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samedi 5 mars 2022

Gasoline Alley d'Edward Drake (2022) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Gasoline Alley (rien à voir avec le Comic Strip éponyme créé en 1918 par Frank King ou son adaptation cinématographique datant de 1951 et réalisée par Edward Bernds) est le dernier grand ''chef-d’œuvre'' dans lequel vient tout juste d'apparaître Bruce Willis, acteur déchu depuis bien longtemps de son trône de star du cinéma d'action qui depuis 2020 a tourné autant de films que de purges. Des réalisateurs opportunistes qui usent de l'image de l'ancien John McClane comme d'une vitrine supposée attirer les spectateurs. Et d'une manière générale, la méthode fonctionne puisque Bruce Willis continue à entraîner du monde dans son sillage comme un morceau de viande faisandé excite les mouches ! Dernier méfait signé d'Edward John Drake, Gasoline Alley est l'un des dix longs-métrages qui jusqu'à maintenant sont prévus pour l'année 2022 avec la star américaine. Sur l'affiche officielle, les acteurs Luke Wilson, Devon Sawa et bien entendu, Bruce Willis, lequel est légèrement en arrière-plan tout en étant explosé de manière plus franche que ses deux co-interprètes. Histoire de bien nous faire comprendre que sa présence est au moins aussi importante à l'écran que pour les deux autres acteurs. Sauf que, ben fait, c'est tout le contraire. Plus ça va et plus Bruce Willis s'efface, devient transparent, disparaît... Et pas simplement pour son jeu d'acteur monolithique (un terme qui à force d'être utilisé a des allures de Running gag), mais parce que son temps de présence à l'écran semble tant et si bien compté qu'il se réduit davantage au fil des longs-métrages...


Dans le cas présent, il interprète le rôle du détective Freeman qui aux côtés de son très désagréable collègue Vargas (Luke Wilson) enquête sur la découverte de plusieurs cadavres de sexe féminin. Des prostituées ayant toutes travaillé dans le même bar et retrouvées baignant dans leur sang. Leur principal suspect : Jimmy Jane. Un tatoueur professionnel, propriétaire de la boutique Gasoline Alley soupçonné d'avoir peut-être commis les meurtres puisque a été retrouvé sur les lieux du triple homicide, un briquet noir portant le nom de sa boutique. On le comprend rapidement, la vedette de Gasoline Alley n'est donc pas Bruce Willis mais Devon Sawa qui dans le rôle du tatoueur va se lancer dans la recherche du ou des responsables des trois meurtres dont celui de Star qu'interprète la séduisante actrice russe Irina Antonenko qui après avoir séduit notre héros connaît un sort peu enviable. Le film se transforme alors en une série de courses-poursuites à pieds ou en voiture ponctuées de fusillades ineptes, les événements étant parfois ponctués de scènes invraisemblables. Au titre desquelles une séquence convie Jimmy Jane à pénétrer la demeure d'un certain Frank Flosso (Ash Adams) qui organise une fête exclusivement réservée aux membres des forces de l'ordre. Le hic, c'est que Jayne parvient à s'incruster dans la dite demeure sans montrer patte blanche alors même qu'à l'entrée, un videur du nom de Kaiser (l'acteur Vernon Davis) est chargé de contrôler ceux qui désirent participer aux festivités...


L'auteur des étrons Cosmic Sin et Apex l'année dernière retrouve donc pour la troisième fois Bruce Willis mais ne lui offre toujours pas le rôle qui lui permettrait de remettre le pied à l'étrier. Présent lors de quelques rares séquences ne cumulant qu'une poignée de minutes, l'acteur est de plus très clairement mis au second plan puisque ne répondant majoritairement qu'aux injonctions de son partenaire Luke Wilson. Edward Drake et son scénariste Tom Sierchio (notamment auteur de The Girl Who Invented Kissing qu'il réalisa lui-même en 2017) explore l'univers de la corruption dans la police en tentant vainement d'exposer des flics pourris jusqu'à la moelle. Des artifices utilisés habituellement comme le consommation de drogue et même bien pire, mais qui par exemple en comparaison de l'incroyable Bad Lieutenant d'Abel Ferrara et le formidable Harvey Keitel font malheureusement pâle figure. Au final, l'intrigue de Gasoline Alley se regarde sans grand intérêt. Quant à celles et ceux qui voudraient avant tout retrouver l'un des acteurs fétiches du cinéma d'action des années 80/90, ils peuvent d'ors et déjà passer leur chemin. Bof, bof !

 

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