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samedi 28 septembre 2019

Doom d'Andrzej Bartkowiak (2005) - ★★☆☆☆☆☆☆☆☆



Alors là, je sais pas quoi dire. Pas quoi écrire. Et encore moins penser tant le spectacle auquel l'on fait face lorsque l'on est mis devant le fait accompli se révèle d'une bêtise plus imposante que tous les muscles des soldats réunis dans cette soupe mélangeant abominablement action et science-fiction dans des décors d'une pauvreté désarmante. Ça n'est certes pas la première fois que le septième art propose une histoire et un contexte aussi pauvres mais lorsque l'on pense aux soixante-dix millions de dollars qui ont été injectés dans cette adaptation de l'un des plus célèbres jeux vidéos, il y a de quoi trouver cela indécent. Si passe encore le peu d'envergure scénaristique du jeu vidéo créé en 1993 par la célèbre société de développement de jeux vidéos ID Software, sur grand écran, il en va autrement. Autant dire que Doom s'adresse à un public averti.

Si l'intrigue se déroule sur Mars, il ne faudra pour autant pas s'attendre à un quelconque space opera ou à une œuvre de l'envergure d'un The Martian réalisé bien des années plus tard par Ridley Scott. Tiens, d'ailleurs, en évoquant celui-ci, Doom peut faire penser à quelques encablures prêt à l'un des classiques qu'il réalisa en 1979. Le chef-d’œuvre de science-fiction et d'épouvante Alien, le Huitième Passager. Et peut-être même encore plus à sa suite qui fut réalisée cette fois-ci par le réalisateur James Cameron sept ans plus tard sous le titre Aliens, le Retour. Le réalisateur polonais Andrzej Bartkowiak convoque à l'occasion de ce qui demeure à ce jour son antépénultième long-métrage, les coursives du long-métrage de Scott et les marines de Cameron. Après ça, Doom se différencie par une approche bourrine, une mise en scène et une écriture exécrables. Incarné par des acteurs ayant la particularité de posséder dans leur grande majorité une arcade sourcilière aussi saillante que leurs lointain ancêtres les homo-sapiens, ces derniers sont de plus affublés (du moins dans notre langue) d'un timbre de voix collant parfaitement à leurs agissements de soldats bas du front !

Agités par une volonté farouche de battre des records en matière de punchlines débilitante, chacun y va de sa phrase assassine puérile, la médaille d'or revenant sans doute au personnage du caporal Dean Portman qu'interprète l'acteur Richard Brake. Un exemple comme un autre qui décrédibilise totalement le récit comme cela est généralement le cas dans ce genre de science-fiction de petite envergure. Et dire que Dave Callaham et Wesley Strick s'y sont mis à deux pour nous pondre un scénario qui pompe également (et honteusement) le chef-d’œuvre de John Carpenter, The Thing. Amateurs de finesse, passez votre chemin. Qu'il s'agisse de l'intrigue, des dialogues ou de la mise en scène, même la touche féminine apportée par l'actrice britannique Rosamund Pike ne parvient jamais à relever le niveau. Les décors sont affreux, minimalistes et baignés d'une lueur bleutée qui à la longue fini par s'avérer usante nerveusement. Visuellement inconfortable, Doom se pare d'une partition musicale indigeste signée par le musicien britannique Clint Mansell, pourtant capable du meilleur lorsqu'il compose notamment pour le cinéaste Darren Aronovsky (Pi, Requiem for a Dream, etc...). Restent quelques passages durant lesquels nos marines dégénérés font la connaissance de créatures techniquement plus ou moins convaincantes. À part cela, Doom est une authentique purge !!!

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