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jeudi 11 avril 2013

TROMA : Troma: The Toxic Avenger II de Lloyd Kaufman (1989)



La cité de Tromaville dans le New-Jersey va bien mieux depuis que Melvin-Toxic Avenger l'a nettoyée des criminels, du mal et de la corruptions qui y régnaient. Les habitants dansent dans la rue sur un air de reggae aux sonorités "post-iltapesurdesbambous". On y pratique le tatouage, on y presse des oranges, on y extermine les parasites et on assiste à d'excellentes œuvres cinématographiques du festival Troma !

Melvin est heureux d'y voir vivre à ses côtés sa mère, sa psychanalyste freudienne, et surtout, sa petite amie Claire. Mais oui ! Souvenez-vous ! La jeune, jolie et timide aveugle du premier épisode. Tromaville débarrassée de ses voyous, Melvin n'a plus grand chose à se mettre sous la dent. Et cela lui manque. Alors, pour tuer le temps, il a accepté un emploi au Centre Pour Aveugles de la ville. Il en est le concierge mais également le directeur athlétique. Matchs de croquet et de basket. Promenades écologique sur les toits du centre. Melvin s'ennuie malgré le temps que lui prend ces activités. Il aimerait pouvoir à nouveau se frotter à une bande de voyous.

"Heureusement", débarque au Centre Pour Aveugle de Tromaville une voiture à l'arrière de laquelle le patron d'Apocalypse Incorporated est assis. Une bande de truands en sort avec la ferme attention d'éliminer le héros de Tromaville : Le Toxic Avenger...

Toxic Avenger is BACK !!!

Suite des aventures du super-héros irradié avec ce Toxic Avenger II. On ne reviendra pas sur l'épisode précédent qui relança la firme Troma grâce à ce personnage devenu depuis, l'emblème de la boite. La suite est comment dire... une version 1.5 moins gore mais beaucoup plus stupide encore qu'avant. Notre super-héros continue à se traîner un balais en guise d'arme de poing. La gueule toujours aussi défaite que celle d'un type ayant fêté le nouvel an tous les soirs durant six mois, Melvin a changé (dans la langue de molière) de doubleur. Oubliez le timbre brisé de sa voix et imaginez un blob bipède vêtu de hardes et de guenilles doublé par un acteur habituellement embauché pour les soap-opéras. Pas vraiment crédible et en même temps, on s'en fiche un peu. Surtout lorsque l'on assiste à des combats aussi incongrus et peu crédibles que celui auquel doit faire face Toxie moins de dix minutes après le début du film. Face à lui, un chef de chantier, un yakuza, un homosexuel en cuir clouté et moustachu façon YMCA, un homme-bouledogue, une femme à moustache, un nain tout noir ainsi qu'une fée barbue !!!

Tout ceci, ainsi que l'environnement du centre et l'aspect surréaliste de ce que l'on a devant les yeux rappelle furieusement le trash et décalé Desperate Living de John Waters. Claire (Phoebe Legere), la jolie compagne de Melvin, s'habille comme une... pute ! S'agite comme une... nymphomane et fait autant de gaffes que notre Pierre Richard national.

Ce Toxic Avenger II commence véritablement après la première demi-heure. Justement lorsque notre super-héros se rend au Japon en planche à voile (si, si). Il y débarque tel un Godzilla miniature, effrayant les gens sur son passage. Là-bas la violence règne aussi. Par contre, la ville de Tokyo est propre, elle. Mais pourquoi le Japon ? Et bien tout simplement parce que Big Mac Bunko, le papa de Melvin, est japonais. C'est sa psychanalyste qui lui a dit lors d'une séance qui s'est terminée à l'horizontale. Toxie profite du voyage pour visiter la ville (ce qui nous vaut des scènes plates et sans saveur) et sauver de jeunes et jolies japonaises aux prises avec des voyous locaux (ce qui donne lieu à des bagarres nettement moins délirantes que celle du début). Bref, on se fait royalement chier au point de regarder parfois le plafond.

Toxic Avenger II transpire évidemment l'amateurisme à chaque plan. C'est mal joué, mal chorégraphié, parfois (et même très souvent) très ennuyeux et pétri de séquences inutiles. En fait, ce qui ruine le peu d'intérêt de ce film, ce sont toutes ces scènes se déroulant au Japon et qui justifient maladroitement la durée de l’œuvre. Toxic Avenger II n'aurait finalement dû être qu'un moyen métrage. Peut-être même un court. Malgré le peu d'intérêt qu'offre le film, la Troma a choisi de persévérer avec deux autres suites. L'une la même année et sous-titrée The Last Temptation Of Toxie et la seconde, onze ans plus tard en 2000 et nommée Toxic Avenger IV : Citizen Toxie.

Qui l'eut cru ?

Un cinquième volet dont la production a démarrée en 2011 devrait sortir dans les prochains mois. Son titre ? The Toxic Avenger V : The Toxic Twins. Un programme intéressant qui sans doute aidera la franchise à faire un pas en avant. Mais ce n'est pas tout. Un remake lui aussi est prévu et l'on annonce... Arnold Schwarzenegger dans un rôle au moins aussi important que celui de Toxie. Par contre, la présence de la star sera sans doute le signe d'une approche beaucoup moins trash. Le film est prévu pour 2014...

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