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mercredi 3 juillet 2024

CYCLE CHARLES BAND - Hideous ! de Charles Band (1997) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Nous nous projetons désormais en 1997 soit six ans après Trancers II. On change ici complètement de genre (ou presque) puisque la science-fiction laisse la place à l'horreur. Ou plutôt, à une comédie horrifique puisqu'il est difficile de voir avec Hideous ! autre chose qu'une pantalonnade. Toujours prompt a piquer des idées aux autres sans en avoir vraiment l'air, Charles Band et son indécrottable maison de production Full Moon Features à laquelle on doit des centaines d’œuvres toutes plus barrées et fauchées les unes que les autres nous proposent avec cette énième proposition un ersatz de Basket Case 3 du réalisateur américain Frank Hennenlotter, troisième volet d'une franchise que les amateurs d'horreur et d'épouvante underground tiennent comme une pierre angulaire du genre. Un classique. Et même, un film culte. Autant dire que Charles Band et son équipe marchent ici sur des braises ardentes, sur du verre pilé, sur un terrain miné... Hideous ! démarre de manière plutôt alléchante. Le grain de l'image semble nous dire que le long-métrage empiète sur les plates-bandes de Lloyd Kaufman et de la Troma Entertainment. Martin et deux de ses collègues travaillent aux abords d'un bassin d'assainissement des eaux lorsque celui-ci pèche pour une énième fois ce qui semble être un détritus organique : en fait, un bébé monstrueux dont les parents ont probablement décidé de s'en débarrasser en le jetant dans leurs toilettes. On s'attendrait presque à voir débarquer le Toxic Avenger de Michael Herz et Lloyd Kaufman et l'entendre revendiquer la paternité de la créature... Laquelle sera, soit dit en passant, scrupuleusement planquée dans une glacière durant un bon moment sans que le spectateur ne puisse découvrir à quoi elle ressemble. Martin s'en empare, la glisse donc dans la boîte réfrigérée en question et part la vendre à Belinda Yost (l'actrice Tracie May), laquelle fait le commerce de ce genre de curiosités qu'elle revend ensuite aux plus offrants. Nopoleon Lazar lui achète la créature pour la modique somme de six-cent cinquante mille dollars mais se la fait voler lors d'un guet-apens orchestré par un certain docteur Lorca (Michael Citriniti) avec la complicité de son assistante Sheila (l'actrice et mannequin de charme Jacqueline Lovell qui d'ailleurs, passera le plus clair de son temps la poitrine et les cuisses à l'air).


Si le visage de Napoleon Lazar évoque invariablement l'un des personnages iconiques de Totall Recall de Paul Verhoeven, c'est parce que le protagoniste est incarné par l'acteur afro-américain Mel Johnson JR. qui dans le classique de la science-fiction signé du réalisateur néerlandais interprétait le rôle du chauffeur de taxi Benny, un mutant mais surtout un traître à sa communauté qui travaillait pour l'immonde Vilos Cohaagen (l'acteur Ronny Cox). Dans Hideous ! il campe un collectionneur spolié qui aux côtés de Belinda Yost, de sa secrétaire Elvina (Rhonda Griffin) et du détective Kantor (Gerard O'Donnell) va se rendre dans le manoir du docteur Lorca. Lequel vient d'ajouter à son importante collection de phénomènes de foire baignant dans du formol l'objet du litige. Malheureusement, pour ce dernier et ses ''convives'' la créature que sa secrétaire a volé à Napoleon Lazar est encore en vie. À l'aide d'appendices sortant tout droit de son crâne, celle-ci se relie à trois autres phénomènes qui reviennent ainsi à la vie et prennent ensemble la fuite. Croyant que Napoelon Lazar lui a volé son ''bien'' par vengeance, le docteur Lorca enferme les nouveaux venus dans une pièce jusqu'à ce qu'ils acceptent d'avouer où se cachent les créatures en question... Hideous ! n'est certainement pas le film du siècle passé, ni de la décennie, ni même de l'année où il est sorti sur le territoire américain (1997), mais rien n'est plus sûr que de dire que l'on passe un très agréable moment de détente. Pas du tout horrifique mais souvent drôle, c'est tout le côté primaire et macho de l'homme qui s'y exprime à travers l'affolante caricature qui est faite du personnage d'Elvira. Blonde jusque dans le plus profond des neurones, Charles Band s'acharne sur elle, lui faisant tenir des propos dont la bêtise n'a pas d'équivalent dans la vie réelle. Un véritable défouloir qui en fait finalement la véritable vedette du film plutôt que les autres protagonistes ou les créatures elle-mêmes. Créées à l'ancienne et au latex par la société d'effets-spéciaux Mark Rappaport Creature fx du nom de son fondateur, ces dernières sont plutôt réussies bien qu'assez peu (et même pas du tout) effrayantes... Un régal...

 

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