"Tucker
et Dale":
Tucker
et Dale, deux péquenots vivant dans le trou du cul du monde,
s'apprêtent à prendre possession de la demeure qu'ils viennent
d'acquérir. Mais avant de s'y rendre, il décident d'aller s'acheter
de la bière dans une boutique du coin. Ils y croisent une bande
d'adolescents venus camper dans les bois alentours. Ces derniers,
pleins de préjugés, ne voient dans ces deux hommes vêtus de
frusques que deux bouseux. Tucker et Dale sont pourtant deux très
sympathiques et serviables indigènes. Surtout Dale qui tombe
instantanément sous le charme de la belle Allison.
Chad,
Allison et leurs amis Jason, Naomi et Chloe choisissent un
emplacement pour le campement et le soir venu, décident d'aller se
baigner dans le lac d'à coté. Au même moment, Tucker et Dale
pêchent au bord du lac et remarquent l'arrivée des adolescents.
Lorsqu'Alison se déshabille afin de plonger dans l'eau, elle chute
et se blesse, inconsciente. Tucker et Dale se précipitent alors afin
de lui porter secours mais lorsque les amis de la jeune femme
aperçoivent les deux hommes se saisir de leur amie et la mettre dans
leur embarcation, les préjugés refont surface et ils imaginent le
pire. Les deux samaritains passent alors pour de vulgaires
psychopathes et débute une série de meurtres involontaires qui ne
fait que renforcer les impressions des adolescents...
Tout
comme "Shaun Of The Dead" qui parodiait avec talent les
films de zombies, "Tucker & Dale" s'inspire des
Slashers et des survivals. Ouvertement inspiré du grand classique
"Massacre A La Tronçonneuse", le film se permet, tout en
restant irrésistiblement drôle, de voler bien au dessus d'une
grande majorité des slashers. Tyler Labine et Alan Tudyk
(respectivement Dale et Tucker) sont absolument irrésistibles.
Surtout Dale qui derrière l'apparence d'un doux dingue cache un
personnage vraiment attachant, timide et éprit d'une adorable
adolescente (Katrina Bowden). Les évènements qui vont se succéder
sur un rythme d'enfer vont cependant lui permettre de s'affirmer.
Le
films se révèle particulièrement gore mais l'humour omniprésent
efface l'aspect "dégueu" et l'on s'étonne de ne pas être
choqué par les hectolitres de sang versé durant le film. Les
effets-spéciaux sont d'excellente facture et l'interprétation, si
elle n'a rien d'extraordinaire, est suffisamment convaincante pour
que l'on y croit. Les amateurs s'amuseront de découvrir la demeure
de Tucker et Dale en même tant qu'eux. Suspendus au plafond, on y
découvre les mêmes trophées que ceux du classique de Tobe Hooper.
Un bon petit film à regarder entre amis...
"X-Tro":
Sam
Philips est enlevé par un vaisseau extraterrestre, laissant ainsi sa
femme Rachel s'occuper seule de leur fils Tony durant les trois
années qui suivent. Rachel a refait depuis sa vie avec Joe et est
aidée par la jeune française Analyse. Tony est réveillé toutes
les nuits par d'étranges cauchemars. Lorsqu'un double meurtre est
perpétré par une créature cauchemardesque venue du ciel, Sam
réapparait au même moment. Il retourne chez lui retrouver son fils
Tony et sa femme Rachel.
Joe
n'est plus tout à fait le même homme qu'avant. Depuis qu'il a été
enlevé, il se comporte de manière curieuse. En fait, il est le
fruit de l'étrange créature descendue du ciel et qui s'est
accouplée avec une humaine qui ensuite a donné naissance à un Sam
déjà adulte. Son retour inattendu est finalement accepté par sa
femme et son fils, ce qui n'est pas le cas de Joe et Analise qui se
méfient du nouveau venu. Mais le retour de Sam n'est pas dû au
hasard. En réalité, il est venu rechercher son fils Tony afin de
l'emmener avec lui sur sa nouvelle planète.
"X-Tro"
est un bien curieux film signé Harry Bromley Davenport. Original, le
scénario l'est sans conteste. Concernant les moyens alloués au
métrage, il semblent avoir été limités au vu du résultat final.
Au beau milieu d'une œuvre qui fleure bon le film de science-fiction
crapoteux, le scénario prend un virage totalement délirant avec
l'apparition d'une panthère, d'un clown nain, d'un soldat de plomb
et d'un char miniature tout deux doués d'une vie propre.
Le
film est également teinté d'une touche de vampirisme et semble
avoir été partiellement inspiré par Alien (La fécondation et les
œufs). Les effets-spéciaux, s'ils ne sont pas irréprochables,
demeurent honnêtes, surtout concernant le très étrange
extraterrestre seulement entrevu vers le début du film et qui se
déplace de façon étonnante. "X-Tro" restera sans doute
un souvenir impérissable pour tout ceux qui le découvrirent à
l'époque de sa sortie mais qui ne franchiront jamais le cap d'une
second vision...
"Terminus":
Une
jeune américaine prénommée Gus pilote Monstre,
un camion gavé de technologie et dont l'essentiel du temps est de
parcourir une route dont le but ultime est de rejoindre le Terminus.
Participant
à un jeu, la jeune femme contre les pièges placés sur sa route par
un gamin très précoce, véritable génie et dont la sœur a été
enlevée. Changeant d'itinéraire afin d'éviter toute rencontre avec
des véhicules dirigés à distance par l'enfant, Gus tombe nez à
nez avec une bande de soudards. Ces derniers, qui retiennent la sœur
du petit génie en otage, jettent Gus en prison. Dans sa cellule, Gus
fait la connaissance du Manchot
auquel elle offre la possibilité de fuir à bord de Monstre
afin
qu'il se rende à sa place au Terminus.
Acceptant
le marché, le Manchot
prend
les commande de l'engin et file tout droit avec à son bord une
clandestine qui se trouve être Princesse,
la
sœur du petit génie. En réalité, la course dont le Manchot
a
repris les rennes n'est qu'un leurre servant à dissimuler un projet
beaucoup plus sinistre: Le transport de clones humains à bord d'un
camion qui file lui-même jusqu'au Terminus
afin
de servir les intérêts d'un milliardaire excentrique...
"Terminus"
Fait partie de cette ribambelle de séries Z qui ont vu le jour sur
les cendres d'œuvres américaines à succès. "New-York 1997"
et "Mad Max 2" étant les plus connus de ces derniers. A la
différence d'un grande majorité d'entre elles, le film de
Pierre-William Glenn est français et surtout, interprété par
l'ancienne idole des jeunes, Johnny Hallyday. Si le bonhomme est
entré depuis des décennies dans la légende des rockeurs français,
il demeure un piètre acteur et ce n'est pas son rôle de Manchot
qui fera la différence.
Il
faut dire que le film tente de marcher sur les traces du classique de
George Miller sans jamais parvenir à lui faire de l'ombre. D'abord,
les effets-spéciaux sont de très moyenne facture. L'univers
post-apocalyptique est peu crédible et les situations souvent
grotesques. Hallyday récite pendant qu'une grande majorité des
interprètes se cache derrière des maquillages ridicules qui cachent
la pauvreté des moyens alloués au projet. Les décors rendent mal
l'impression de chaos et la facilité avec laquelle le Manchot
parvient
à se dégager des situations les plus critiques et souvent
improbable. Quand à la fin, elle débarque en forme de queue de
poisson. "Terminus" est donc un film pitoyable qu'il est
cependant possible de regarder jusqu'au bout, ce qui n'est pas le cas
d'une majorité de séries Z.
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