"The
Earth Dies Screaming":
La
Terre est victime d'un mal étrange qui décime l'espèce humaine.
Hommes et femmes tombent comme des mouches. Les rues sont jonchées
de cadavres et seuls quelques survivants se regroupent dans un hôtel,
rejoints bientôt par un couple dont la femme attend un enfant. Jeff
Nolan, Peggy et leurs nouveaux compagnons aperçoivent bientôt les
responsables du sort tragique fait à leurs semblables. Deux robots
venus d'une planète inconnue et dont les intentions sont mauvaises.
Capables de décimer l'espèce humaine toute entière, ils possèdent
en outre la faculté de redonner vie à certaines de leurs victimes
afin de les asservir.
La
résistance s'opère parmi les quelques survivants cloitrés dans
l'hotel. Armés, les hommes décident, tour à tour, de veiller jour
et nuit afin de protéger les leurs de tout risque d'attaque de la
part des envahisseurs.
Réalisé
par Terence Fisher, cinéaste d'origine britannique célèbre pour
avoir mis de nombreuses œuvres de la Hammer ("Frankenstein
S'Est Échappé", "Le Cauchemar De Dracula", "Le
Chien Des Baskerville"), "The Earth Dies Screaming"
rappelle dès les premières minutes quelques-uns des plus célèbres
films de l'époque. A commencer par "Le Village Des Damnés"
et ses corps qui jonchent les rues. Sauf qu'ici, il n'est pas
question d'évanouissement mais de mort réelle, le retour à la vie
étant un choix exclusivement dévolu aux envahisseurs. On pense
également au film campé par Charlton Heston "Le Survivant",
qui voit un homme se retrouver seul sur Terre, errant dans les rues
et tentant de s'organiser contre d'étranges humanoïdes surnommés
"La Famille". Enfin, on pense évidemment à "La Nuit
Des Morts-Vivants". Les rares survivants enfermés dans l'hôtel
rappellent ceux du chef-d'œuvre de Romero qui tentaient déjà de
survivre face à l'épidémie, cette fois-ci, d'un genre nouveau.
La
courte durée du film de Fisher empêche l'ennui de s'installer et la
mise en scène, classique mais efficace permet de passer une heure
plutôt agréable en compagnie d'acteur qui font leur travail de
manière honnête. "The Earth Dies Screaming" se révèle
donc être une très bonne série B.
"Shock
Corridor":
Johnny
Barret est un jeune journaliste ambitieux et qui saisit l'occasion de
pénétrer l'univers tourmenté d'un hôpital psychiatrique afin de
résoudre une affaire de meurtre. Rêvant d'écrire à l'issue de son
enquête un roman qui lui offrira le prix Pulitzer il s'offre un
billet pour l'asile avec la complicité d' n psychiatre et de sa
compagne qui se fait alors passer pour une victime d'inceste de la
part de Johnny. Il se fait passer pour fou et commence ses
investigations. A mille lieux d'imaginer la vie d'un asile
psychiatrique, il doit composer avec ses nouveaux "amis",
véritables icônes de la folie sous toutes ses formes, parqués en
un seul lieu, un couloir où la frontière entre les diverses formes
de psychoses sont amalgamées, mélangeant ainsi les folies douces
aux formes les plus graves.
Le problème pour Johnny, c'est qu'à trop vouloir simuler la folie, il finit par devenir fou lui-même. Un état mental qui devient pour lui de plus en plus difficile à maîtriser d'autant plus que les traitements médicaux et les électrochocs ne font rien pour arranger sa situation...
Interprété essentiellement par Peter Breck, le film est un puissant témoignage sur les conditions de vie dans un hôpital psychiatrique. Évidemment, le film datant de 1963, on imagine que depuis les choses ont évoluées mais nous ne sommes pas loin de ces documentaires qui traitent du sujet de la psychiatrie. Est-ce là le signe d'une époque révolue? Il faut l'avouer, le film se révèle assez sobre dans son traitement, du moins, en ce qui concerne la première partie. On n'imagine pourtant pas s'ennuyer puisque l'idée précise du cinéaste, et cela on le devine assez vite, n'est pas de nous plonger dans une banale enquête policière dans un milieu tout à fait singulier mais plutôt de créer un climat angoissant et troubler les consciences sur les conséquences qui peuvent découler d'un séjour prolongé en hôpital psychiatrique. A voir le héros chanceler au fur et à mesure que son internement s'éternise, on peut se demander si ceux qui y sont internés ne finissent pas par devenir eux-même plus fous que le jour où ils y sont entrés.
