Huit
ans après les événements survenus dans le cimetière de Morning
side, Mike s'apprête à quitter la clinique psychiatrique qui le
retient enfermé depuis qu'il a été considéré comme malade. Ne
parvenant plus à distinguer la réalité des cauchemars terribles
qu'il a vécu depuis le décès de son frère Jody, il parvient à
embobiner son psychiatre quidécide de le libérer. Pourtant, Mike
n'a aujourd'hui, toujours pas oublié l'horreur du passé. Il n'a
d'ailleurs qu'un désir, celui de retrouver le Tall Man et de le
tuer. Et pour ce faire, il se rend dans le premier cimetière qu'il
trouve afin d'y déceler des indices témoignant du passage de
l'homme en noir. Ce dernier en effet pille les tombes afin d'en
extraire les cadavres qu'il transforme en esclaves de la taille de
nains employés ensuite sur une planète située dans un monde
parallèle.
Alors
qu'il est en train de creuser une troisième tombe, aussi vide que
les deux précédente, Reggie débarque et tente de raisonner Mike
mais il se bute au tout jeune homme. Au loin, les phares d'un
corbillard apparaissent. C'est le moment que choisissent Reggie et
Mike pour quitter les lieux. Leux deux hommes décident de
définitivement se débarrasser du croquemort d'autant plus que dans
ses rêves, Mike aperçoit une jeune femme prénommée Liz être la
victime du Tall Man. Les deux compagnons parcourent des cités
désolées où les tombes des cimetières sont vidées de leurs
occupants. Ils finissent par croiser la route de Liz ainsi que d'une
autre jeune femme. Ensemble, il roulent vers la petite ville de
Périgord où se situe l'homme en noir.
Dès
lors, une bataille s'engage entre le quatuor, le Tall Man et ses
sphères métalliques...
Second
volet d'une saga qui devrait bientôt compter un cinquième épisode,
Phantasm
2
se situe huit années après les événements du premier volet. Si
Reggie Bannister campe toujours le rôle de Reggie, Michael Baldwin
(avant de revenir dans les troisième et quatrième épisodes) laisse
la place à l'acteur James LeGros. Angus Scrimm quand à lui est
toujours présent et interprète l'inquiétant Tall Man, figure
emblématique de la série. Si la musique est toujours composée par
Fred Myrow, il n'est plus cette fois-ci aidé de Malcolm Seagrave
mais par Christopher L. Stone. Et cela se ressent. Si l'on reconnaît
le thème principal, cette fois-ci réorchestré, l'atmosphère que
dégageait l'étrange partition du premier volet à disparue. Le film
débute sur un court rappel des événements passés. Nous retrouvons
Mike adolescent en compagnie de Reggie et revivons les dernières
minutes du premier film. Ce qui permettra sans doute à ceux qui
n'ont pas encore vu Phantasm
de se faire une idée de cette histoire particulièrement étrange.
Si Angus Scrimm et Reggie Bannister n'ont presque pas pris une ride
en l'espace d'un peu moins de dix ans, la présence de James LeGros
n'a en définitive aucun incident sur le déroulement de l'intrigue.
Le
film ne possède peut-être pas la même ampleur en ce qui concerne
la peur que générait son prédécesseur mais le plaisir de
retrouver nos personnages est lui bien réel. Nous retrouvons aussi
avec bonheur les "sympathiques" sphères métalliques qui
depuis huit ans ont beaucoup évoluées. Si par le passé elles
n'étaient capables que de perforer le crâne des malheureuses
victimes qui se trouvaient sur leur chemin, elles possèdent
désormais la faculté d'analyser le terrain à l'aide d'un faisceau
lumineux et de détruire leur objectif au moyen d'un puissant laser.
Les
effets-spéciaux se sont quand à eux quelque peu étoffés, et des
rares scènes graphiques du premier épisode, on passe à un plus
large panel de plans horrifiques. On remarquera également la
redondance de certaines scène qui pillent dans l'historique de
Phantasm
comme celle durant laquelle le père Meyers (Kenneth Tigar) meurt
perforé par l'une des sphère gardiennes du mausolée, ou bien
encore celle dans laquelle les héros se retrouvent dans une pièce
d'un blanc immaculé face à l'étrange porte donnant sur un monde
parallèle. Deux copier-coller malgré tout efficaces. On n'en voudra
donc pas à Don Coscarelli, le réalisateur, d'avoir réutilisé ces
scènes pour le bien de son œuvre.
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