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samedi 28 septembre 2019

Nirvana de Gabriele Salvatores (1996)



Nirvana : « Concept philosophique de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme qui signifie2 « extinction » (du feu des passions, de l'ignorance) ou « libération » (du saṃsāra, du cycle des réincarnations) ». Wikipedia.
Nirvana : « Groupe américain de rock alternatif, figure emblématique du mouvement grunge, formé en 1987 à Aberdeen, dans l'État de Washington, par le chanteur-guitariste Kurt Cobain et le bassiste Krist Novoselic ». Wikipedia.

Ben ouais, j'avais pas forcément envie de me lancer dans une pesante recherche et d'en synthétiser les résultats. Nirvana, c'est aussi, et surtout ici, un film italien de 1996, signé par le napolitain Gabriele Salvatores, auteur d'un peu moins de vingt long-métrages jusqu'à aujourd'hui. Nirvana, c'est le vingt-huitième film interprété par Christophe(r) Lambert. Acteur français né dans l’État de News-York. Juste entre Hercule et Sherlock de Jeannot Szwarc et Arlette de Claude Zidi. Deux comédies ayant pris en sandwich une œuvre étrange, visionnaire (ne vous emballez pas), peut-être un peu trop en avance sur son temps. Ou terriblement en retard. Un film italien, ça peut ou pas inspirer confiance. Mais un film italien avec Christophe Lambert, ça peut surtout inspirer, qu'écris-je, ASPIRER tous les amateurs de nanars, de séries Z, de navets... Apparemment, l'année précédant la production de son film, le cinéaste Gabriele Salvatores est allé au cinéma. Au moins une fois, pour assister à une projection du Strange Days de Kathryn Bigelow.. Et même si les récits sont très sensiblement éloignés l'un de l'autre, il y demeure une même affectivité esthétique.


En réalité, Nirvana pioche un peu dans toutes sortes de cultures pour n'en extraire malheureusement que des matériaux bruts, jamais véritablement taillés à la mesure des ambitions de l'italien. L'Idiot aime beaucoup Christophe Lambert. C'est même d'ailleurs la principale raison pour laquelle il donne naissance de manière ponctuelle à des articles qui lui sont consacrés. Il n'est pas impossible qu'apparaissent, toujours de façon régulière, des critiques mettant en avant des œuvres, elles, fort réussies, puisqu'il en existe certaines sur lesquelles nous mériterions tous de nous pencher. Cyberpunk et Hindouïsme font-ils bon ménage ? Sans doute dans d'autres contrées, mais pas sur les terres stériles d'un scénario qui se veut complexe tout en demeurant d'une sécheresse appliquée.

Appliquée dans sa façon de nous promener dans des décors et lors de situations fort diverses, je l'avoue, mais dont la construction est si navrante, que l'on peut se demander comment le film a pu remporter les prix David di Donatello du meilleur montage et du meilleur son, et comment le film a pu être nommé au festival de Fantaporto. Pour ce dernier, l'explication la plus logique nous renvoie certainement à cette célèbre (et incroyablement niaise) célébration de la chanson européenne, L'Eurovision. La nomination de Nirvana à Fantaporto, c'est un peu les points engrangés par la France lorsque vient le tour de la Suisse ou de la Belgique de noter les pays concurrents. Et vice-versa, bien sûr...

Déjà que Cricri n''est pas des plus à l'aise dans son rôle, les dialogues sont d'une puérilité extraordinaire. Certains visuels demeurent intéressants, mais encore aurait-il fallut qu'ils soient accompagnés de lignes de textes à leur juste valeur. Nirvana n'est finalement qu'un petit film de science-fiction, à l'origine plein de promesses, mais dont la réalisation et l'interprétation peinent à suivre...

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