"Douce
Nuit, Sanglante Nuit":
Le
jeune Billy se rend à l'hospice où réside son grand-père en
compagnie de ses parents lorsque. Une fois isolés l'enfant et le
vieillard, ce dernier explique à Billy que le Père Noël n'offre des
cadeaux qu'aux enfants qui ont été sages et punis tous les autres.
Plus
tard, alors que la famille se trouve sur la route qui mène jusque
chez elle, leur voiture croise un véhicule en panne conduit par le
Père Noël lui-même. En fait, un tueur qui vient d'assassiner un
épicier pour une poignée de dollars. L'homme tire une balle dans la
tête du père de Billy tandis que ce dernier se sauve par la
portière arrière et file se réfugier derrière un bosquet. Il
assiste alors au viol et au meurtre de sa mère.
Interné
dans un orphelinat, Billy tente de survivre à la nuit terrifiante
qu'il a vécu. La mère supérieure est intransigeante devant le
comportement parfois étrange de Billy et le jeune garçon est
terrorisé lorsque arrivent les fêtes de fin d'année.
Dix
ans plus tard, Billy est devenu un jeune homme robuste et l'une des
sœurs de l'orphelinat l'aide à obtenir un travail dans un magasin
de jouets. Billy semble être devenu un homme stable, pourtant,
lorsque Noël arrive, il montre des signes de nervosité
inquiétants...
"Douce
Nuit, Sanglante Nuit" est un slasher comme il en existe par
centaines à la différence que le tueur est tout de suite identifié.
La principale originalité du film est le déguisement du tueur.
Revêtu d'un costume de Père Noël, il semble à priori
insoupçonnable. De nombreux parents n'hésitent pas à faire la
queue dans le magasin où travaille Billy afin de lui porter sur les
genoux, leur précieuse progéniture.
Si
les meurtres demeurent assez avares en matière d'hémoglobine, on ne
peut pas dire que le scénario possède davantage d'originalité
puisque les crimes perpétrés ne sont qu'une resucée de ceux
distillés dans des œuvres légendaires
("Vendredi 13"). Le film se regarde donc comme une
minuscule pellicule sans prétentions. A voir de nuit et en pleine
période hivernale donc, et surtout à éloigner des petits enfants
qui rêvent d'un Père Noël docile et surtout pas sanguinaire.
"Pyromaniac" :
Donnie travaille dans une usine d'incinération des déchets. Il jour, il assiste à un accident durant lequel, l'un de ses collègues est gravement brûlé. Lorsqu'il rentre chez lui, c'est pour constater que sa mère, avec laquelle il a toujours vécu, est morte. Donnie entend des voix qui lui disent qu'elle ne pourra plus lui faire de mal. Qu'il est libre et qu'il peut désormais faire ce qu'il veut. Alors il se met à fumer dans le salon et écoute de la musique très fort. Le jeune homme conserve à l'étage le cadavre de sa mère et, à l'aide des voix qui invoquent la nécessité pour lui de purifier la gente féminine, il construit une pièce ignifugée à l'intérieur de laquelle il attire de jeunes proies afin des les brûler vives.
Commence alors pour Donnie un long périple durant lequel toutes les femmes qui vont croiser sa route vont faire les frais de sa folie...
"Pyromaniac" ("Don't Go In The House") est un petit film d'horreur surtout connu pour son affiche française signée Laurent Melki et qui montre un homme en combinaison et armé d'un lance-flammes. Il s'agit avant tout d'une obscure production horrifique qui fut, à l'époque de sa sortie en vidéo, interdite aux moins de dix-huit ans. Le film fait penser au "Psychose" d'Alfred Hitchcock mais aussi et surtout au "Maniac" de William Lustig. Le titre "Pyromaniac" fait d'ailleurs partiellement référence à ce dernier. Le film suit les méfaits de Donnie sans jamais imposer la moindre enquête policière. On assiste à la lente dégradation psychologique de cet homme qui, enfant, subissait la violence d'une mère qui jouissait de l'entendre hurler lorsqu'elle se saisissait de ses poignets afin de lui brûler les avant-bras au dessus de la gazinière.
Le film a beaucoup moins d'impact que celui de Lustig, et même s'il se révèle parfois morbide, on est loin d'atteindre le malaise. Cependant, si l'œuvre signée Joseph Ellison ne tient pas toutes ses promesses, elle se regarde sans véritable déplaisir.
"It Came From Outer Space":
Alors que John Putnam et Ellen Fields passent une soirée tranquille, c'est en se promenant au clair de Lune qu'ils sont témoins de la chute d'un météore. Dès le lendemain matin, les deux amis se rendent sur les lieux du crash en hélicoptère. Accompagnés du pilote, ils se retrouvent au bord d'un immense cratère encore fumant lorsque John demande à Ellen de l'attendre pendant qu'il se rend au fond du trou. Disparaissant derrière l'épaisse fumée, l'écrivain astronome tombe nez à nez avec non pas un météore mais un vaisseau de forme sphérique. Il semble même à John avoir aperçu une curieuse créature extraterrestre cyclopéenne.
La presse et les autorités se ruent bientôt autour du cratère et de John qui malgré son témoignage laisse son entourage septique...
Le Météore De La Nuit ressemble à beaucoup de films de science-fiction de l'époque. Le héros est encore un bel homme courtisé par une belle jeune femme. Il est le témoin principal de l'évènement, mais, malgré son statut d'astronome, personne ne veut croire ce qu'il prétend avoir vu. Contrairement à d'autres œuvres du genre, l'entité extraterrestre n'est ici pas investie d'une mission destructrice. C'est ainsi l'occasion de démontrer pour le réalisateur Jack Arnold que l'homme, lorsqu'il est confronté à une chose qui lui est inconnue, préfère la détruire que de chercher à la comprendre. Le Météore De La Nuit est une excellente production des années cinquante qui pèche parfois par ses effets-spéciaux mais qui maintient un vrai suspens et un intérêt constant.
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