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dimanche 11 août 2024

Dashcam de Rob Savage (2022) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Troisième long-métrage du réalisateur Rob Savage après Strings en 2012 etHost en 2020 dans lequel le contexte se déroulait déjà lors du confinement lié au Covid-19, Dashcam a la particularité de mettre en scène la chanteuse et guitariste du groupe de rock américain Giant Drag Annie Hardy dans son propre rôle. Alors âgée de quarante ans lors du tournage du long-métrage, cette artiste aux paroles aussi vulgaires que celles prononcée durant le récit de ce second long-métrage auquel elle participe quatre ans après Thea Icarus Line Must Die de Michael Grodner est l'héroïne d'un slasher assez peu original. Construit comme il se doit autour d'un événement ''terrifiant'' et fantastique s'étalant sur une courte durée, Annie Hardy s'incarne donc elle-même en touriste américaine désirant échapper à la ''folie'' qui s'est emparée des habitants sur son territoire d'origine depuis l'apparition du Covid-19. La quadragénaire prend l'avion dans un aéroport fantomatique pour atterrir quelques heures plus tard sur le sol britannique où elle va aller retrouver un ancien ami du nom de Stretch (Amar Chadha-Patel) qui depuis s'est mis en couple avec une jeune femme obsédée par l'hygiène (l'actrice Caroline Ward). Complètement perchée, Annie est une influenceuse qui filme en direct le moindre de ses faits et gestes. Suivie par des centaines d'internautes qui vivent seconde par seconde les faits qui se déroulent, à force de se comporter de manière irresponsable, Annie se fait jeter dehors par le couple et s'empare de la voiture de Stretch afin de s'adonner à son hobbies préféré : improviser des textes de chansons à partir de mots proposés par ses followers. Malheureusement pour elle, la soirée ne va pas s'arranger puisqu'en se rendant dans un restaurant abandonné, elle tombe sur la propriétaire qui la supplie de prendre à bord du véhicule une vieille femme à la peau basanée afin de la conduire jusqu'à une adresse précise. À force d'insistance, l'inconnue parvient à convaincre Annie qui accepte alors de transporter celle qui se fait appeler Angela (Angela Enahoro). Une vieille dame don le visage est dissimulé sous un masque de protection respiratoire... Dans son propre rôle, on ne peut pas dire que Annie Hardy apparaisse franchement sympathique.


Que l'on accorde du crédit au fait que la jeune femme se rebelle au sujet du comportement à adopter lors de la vague de Covid-19 ou que sa tendance à tenir des propos particulièrement grossiers durant les soixante-dix sept minutes que dure le récit soit systématique, Dashcam ne donne pas une image très reluisante des complotistes qui finissent à travers son personnage par devenir relativement crispants ! Passé ce détail, ce long-métrage fort heureusement assez court se déroule de nuit, majoritairement à bord du véhicule de Stretch qu'Annie lui a donc volé. Ce dernier la rejoindra d'ailleurs au beau milieu d'un récit visuellement chaotique lors duquel l'on découvrira qu'Angela, la passagère, n'est pas tout à fait la vieille dame tranquille qu'elle semble être. Ponctué de séquences volontairement trash (la vieille femme se chiant dessus), Dashcam entre dans la catégorie des Found-Footage de petite envergure. Celui-ci est effectivement relativement commun, bourré de Jumpscares inefficaces, et surtout filmé comme si le cameraman (ici, en l'occurrence Annie Hardy, laquelle tient dans sa main un smartphone) était attaqué par un essaim de frelons asiatiques. La chanteuse et désormais actrice a beau être mignonne, l'on aimerait parfois qu'elle ferme son clapet quelques instants histoire que l'on puisse profiter d'autre chose que de ses interminables lignes de dialogue, entre vulgarité et discours complotiste. Dashcam est court mais ennuie pourtant si rapidement qu'il paraît durer trente bonnes minutes de plus. D'un point de vue frissons, le film de Rob Savage demeure là encore très inefficace. Le principe est toujours le même et se répète ad nauseam : un moment d'accalmie avant que ne survienne un nouveau Jumpscare suivi d'une course-poursuite entre nos deux principaux personnages et la ''créature'' qui se trouve sur leurs talons. Bref, Dashcam propose une piètre expérience cinématographique en terme d'écriture ou d'épouvante ! On pourra même s'étonner de certaines interventions de la part des followers d'Annie, confirmant si cela était nécessaire le factice de certains éléments. Comme ce sang beaucoup trop rouge pour être crédible... L'on réservera donc le dernier long-métrage de Rob Savage aux fans purs et durs de Found-Footage tandis que les autres risquent de très rapidement s'y ennuyer...

 

 TEASER

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