Attention !
Cet article peut contenir des propos "crétins",
orduriers, vulgaires, immatures et sexistes pouvant heurter la
sensibilités des ménagères de plus de soixante ans, le ton employé
étant parfois volontairement gras afin de mieux coller à l'esprit
de l’œuvre...
New-York
construit l'avenir de demain. Et pourtant, cette grande cité génère
une quantité inimaginable de déchets radioactifs et chimiques dont
Tromaville est la première victime. Dans le monde, c'est d'ailleurs
la ville la plus polluée et celle qui sert de réservoir aux plus
grand nombre de déchets radioactifs.
C'est
dans le club de gymnastique de cette minuscule bourgade américaine
que bosse le jeune Melvin. Ce garçon particulièrement laid
entretient la propreté des lieux et se trouve être le
souffre-douleur des habitués du club. Et notamment de Bozo et de sa
clique de débiles ! Un pote qui le suit comme son ombre et deux
pouffiasses, une brune et une blonde, qui passent leur temps à
moitié nues et à trémousser leur croupion devant leurs deux amis
mâles. D'ailleurs, Bozo et son anémique cérébral de compagnon
aiment à profiter de cette situation en fourrant leur tête entre
les nichons laiteux des dites pouffiasses et en inspectant l'ovale de
leur fesses de leur mains chasseuses de frissons. Des frissons qu'il
retrouvent le soir lorsqu'à bord d'une voiture, il parcourent la
route à la recherche de gamins à renverser. A renverser, et à
écraser puisqu'une fois au sol, ceux-ci finissent la tête en
bouillie et la cervelle se répandant sur l'asphalte.

Et
le voilà qui parcourt de jour et de nuit la petite cité de
Tromaville à la recherche des truands, violeurs et assassins en
grand pourfendeur de la justice. Une sorte de superman d'opérette
cradingue et affublé d'un tutu de danseuse dégueulasse. Melvin
devient alors célèbre et populaire à mesure qu'il libère la ville
de ses oppresseurs, et faity même connaissance d'une jeune et jolie
aveugle prénommée Sara avec laquelle il démarre une relation. Mais
le super-héros n'a pas que des amis en ville. Le maire de Tromaville
supporte mal la présence de celui qui l'on surnomme désormais "le
monstre"
et qui risque de compromettre ses affaires crapuleuses...
Parmi
la longue liste de films produits par la Troma, The
Toxic Avenger
fait partie des deux ou trois œuvres les plus connues. Cette société
indépendante née dans les années soixante-dix s'est spécialisée
depuis une quarantaine d'années dans le cinéma trash où gore, sexe
et mutations génétiques font bon ménage. Majoritairement produits
avec de ridicules budgets, les films Troma sont souvent considérés
comme de vulgaires séries B qui fleurtent même avec le Z.
Totalement décomplexée, la firme cependant tout à fait cette
réputation.
The
Toxic Avenger est
significatif de l'esprit de l'entreprise. Le film est un conglomérat
d'insanités où fleurtent le gore, le ridicule et l'immoralité. Les
jeunes poules se promènent en bikini, les flics sont tous plus
incompétents les uns que les autres et les truands, affublés de
perruques féminines, plus grotesques encore que leurs poursuivants.
Les acteurs sont mauvais, les dialogues insipides et les moyens
limités. Malgré cela, The
Toxic Avenger se
révèle un jubilatoire défouloir. Mieux vaut laisser ses neurones à
l'entrée car de toute manière, ils ne seront à aucun moment
sollicités. Les effets-gore sont honnêtes, sans être non plus
remarquables. Elmer se révèle attachant sous sa forme monstrueuse
et sa fiancée est délicieusement gauche. Bref, une pellicule
crasseuse à regarder entre amis un soir de beuverie, ce qui aura
pour effet de faire oublier les très nombreux défaut du film.
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