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samedi 29 décembre 2012

Star Trek III: The Search for Spock de Leonard Nimoy (1984)


 Ce qui est utile à beaucoup l'emporte sur les désirs d'un seul. Spock

Spock est mort, sacrifiant son existence pour que survivent les membres du vaisseau Enterprise, A la suite du Salut Aux Morts, son corps est envoyé sur l'aride Ceti Alpha V, devenue depuis une planète flamboyante appelée Genesis du nom du projet visant à faire éclore la vie sur une planète totalement stérile. La torpille dans laquelle repose son corps émet un signal cependant un signal qui attire l'attention du lieutenant Saavik et du docteur David Marcus, le fils de l'amiral James T. Kirk. A l'approche de Genesis, le vaisseau USS Grissom se met en orbite autour de la planète tandis que Saavik et Marcus demandent l'autorisation au commandant J.T. Esteban d'aller vérifier l'origine du signal émis par la torpille à photons du capitaine Spock.

Lors de leur retour sur Terre, l'amiral Kirk et l'équipage de l'Enterprise apprennent avec surprise que les réparations dont à besoin leur vaisseau ne seront pas effectuées et qu'en raison de son âge il sera mis hors-service. Chaque membre est donc réaffecté sur un vaisseau différent.



Kirk reçoit ses plus fidèles compagnons dans ses quartiers. Alors qu'il s'attend à recevoir Scott, c'est Sarek, le père de Spock qui se présente devant lui. Le vulcain reproche à l'amiral d'avoir abandonné le corps de Spock sur Genesis, renonçant ainsi à tout espoir de donner suite à l'existence spirituelle de son fils. Sarek pénètre alors l'esprit de Kirk, pensant que Spock a uni le sien à celui de l'amiral mais n'y trouve aucune trace de son fils. C'est ainsi qu'il apprend de la bouche de Kirk que le Docteur McCoy est peut-être celui que le vulcain cherche.

L'amiral décide donc de partir à la recherche de son ami vulcain en compagnie de ses amis McCoy, Scott, Chekov et Sulu, s'opposant ainsi à l'interdiction d'utiliser à nouveau l'Enterprise. Subtilisant ce dernier, l'équipage reconstitué vole donc vers la planète Genesis.

L'amiral Kirk et son équipage endossent un temps le costume de rebelles afin de retrouver le plus humain des vulcains.


Mais entre temps, un oiseau de proie klingon s'approche de l'USS Grissom, détruisant ce dernier et tuant l'équipage tout entier. Saavik et David, qui se trouve toujours sur Genesis, ne se doute pas que trois klingons sont lancés à leur recherche. Lorsque l'Enterprise approche de Genesis, il ne trouve aucune trace du Grissom et l'amiral Kirk se demande les raisons du silence entretenu par l'équipage de celui-ci...

Star Trek III: A La Recherche De Spock est donc la troisième adaptation cinématographique adaptée de la fameuse série télévisée Star Trek. Réalisé par Leonard Nimoy lui-même (Spock), l'œuvre mêle les ambitions de klingons avides de pouvoir mettre la main sur Genesis et de dominer la planète du même nom, à l'espoir mis en œuvre par Kirk et son équipage pour retrouver Spock. On y retrouve les personnages de David Marcus, le fils de Kirk, ainsi que celui de Saavik (cette fois-ci interprété par Robin Curtis). Lorsque ces derniers tombent sur la capsule de Spock, la présence d'organismes vivants signifie une erreur grossière de scénario. Car en effet, ces créatures agglutinées contre la paroi métallique de la torpille rappellent celles enfermées dans l'aquarium du SS Botany Bay. Alors, si la planète a bien été analysée afin de s'assurer que nulle trace de vie y est présente, comment se fait-il que ces bestioles conservées par Khan n'aient pas été repérées?

Le scénario, partant à priori d'une idée plutôt plaisante, se révèle quelque peu décevant. Tout d'abord, si les décors ne sont tout de même pas comparables avec ceux en carton-pâte de la série originale, ils manquent parfois de réalisme. Quand à l'affrontement entre Kirk et le commandant klingon Kruge, il n'est pas de la trempe de celui qui opposait l'amiral à Khan. Déjà, l'intro s'éternise un peu trop sur les derniers plans du film précédent. Ensuite, l'histoire mêlant plusieurs intrigues avant de les faire se rejoindre manque d'enthousiasme. Les pérégrinations de Saavik et Marcus sont mollassonnes. La bataille entre Klingons et humains expédiée, et quand à la fameuse cérémonie du Fal-Tor-Pan qui doit clore la résurrection de Spock, elle est anecdotique. Peut-être l'un des épisodes cinématographiques les moins réussis. Dernier point. Mais qui donc se cache derrière le doublage catastrophique de Chekov, faisant du pauvre homme un castra à fort accent russe? Nicolas Brémont...

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