Ce
qui est utile à beaucoup l'emporte sur les désirs d'un seul.
Spock
Spock
est mort, sacrifiant son existence pour que survivent les membres du
vaisseau Enterprise, A la suite du Salut Aux Morts, son corps est
envoyé sur l'aride Ceti Alpha V, devenue depuis une planète
flamboyante appelée Genesis du nom du projet visant à faire éclore
la vie sur une planète totalement stérile. La torpille dans
laquelle repose son corps émet un signal cependant un signal qui
attire l'attention du lieutenant Saavik et du docteur David Marcus,
le fils de l'amiral James T. Kirk. A l'approche de Genesis, le
vaisseau USS Grissom se met en orbite autour de la planète tandis
que Saavik et Marcus demandent l'autorisation au commandant J.T.
Esteban d'aller vérifier l'origine du signal émis par la torpille à
photons du capitaine Spock.
Lors
de leur retour sur Terre, l'amiral Kirk et l'équipage de
l'Enterprise apprennent avec surprise que les réparations dont à
besoin leur vaisseau ne seront pas effectuées et qu'en raison de son
âge il sera mis hors-service. Chaque membre est donc réaffecté sur
un vaisseau différent.
Kirk
reçoit ses plus fidèles compagnons dans ses quartiers. Alors qu'il
s'attend à recevoir Scott, c'est Sarek, le père de Spock qui se
présente devant lui. Le vulcain reproche à l'amiral d'avoir
abandonné le corps de Spock sur Genesis, renonçant ainsi à tout
espoir de donner suite à l'existence spirituelle de son fils. Sarek
pénètre alors l'esprit de Kirk, pensant que Spock a uni le sien à
celui de l'amiral mais n'y trouve aucune trace de son fils. C'est
ainsi qu'il apprend de la bouche de Kirk que le Docteur McCoy est
peut-être celui que le vulcain cherche.
L'amiral
décide donc de partir à la recherche de son ami vulcain en
compagnie de ses amis McCoy, Scott, Chekov et Sulu, s'opposant ainsi
à l'interdiction d'utiliser à nouveau l'Enterprise. Subtilisant ce
dernier, l'équipage reconstitué vole donc vers la planète Genesis.
L'amiral
Kirk et son équipage endossent un temps le costume de rebelles afin
de retrouver le plus humain des vulcains.
Mais
entre temps, un oiseau de proie klingon s'approche de l'USS Grissom,
détruisant ce dernier et tuant l'équipage tout entier. Saavik et
David, qui se trouve toujours sur Genesis, ne se doute pas que trois
klingons sont lancés à leur recherche. Lorsque l'Enterprise
approche de Genesis, il ne trouve aucune trace du Grissom et l'amiral
Kirk se demande les raisons du silence entretenu par l'équipage de
celui-ci...
Star
Trek III: A La Recherche De Spock est donc la troisième
adaptation cinématographique adaptée de la fameuse série télévisée
Star Trek. Réalisé par Leonard Nimoy lui-même (Spock),
l'œuvre mêle les ambitions de klingons avides de pouvoir mettre la
main sur Genesis et de dominer la planète du même nom, à l'espoir
mis en œuvre par Kirk et son équipage pour retrouver Spock. On y
retrouve les personnages de David Marcus, le fils de Kirk, ainsi que
celui de Saavik (cette fois-ci interprété par Robin Curtis).
Lorsque ces derniers tombent sur la capsule de Spock, la présence
d'organismes vivants signifie une erreur grossière de scénario. Car
en effet, ces créatures agglutinées contre la paroi métallique de
la torpille rappellent celles enfermées dans l'aquarium du SS Botany
Bay. Alors, si la planète a bien été analysée afin de s'assurer
que nulle trace de vie y est présente, comment se fait-il que ces
bestioles conservées par Khan n'aient pas été repérées?
Le
scénario, partant à priori d'une idée plutôt plaisante, se révèle
quelque peu décevant. Tout d'abord, si les décors ne sont tout de
même pas comparables avec ceux en carton-pâte de la série
originale, ils manquent parfois de réalisme. Quand à l'affrontement
entre Kirk et le commandant klingon Kruge, il n'est pas de la trempe
de celui qui opposait l'amiral à Khan. Déjà, l'intro s'éternise
un peu trop sur les derniers plans du film précédent. Ensuite,
l'histoire mêlant plusieurs intrigues avant de les faire se
rejoindre manque d'enthousiasme. Les pérégrinations de Saavik et
Marcus sont mollassonnes. La bataille entre Klingons et humains
expédiée, et quand à la fameuse cérémonie du Fal-Tor-Pan qui
doit clore la résurrection de Spock, elle est anecdotique. Peut-être
l'un des épisodes cinématographiques les moins réussis. Dernier
point. Mais qui donc se cache derrière le doublage catastrophique de
Chekov, faisant du pauvre homme un castra à fort accent russe?
Nicolas Brémont...
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