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samedi 28 septembre 2013

Blaxploitation: The Meteor Man de Robert Townsend (1993)


   Dans une cité des États-Unis, une bande de voyous surnommés les Golden Lords fait régner la terreur. Les parents de Jefferson Reed ont beau tenter de convaincre la population de se défendre contre leurs assaillants qui comptent dans leurs rangs les plus jeunes enfants du quartier, personne n'ose s'y frotter. Pas même Jefferson lui-même. Pourtant, alors qu'il croise un soir la route des Golden Lords, il réussi à leur fausser compagnie en cachant dans une grande benne à ordures. Plus tard, et alors qu'il s'est assuré que la bande a définitivement quitté les lieux, il sort de la poubelle mais aperçoit un météore qui fonce droit sur lui. Coincé dans une ruelle, il ne parvient pas à échapper au bolide qui fonce droit sur lui et le percute violemment. S'enfonçant au beau milieu du torse de Jefferson, le météore à l'étrange lumière verte est assimilé par l'organisme du jeune homme qui s'écroule alors sur le sol. 

   Emmené d'urgence à l’hôpital, Jefferson s'en sort miraculeusement. Mieux ! Il ne conserve de son accident pas la moindre séquelle ni la moindre trace. En fait, le voici désormais en possession de pouvoirs surnaturels qui lui permettent d'accomplir d'extraordinaires actions. Il peut, par exemple, voler dans les airs. Mais Jefferson ayant peur du vide, le jeune professeur ne vole pas à plus d'un mètre au dessus du sol. Il est également capable de connaître en un éclair le contenu d'un livre simplement en passant sa main sur la couverture. Il peut voir à travers les murs (et les vêtements) et entendre à distance bon nombres de conversations. 

   Il devient donc le candidat idéal pour affronter la bande des Golden Lords, et tout le monde dans le quartier compte sur lui pour régler leur compte à leur chef et à ses sbires. A commencer par son père et surtout sa mère qui confectionne alors pour son fils, un grotesque costume de super-héros... 

    Plus proche de Superman que de Spiderman ou Batman, le super-héros de Robert Townsend (réalisateur et principal interprète de Meteor Man) n'a cependant pas le charisme de celui qu'il est censé copier. Victime du vertige, on ne le croise pas à plus d'un mètre du sol lorsque la cape déployée, il arpente les rues à la recherche de ses principaux adversaires. On se doute assez vite des contrariétés que va connaître la nouvelle idole du quartier face à ses nouvelles obligations mais aussi face à l'intransigeance des habitants du quartiers qui lui pardonnent difficilement le moindre écart ou la moindre faiblesse. 

    Meteor Man n'a pas franchement connu un grand succès dans les salles et pourtant, le film se laisse regarder avec un véritable plaisir. L'interprétation sympathique des différents intervenants apporte une vraie fraîcheur au sujet plutôt bateau du justicier-pourfendeur qui nettoie les rues de ses plus mauvais représentants. On y découvre un Robert Townsend tutoyant le jeu d'acteur d'Eddie Murphy au point que l'on arrive à les confondre dès l'affiche du film. On notera la courte mais sobre et émouvante apparition de Bill Cosby en clochard doté des mêmes pouvoirs que Jefferson. Quelques figures connues montrent leur visage comme James Earl Jones ou encore Don Cheadle. Le cadre parait étonnamment sobre puisqu'il s'agit de celui d'une rue de Harlem. Tout y semble de carton-pâte mais l'on finit par s'habituer à la curieuse facticité des lieux. Meteor Man est donc un divertissement honorable qui rappelera de très bon souvenirs aux quarantenaires qui le découvrirent à l'époque de sa sortie...

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