Nirvana : « Concept
philosophique de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme qui
signifie2 « extinction » (du feu des passions, de l'ignorance) ou «
libération » (du saṃsāra, du cycle des réincarnations) ».
Wikipedia.
Nirvana : « Groupe
américain de rock alternatif, figure emblématique du mouvement
grunge, formé en 1987 à Aberdeen, dans l'État de Washington, par
le chanteur-guitariste Kurt Cobain et le bassiste Krist Novoselic ».
Wikipedia.
Ben ouais, j'avais pas forcément envie de me lancer dans une pesante
recherche et d'en synthétiser les résultats. Nirvana,
c'est aussi, et surtout ici, un film italien de 1996, signé par le
napolitain Gabriele Salvatores, auteur d'un peu
moins de vingt long-métrages jusqu'à aujourd'hui. Nirvana,
c'est le vingt-huitième
film interprété par Christophe(r) Lambert. Acteur français né
dans l’État de News-York. Juste entre Hercule
et Sherlock de Jeannot Szwarc et
Arlette
de Claude Zidi. Deux comédies ayant pris en sandwich une œuvre
étrange, visionnaire (ne vous emballez pas), peut-être un peu trop
en avance sur son temps. Ou terriblement en retard. Un film
italien, ça peut ou pas inspirer confiance. Mais un film italien
avec Christophe Lambert, ça peut surtout inspirer, qu'écris-je,
ASPIRER tous les amateurs de nanars, de séries Z, de navets...
Apparemment, l'année précédant la production de son film, le
cinéaste Gabriele Salvatores est allé au cinéma. Au moins une
fois, pour assister à une projection du Strange
Days de Kathryn Bigelow.. Et même
si les récits sont très sensiblement éloignés l'un de l'autre, il
y demeure une même affectivité esthétique.
En
réalité, Nirvana
pioche un peu dans toutes sortes de cultures pour n'en extraire
malheureusement que des matériaux bruts, jamais véritablement
taillés à la mesure des ambitions de l'italien. L'Idiot
aime beaucoup Christophe Lambert. C'est même d'ailleurs la
principale raison pour laquelle il
donne naissance de manière ponctuelle à des articles qui lui sont
consacrés. Il n'est pas impossible qu'apparaissent, toujours de
façon régulière, des critiques mettant en avant des œuvres,
elles, fort réussies, puisqu'il en existe certaines sur lesquelles
nous mériterions tous de nous pencher. Cyberpunk et Hindouïsme
font-ils bon ménage ? Sans doute dans d'autres contrées, mais
pas sur les terres stériles d'un scénario qui se veut complexe tout
en demeurant d'une sécheresse appliquée.
Appliquée
dans sa façon de nous promener dans des décors et lors de
situations fort diverses, je l'avoue, mais dont la construction est
si navrante, que l'on peut se demander comment le film a pu remporter
les prix David di Donatello du meilleur montage et du meilleur son,
et comment le film a pu être nommé au festival de Fantaporto.
Pour ce dernier, l'explication la plus logique nous renvoie
certainement à cette célèbre (et incroyablement niaise)
célébration de la chanson européenne, L'Eurovision.
La nomination de Nirvana
à Fantaporto,
c'est un peu les points engrangés par la France lorsque vient le
tour de la Suisse ou de la Belgique de noter les pays concurrents. Et
vice-versa, bien sûr...
Déjà
que Cricri n''est pas des plus à l'aise dans son rôle, les
dialogues sont d'une puérilité extraordinaire. Certains visuels
demeurent intéressants, mais encore aurait-il fallut qu'ils soient
accompagnés de lignes de textes à leur juste valeur. Nirvana
n'est finalement qu'un petit film de science-fiction, à l'origine
plein de promesses, mais dont la réalisation et l'interprétation
peinent à suivre...
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