Lacey
et Daniel Barret vivent heureux dans une bourgade paisible des
États-Unis avec leurs deux fils Jesse et Sam. Lacey est agent
immobilière et Daniel est au chômage. Les parents de Jesse
aimeraient que leur fils arrête de fréquente son ami Kevin Ratner,
un jeune crétin qui aime faire les quatre-cent coups et adore les
films pornographiques. Tout semble aller pour le mieux pour la petite
famille jusqu'au jour où Sam commence à faire de curieux rêves
dans lesquels le hante un étrange marchand de sable.
D'étranges événements
secouent la famille. Un individu semble s'introduire la nuit dans la
demeure durant le sommeil de ses habitants. La nourriture disparaît
et quelqu'un semble s'amuser à empiler des objets dans la cuisine,
du sol au plafond. De plus, se dessinent sur ce dernier d'étranges
symboles. Sur les conseils du shérif, Daniel réactive l'alarme de
la maison qui ne tarde pas à résonner dans toute la maison dès la
nuit suivante. Pourtant personne ne semble s'être introduit et
l'alarme fonctionne parfaitement.
Les
jours qui suivent d'autres événements se produisent dans
l'entourage des Barret. Chacun à leur tour, le père, la mère et
les deux enfants semblent perdre conscience de ce qui les entoure et
sont incapables de maîtriser leur corps et de se souvenir des heures
qui précédent leur retour à la réalité. Une nuit, Lacey croise
la silhouette d'un curieux individu dans la chambre de Sam. Elle fait
part de ses doutes à Daniel qui nie alors toute intervention
extraterrestre dans les événements qui se produisent.
Alors
que la situation devient de plus en plus critique et que Lacey et
Daniel ne parviennent pas à trouver une issue heureuse au drame qui
pourrit littéralement la vie de leur couple et celle de leurs
enfants, il décident de faire appel à Edwin Pollard, un ermite
vivant dans une demeure dont les murs sont tapissés de témoignages
sur des enlèvements. L'homme leur explique alors qu'ils ne sont pas
les premiers à venir frapper à sa porte et que ce qu'ils vivent
actuellement a déjà touché de nombreuses personnes. La visite chez
cet homme permet enfin à Lacey et Daniel de mettre un mot sur le
cauchemar qu'il sont en train de vivre...
"Deux
possibilités existent. Soit nous sommes seuls dans l'univers, soit
nous ne le sommes pas.Les deux hypothèses sont tout aussi
effrayantes."
Cette
citation de Arthur C. Clarke qui ouvre , met d'entrée de jeu le
spectateur dans l'ambiance. Une prophétie dont on peut examiner
l'exactitude durant l'heure trente que dure l’œuvre de Scott
Charles Stewart. Un choix personnel qui paraît de prime abord devoir
plomber tout le suspens que le synopsis nous fait espérer mais qui
finalement n'a que peu d'impact sur le déroulement de l'intrigue.
Car il faut avouer qu'à défaut d'un déluge d'effets-spéciaux (qui
se résument ici à quelques curieuses et menaçantes silhouettes, un
déluge d'oiseaux venant s'écraser contre les murs et les fenêtres
de la maison et à une huitaine de caméras branchées filmant
vingt-quatre heures sur vingt-quatre toutes les pièces de cette
dernière) c'est l'interprétation, la bande-son et la multitude
d'événements quis se produisent qui offrent à Dark Skies un
suspens et quelques frayeurs véritablement tangibles.
Certains
se sont amusés à comparer Dark Skies à Paranormal
Activity. Pourquoi ? A cause des caméras. C'est vraiment le
seul point commun entre les deux œuvres. Le second n'est qu'une
purge infâme pour lequel seuls de très jeunes enfants pourraient
éventuellement trouver un intérêt. L comparaison s'arrête là.
Dark Skies est
éminemment plus intelligent dans son traitement. Sans y adjoindre
d'assommants effets-spéciaux, le film apparaît comme un témoignage
plutôt réaliste de ce qui pourrait arriver si un jour une famille
devait être confrontée à un tel événement. Abordé de manière
peu conventionnelle, Dark
Skies est donc un très
bon film.
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