, Benigni, Galabru, Piéplu, Prévost, Palmade, Castaldi et
Muller sont de l'aventure. Une histoire que respecte assez bien le
contenu de la bande-dessinée dont elle s'inspire. Malgré la
présence de très bons acteurs, le résultat est mitigé. Le film
n'est ni bon, ni mauvais. Il fait partie de ces œuvres que l'on
regarde avec un certain plaisir mais que l'on finit par très vite
oublier. On assiste aux pitrerie de tous tout en souriant mais sans
jamais vraiment rire aux éclats. Castaldi a le profil idéal, et,
avec son visage grossier, il n'a pas besoin de maquillage pour
apparaître caricatural. Clavier n'est pas, pour une fois, le
personnage redondant qu'il s'est crée avec Jacquouille dans Les
Visiteurs. Depardieu est loin, très loin des grands rôles qui
l'ont hissé jusqu'au statut de star mais il fait ce qu'il peut et
apparaît même attachant dans son rôle d'ours parfois timide
(surtout lorsqu'il évoque la délicieuse Falbala), "léger"
ou rustre.
Les
quelques passages mettant en scènes des acteurs tels que Palmade,
Prévost, Piéplu ou encore Muller sont un pur bonheur qui remettent
en mémoire l'heure de gloire de chacun d'entre eux. C'est peut-être
même ces scénettes que l'on aurait aimé voir se succéder plutôt
que cette histoire somme toute convenu puisque déjà célébrée à
travers la bande-dessinée. Les décors quand à eux sont
relativement peu réalistes, et, bien que leur importance soit à
mettre en doute, il aurait été peut-être plus judicieux de nous
proposer des structures dantesques plutôt que des façades à la
limite du carton-pâte. L'adaptation d'une bande-dessinée expliquant
peut-être ce choix...
Astérix
et Obélix Contre César demeure une bonne petite comédie à la
française, qui se bonifiera peut-être même avec le temps, l'aspect
quelque peu ringard de ses effets-spéciaux lui offrant un cachet
similaire à quelques œuvres devenues cultes par la suite. Mais un
doute subsiste malgré tout quand à cette question. A voir donc. Une
fois...
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