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lundi 27 décembre 2021

Wrong Turn 6: Last Resort de Valeri Milev (2014) - ★★★★★★☆☆☆☆

 


 

Douze millions de dollars, puis quatre, puis deux (à deux reprises), puis un et demi pour finir en grandes pompes'' en 2014 avec le sixième opus de la franchise Wrong Turn et son million et deux-cent mille dollars de budget. Soit à peu près dix fois moins qu'au démarrage onze ans auparavant. Bien avant de se plonger dans la projection de Wrong Turn 6: Last Resort, forcément, on s'inquiète. Financé au rabais avec moins de billets verts que lors des deux précédents épisodes qui n'étaient déjà pas brillants, on se demande dans quelles mesures le nouveau venu Valeri Milev va réussir l'exploit de faire pire ou, mieux, de sortir la franchise de la fange dans laquelle elle s'est lentement mais inexorablement enfoncée à travers le temps. Devinez qui remontre d'emblée sa trogne, caché derrière l'arbre d'une forêt située dans les Appalaches ? Three Fingers, bien entendu. Apparemment en mal d'inspiration, Wrong Turn 6: Last Resort démarre assez mal puisque le film met en scène des jeunes (pour ne pas changer) et situe son action dans un sanatorium. Autant dire que ce sixième chapitre ressemble tout d'abord sur le papier à un remake du quatrième volet Wrong Turn 4: Bloody Beginnings. Le long-métrage de Valeri Milev aura beau se dérouler bien au sud de Glensville où eurent lieu les événements trois ans auparavant, difficile de ne pas se référer à l’œuvre de Declan O'Brien. Fort heureusement, la comparaison s'arrête là. Pour commencer, bonne nouvelle : le réalisateur bulgare n'a visiblement pas l'intention de répéter les mêmes erreurs que l'américain et choisit de faire appel à une méthode de confection beaucoup plus artisanale en terme d'effets-spéciaux gore. Si les CGI sont omniprésents mais heureusement dans d'infimes proportions, les maquillages eux sont à profusion. Un bon point pour une œuvre qui contrairement aux première apparences n'est pas un simple ''réinterprétation'' du quatrième épisode mais propose en réalité un scénario tout à fait original...


Sans avoir l'outrecuidance d'affirmer que la franchise se termine en beauté, Wrong Turn 6: Last Resort a effectivement l'avantage de proposer des idées neuves au cœur d'un concept usé jusqu'à la corde. Alors que le titre du quatrième volet promettait un retour aux sources tout en concentrant en réalité le concept sur une très courte durée, l'un des aspects les plus intéressant qui n'ait jamais été vraiment abordé lors des précédents volets se situe au niveau des origines de la famille Odets. Mais avec ce sixième opus le bulgare rattrape le temps perdu et nous propose une réponse à cette question plutôt séduisante : d'où viennent véritablement les membres de cette famille que l'on aura très rapidement et objectivement jugée de consanguine ? Valeri Milev apporte une réponse sinon crédible du moins satisfaisante. Entre alors en jeu la question de la pureté du sang. [ATTENTION SPOIL!] : Dans un sanatorium qui sert à accueillir des personnes âgées mais aussi des patients atteints de diverses maladies (ici, le nanisme et l'obésité semblent encore considérés comme au moyen-âge comme des maladies qu'il faut absolument soigner), le scénario de Frank H. Woodward imagine l'arrivée d'un jeune héritier prénommé Danny (Anthony Ilott) d'apparence tout à fait normale, lequel est accueilli ainsi que ses amis par deux étranges gérants qui affirment être de sa famille. Jackson (l'acteur Chris Jarvis, drôlement fagoté) ainsi que la belle Sally (Sadie Katz), lesquels sont eux-mêmes des membres de la famille Odets .


Dans cet épisode est donnée l'occasion au spectateur de croiser toute un clan issu à l'origine de trois familles dont tous les descendants sont atteints de consanguinité. Seuls Sally et Jackson apparaissent tout à fait normaux mais étant frère et sœur, il leur aura fallut trouver un membre de la famille capable de procréer et d'offrir à Sally l'opportunité de donner naissance à une progéniture parfaitement saine ! Et cet homme providentiel, c'est justement Danny [FIN DU SPOIL]. On sort donc avec ce sixième épisode des habituelles poursuites en forêt puisque toute l'intrigue situe son action à l'intérieur même du sanatorium. Ce qui n'empêche absolument pas Wrong Turn 6: Last Resort d'être vraiment crade même s'il s'avère moins régulièrement ponctué de séquences sanglantes que les deux premiers volets qui demeurent deux sommets dans le genre. Jambes écartelées jusqu'à obtention de monstrueuses fractures ouvertes, cuisine à base de viande humaine, doigts coupés, ventre éclatant sous la pression de l'eau projetée par le tuyau d'une borne d'incendie, etc... À dire vrai il y a dans ce sixième opus sans doute moins de meurtres que dans les précédents mais le scénario, sans être un modèle du genre, rattrape certaines séquences manquant clairement d'hémoglobine. Vomi par une grosse majorité des spectateurs, Wrong Turn 6: Last Resort est peut-être cependant le meilleur des six longs-métrages après les deux premiers. À Noter qu'est sorti au début de l'année aux États-Unis et au Canada puis en juin dans notre pays directement en VOD un reboot de la franchise simplement intitulé Wrong Turn (et chez nous sous le titre Détour mortel : La Fondation). Un nouvel opus écrit par le scénariste d'origine Alan B. McElroy, ce qui n'empêche pas le film d'avoir une très mauvaise réputation. Enfin le dernier ?

 

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