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samedi 8 octobre 2022

The Cursed: Dead Man's Prey de Kim Yong-Wan (2021) - ★★★★☆☆☆☆☆☆

 


 

''Écrit par le scénariste du Dernier train pour Busan et Peninsula'' qui, tout les amateurs du genre le savent, sont deux des trois volets de la trilogie zombiesques réalisés par le sud-coréen Yeon Sang-ho. Une valeur sûre qui malheureusement n'est ici qu'aux commandes du scénario puisque la réalisation a été confiée à Yong-wan Kim qui n'avait jusque là réalisé qu'un seul long-métrage en 2018 (Chaem-Pieon) ainsi que la totalité des épisodes de la série Bangbeob, titre original de ce qui allait sortir à l'internationale sous celui de... The Cursed. C'est donc d'une adaptation dont il s'agit ici puisque le film dont il est question s'intitule The Cursed: Dead Man's Prey. N'ayant pas vu la série, je n’émettrai aucun point de vue sur ses qualités ou ses défauts potentiels pour m'en tenir strictement au long-métrage. Enrobé sous des oripeaux proches des deux films réalisés par Yeon Sang-ho en 2016 et 2020,  The Cursed: Dead Man's Prey bénéficie d'une affiche alléchante qui trompe son monde en laissant vaguement imaginer que le film pourrait être une suite éventuelle des deux longs-métrages précités. Ou du moins, dont l'inspiration scénaristique ne serait pas très éloignées des deux appendices de cette brillante trilogie complétée par le film d'animation en forme de préquelle Seoul Station (lequel sortira juste après le premier volet bien que remontant le fil chronologique à travers des événements antérieurs à ceux de Dernier Train...). Toute comparaison s'arrêtant là, force est d'admettre que l'intérêt pour ce nouveau film d'origine sud-coréenne mettant en scène des zombies n'ira pas plus loin que la surprise de découvrir qu'il s'agit en fait de l'adaptation d'une série visible sur la plate-forme Netflix. Si certains s'émeuvent en général assez peu de ce qui y est projeté, The Cursed: Dead Man's Prey confirmera tout le mal que certains pensent (parfois exagérément) de la dite plate-forme. Car en effet, l'on est loin des cannons du genre, qu'ils soient d'origine asiatique ou occidentale !


Le long-métrage de Yong-wan Kim a ceci d'exaspérant qu'il a tendance à exhiber des zombies dont l'attitude s'avère aussi ridicule et improbable que celle des morts-vivants d'une autre série elle aussi disponible sur Netflix : Jigeum Woori Hakkyoneun ou, All of Us Are Dead. Entre les craquements ininterrompus des os des macchabées et leur façon de se mouvoir, la mise en scène aura eu raison de ma patience après seulement... un épisode ! Avec ses zombies encapuchonnés, ses flics qui malgré le risque (avéré) de danger de mort ne dégainent jamais leur arme (notamment lors d'un assaut d'une centaine de clochards et de migrants tous sous le contrôle d'une force ''mystérieuse''), son faux rythme maladroitement accentué par la partition musicale pourtant tonitruante de Dong-wook Kim et son récit décousu, The Cursed: Dead Man's Prey s'avère assez peu satisfaisant. L'attitude des zombies est à minima ridicule. S'agitant de manière improbable comme les personnages d'un manga et adoptant des postures invraisemblables comme à la recherche désespérée de vulgaires exercices de style, le long-métrage est aussi peu attrayant dans son approche visuelle que dans le récit lui-même. Là même où l'on nous expose un antagoniste demandant pour on ne sait quelles raisons (à moins que mes yeux se soient clos d'ennui au mauvais moment ?) au président de s'excuser à défaut de quoi déferlera sur la ville une armée de morts-vivants. Bon, ça n'est pas très exactement exposé ainsi mais ça y ressemble finalement beaucoup. Dans le genre immeuble assiégé, mieux vaut remonter le temps de quelques années en arrière et redécouvrir pourquoi pas, l'excellent The Raid de Gareth Evans. Bon, les zombies n'y sont sans doute pas compris dans l'histoire mais les chorégraphies et les combats y étaient par contre parfaitement exécutés ! The Cursed: Dead Man's Prey est à bannir des planning ciné !



 

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