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dimanche 14 avril 2013

Phantasm II de Don Coscarelli (1988)


Huit ans après les événements survenus dans le cimetière de Morning side, Mike s'apprête à quitter la clinique psychiatrique qui le retient enfermé depuis qu'il a été considéré comme malade. Ne parvenant plus à distinguer la réalité des cauchemars terribles qu'il a vécu depuis le décès de son frère Jody, il parvient à embobiner son psychiatre quidécide de le libérer. Pourtant, Mike n'a aujourd'hui, toujours pas oublié l'horreur du passé. Il n'a d'ailleurs qu'un désir, celui de retrouver le Tall Man et de le tuer. Et pour ce faire, il se rend dans le premier cimetière qu'il trouve afin d'y déceler des indices témoignant du passage de l'homme en noir. Ce dernier en effet pille les tombes afin d'en extraire les cadavres qu'il transforme en esclaves de la taille de nains employés ensuite sur une planète située dans un monde parallèle.



Alors qu'il est en train de creuser une troisième tombe, aussi vide que les deux précédente, Reggie débarque et tente de raisonner Mike mais il se bute au tout jeune homme. Au loin, les phares d'un corbillard apparaissent. C'est le moment que choisissent Reggie et Mike pour quitter les lieux. Leux deux hommes décident de définitivement se débarrasser du croquemort d'autant plus que dans ses rêves, Mike aperçoit une jeune femme prénommée Liz être la victime du Tall Man. Les deux compagnons parcourent des cités désolées où les tombes des cimetières sont vidées de leurs occupants. Ils finissent par croiser la route de Liz ainsi que d'une autre jeune femme. Ensemble, il roulent vers la petite ville de Périgord où se situe l'homme en noir.



Dès lors, une bataille s'engage entre le quatuor, le Tall Man et ses sphères métalliques...



Second volet d'une saga qui devrait bientôt compter un cinquième épisode, Phantasm 2 se situe huit années après les événements du premier volet. Si Reggie Bannister campe toujours le rôle de Reggie, Michael Baldwin (avant de revenir dans les troisième et quatrième épisodes) laisse la place à l'acteur James LeGros. Angus Scrimm quand à lui est toujours présent et interprète l'inquiétant Tall Man, figure emblématique de la série. Si la musique est toujours composée par Fred Myrow, il n'est plus cette fois-ci aidé de Malcolm Seagrave mais par Christopher L. Stone. Et cela se ressent. Si l'on reconnaît le thème principal, cette fois-ci réorchestré, l'atmosphère que dégageait l'étrange partition du premier volet à disparue. Le film débute sur un court rappel des événements passés. Nous retrouvons Mike adolescent en compagnie de Reggie et revivons les dernières minutes du premier film. Ce qui permettra sans doute à ceux qui n'ont pas encore vu Phantasm de se faire une idée de cette histoire particulièrement étrange. Si Angus Scrimm et Reggie Bannister n'ont presque pas pris une ride en l'espace d'un peu moins de dix ans, la présence de James LeGros n'a en définitive aucun incident sur le déroulement de l'intrigue.



Le film ne possède peut-être pas la même ampleur en ce qui concerne la peur que générait son prédécesseur mais le plaisir de retrouver nos personnages est lui bien réel. Nous retrouvons aussi avec bonheur les "sympathiques" sphères métalliques qui depuis huit ans ont beaucoup évoluées. Si par le passé elles n'étaient capables que de perforer le crâne des malheureuses victimes qui se trouvaient sur leur chemin, elles possèdent désormais la faculté d'analyser le terrain à l'aide d'un faisceau lumineux et de détruire leur objectif au moyen d'un puissant laser.



Les effets-spéciaux se sont quand à eux quelque peu étoffés, et des rares scènes graphiques du premier épisode, on passe à un plus large panel de plans horrifiques. On remarquera également la redondance de certaines scène qui pillent dans l'historique de Phantasm comme celle durant laquelle le père Meyers (Kenneth Tigar) meurt perforé par l'une des sphère gardiennes du mausolée, ou bien encore celle dans laquelle les héros se retrouvent dans une pièce d'un blanc immaculé face à l'étrange porte donnant sur un monde parallèle. Deux copier-coller malgré tout efficaces. On n'en voudra donc pas à Don Coscarelli, le réalisateur, d'avoir réutilisé ces scènes pour le bien de son œuvre.

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