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jeudi 31 mars 2016

Gray Lady Down de David Greene (1978)



Le sous-marin nucléaire Neptune vogue dans les fonds marins du pacifique lorsqu'après avoir fait surface, un cargo le percute violemment, le faisant couler à plus de 1400 pieds de profondeur. Le capitaine du cargo responsable de la catastrophe ordonne qu'un message d'alerte soit lancé en direction des autorités. Le Ministère de la Marine prend la décision de dépêcher sur les lieux un mini sous-marin expérimental commandé par le Capitaine Gates et assisté par Mickey, un soldat de l'armée américaine. Le capitaine Bennett quant à lui est chargé des opérations de sauvetage.

Le Capitaine Paul Blanchard commande le Neptune dont les réserves en oxygène sont estimées à quarante-huit heures. Le sous-marin demeure malheureusement dans une position qui rend délicate toute tentative d'amarrage, de plus, une partie du Neptune est noyée sous les eaux. L'équipage fait bonne figure, auprès d'un commandant qui les rassure sur leur sort. Tout le monde à bord s'organise en attendant les secours mais l'une des écoutilles séparant la salle de commandement aux parties immergées commence à montrer des signes de faiblesse...

La star Charlton Heston qui a déjà derrière lui une solide carrière d'acteur est un habitué des situations difficiles. Habitué des films catastrophes (on a pu le voir dans les classiques 747 en Péril et Tremblement de Terre) c'est lui qui est à la tête du Neptune. Un personnage solide qui montre cependant de manière réaliste ses faiblesses. Gray Lady Down est quasiment une œuvre de huis-clos, la majeure partie des séquences se déroulant à bord du sous-marin. Concernant celles tournées à bord des deux navires de l'Armée américaine, on doit la possibilité au cinéaste David Green de tourner à bord de l'USS Pigeon et l'USS Cayuga, la généreuse autorisation du ministère de la Défense et de la Marine américaine. Les mauvaises langues diront qu'il y a là, l'opportunité de faire de la propagande dissimulée, mais qui sait.

L'essentiel demeurant dans ce récit tragique rappelant des catastrophes alors, passées et à venir, témoignant de la solide constitution mentale d'hommes naviguant sous les eaux profondes d'un océan malgré tous les dangers que cela implique. Et comme les héros ne sont jamais véritablement infaillibles autrement que dans les bandes-dessinées de super-héros, le personnage campé par Charlton Heston fini par douter lui même des chances qu'ont ses hommes de revoir un jour la lumière du soleil. Le rôle de la femme dans Gray Lady Down se cantonne à celui d'épouse. Elle n'est en effet jamais représentée autrement quand l'homme, lui, se retrouve confronté à son statut de mal dominant. Entre un David Carradine auréolé du statut de véritable héro se sacrifiant pour la survie d'une quarantaine d'homme et un Stacy Keach, capitaine et commandant les opérations de sauvetage, le torchon brûle à une ou deux occasions. Mais rien de grave puisque tout rentre dans l'ordre de manière assez efficace. Il ne faut surtout pas égratigner l'image de l'Armée américaine.

Curieusement, et contrairement à des œuvres aussi émotionnellement fortes que le Das Boot de Wolfgang Petersen ou le U-571 de Jonathan Mostow, le climat du film de David Greene n'est pas aussi angoissant que l'on aurait pu croire. Ménageant peut-être un peu trop ses effets, l'inquiétude qui aurait dû normalement s'installer dans l'esprit du spectateur n'est pas aussi prégnante qu'elle l'aurait été si davantage d'événements internes au sous-marin avaient eut lieu. Toutefois, Gray Lady Down demeure quand même un bon film qui fait tout de même pâle figure devant l'excellent L'Aventure du Poséïdon sorti six ans plus tôt. A voir tout de même pour compléter sa collection...

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