Samuel Fuller réalise un film extraordinaire et visuellement parfois très impressionnant comme dans cette scène hallucinante durant laquelle le héros délire et voit un orage éclater à l'intérieur même du quartier dans lequel il est interné. Les années ont passé mais le film conserve une modernité qui ravira les curieux de tous poils et les vrais cinéphiles. Un chef-d'œuvre !!!
Le problème pour Johnny, c'est qu'à trop vouloir simuler la folie, il finit par devenir fou lui-même. Un état mental qui devient pour lui de plus en plus difficile à maîtriser d'autant plus que les traitements médicaux et les électrochocs ne font rien pour arranger sa situation...
Interprété essentiellement par Peter Breck, le film est un puissant témoignage sur les conditions de vie dans un hôpital psychiatrique. Évidemment, le film datant de 1963, on imagine que depuis les choses ont évoluées mais nous ne sommes pas loin de ces documentaires qui traitent du sujet de la psychiatrie. Est-ce là le signe d'une époque révolue? Il faut l'avouer, le film se révèle assez sobre dans son traitement, du moins, en ce qui concerne la première partie. On n'imagine pourtant pas s'ennuyer puisque l'idée précise du cinéaste, et cela on le devine assez vite, n'est pas de nous plonger dans une banale enquête policière dans un milieu tout à fait singulier mais plutôt de créer un climat angoissant et troubler les consciences sur les conséquences qui peuvent découler d'un séjour prolongé en hôpital psychiatrique. A voir le héros chanceler au fur et à mesure que son internement s'éternise, on peut se demander si ceux qui y sont internés ne finissent pas par devenir eux-même plus fous que le jour où ils y sont entrés.
Samuel Fuller réalise un film extraordinaire et visuellement parfois très impressionnant comme dans cette scène hallucinante durant laquelle le héros délire et voit un orage éclater à l'intérieur même du quartier dans lequel il est interné. Les années ont passé mais le film conserve une modernité qui ravira les curieux de tous poils et les vrais cinéphiles. Un chef-d'œuvre !!!
"At
The Earth's Core":
Contrairement
aux classiques fusées conçues pour aller dans l'espace, la Taupe a
été créée afin de permettre l'exploration du cœur de notre
planète. C'est dans cette périlleuse aventure vers l'inconnu que se
lancent les deux téméraires acolytes David Innes et le docteur
Abner Perry. Tout se déroule comme convenu. Après que la Taupe ait
pénétré la roche d'une colline, les deux hommes traversent de la
lave en fusion, une région investie par les glaciers ainsi qu'un lac
souterrain. Lorsque la traversée est interrompue, les deux hommes
s'extraient de leur fusée pour constater qu'ils se trouvent dans une
région souterraine où fleurissent d'immense plantes mais où de
terrifiantes créatures rodent à la recherche de proies vivantes.
Echappant de justesse à l'une d'entre elles, David et Abner se
retrouvent à Pellucidar, une cité soumise par les Mahars, de
curieuses créatures ailées et dotées d'un pouvoir de persuasion
qu'il leur permet de contrôler une espèce humanoïde, elle-même
soumettant un village d'humains...
David
et Abner sont arrêtés et se retrouvent dans les rangs des esclaves
mais choisissent de se défendre, contrairement à leurs semblables.
Lors d'une cérémonie, ils assistent à un sacrifice dont les
victimes sont les femmes du village et les bénéficiaires, c'est
fameux Mahars. C'est là que David décide d'intervenir...
Kevin
Connors n'en n'est pas à sa première conquête de territoires
terrestres inconnus puisque un an plus tôt il visite une ile
investie par les dinosaures dans "Le Sixième Continent" et
un an plus tard avec "Le Continent Oublié". "At The
Earth's Core" s'inspire du roman "Au Coeur De La Terre"
de Edgar Rice Burroughs. Si la présence de Doug McClure et de
Caroline Munroe mais aussi et surtout celle de Peter Cushing semblent
promettre une œuvre riche, la déception est au rendez-vous.
Le
film pompe sans vergogne "La Planète Des Singes" réalisé
huit ans plus tôt par Franklin J. Schaffner. L'idée d'une
civilisation humaine retournée à l'état sauvage et rendue esclave
par une armée d'humanoïdes au comportement primaire ne peut en
effet qu'avoir été inspiré par le chef-d'œuvre de ce dernier.
L'intrigue demeure cependant agréable à suivre malgré des
effets-spéciaux qui plombent en permanence le réalisme déjà très
succinct de l'aventure. En effet, les différentes créatures et les
décors de carton-pâte sont ratés et empechent de véritablement
s'impregner de l'environnement dans lequel sont plongés nos héros.
"At The Earth's Core" est donc un film sans grandes
ambitions mais qui se regarde sans véritable déplaisir, une fois.
Pas deux.
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