Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


mardi 4 décembre 2012

Le BaZaar de l'horreur, de l'épouvante et du fantastique (2)...



"The Earth Dies Screaming":

La Terre est victime d'un mal étrange qui décime l'espèce humaine. Hommes et femmes tombent comme des mouches. Les rues sont jonchées de cadavres et seuls quelques survivants se regroupent dans un hôtel, rejoints bientôt par un couple dont la femme attend un enfant. Jeff Nolan, Peggy et leurs nouveaux compagnons aperçoivent bientôt les responsables du sort tragique fait à leurs semblables. Deux robots venus d'une planète inconnue et dont les intentions sont mauvaises. Capables de décimer l'espèce humaine toute entière, ils possèdent en outre la faculté de redonner vie à certaines de leurs victimes afin de les asservir.
La résistance s'opère parmi les quelques survivants cloitrés dans l'hotel. Armés, les hommes décident, tour à tour, de veiller jour et nuit afin de protéger les leurs de tout risque d'attaque de la part des envahisseurs.


Réalisé par Terence Fisher, cinéaste d'origine britannique célèbre pour avoir mis de nombreuses œuvres de la Hammer ("Frankenstein S'Est Échappé", "Le Cauchemar De Dracula", "Le Chien Des Baskerville"), "The Earth Dies Screaming" rappelle dès les premières minutes quelques-uns des plus célèbres films de l'époque. A commencer par "Le Village Des Damnés" et ses corps qui jonchent les rues. Sauf qu'ici, il n'est pas question d'évanouissement mais de mort réelle, le retour à la vie étant un choix exclusivement dévolu aux envahisseurs. On pense également au film campé par Charlton Heston "Le Survivant", qui voit un homme se retrouver seul sur Terre, errant dans les rues et tentant de s'organiser contre d'étranges humanoïdes surnommés "La Famille". Enfin, on pense évidemment à "La Nuit Des Morts-Vivants". Les rares survivants enfermés dans l'hôtel rappellent ceux du chef-d'œuvre de Romero qui tentaient déjà de survivre face à l'épidémie, cette fois-ci, d'un genre nouveau. 
 
La courte durée du film de Fisher empêche l'ennui de s'installer et la mise en scène, classique mais efficace permet de passer une heure plutôt agréable en compagnie d'acteur qui font leur travail de manière honnête. "The Earth Dies Screaming" se révèle donc être une très bonne série B.


"Shock Corridor":


Johnny Barret est un jeune journaliste ambitieux et qui saisit l'occasion de pénétrer l'univers tourmenté d'un hôpital psychiatrique afin de résoudre une affaire de meurtre. Rêvant d'écrire à l'issue de son enquête un roman qui lui offrira le prix Pulitzer il s'offre un billet pour l'asile avec la complicité d' n psychiatre et de sa compagne qui se fait alors passer pour une victime d'inceste de la part de Johnny. Il se fait passer pour fou et commence ses investigations. A mille lieux d'imaginer la vie d'un asile psychiatrique, il doit composer avec ses nouveaux "amis", véritables icônes de la folie sous toutes ses formes, parqués en un seul lieu, un couloir où la frontière entre les diverses formes de psychoses sont amalgamées, mélangeant ainsi les folies douces aux formes les plus graves.
Le problème pour Johnny, c'est qu'à trop vouloir simuler la folie, il finit par devenir fou lui-même. Un état mental qui devient pour lui de plus en plus difficile à maîtriser d'autant plus que les traitements médicaux et les électrochocs ne font rien pour arranger sa situation...

Interprété essentiellement par Peter Breck, le film est un puissant témoignage sur les conditions de vie dans un hôpital psychiatrique. Évidemment, le film datant de 1963, on imagine que depuis les choses ont évoluées mais nous ne sommes pas loin de ces documentaires qui traitent du sujet de la psychiatrie. Est-ce là le signe d'une époque révolue? Il faut l'avouer, le film se révèle assez sobre dans son traitement, du moins, en ce qui concerne la première partie. On n'imagine pourtant pas s'ennuyer puisque l'idée précise du cinéaste, et cela on le devine assez vite, n'est pas de nous plonger dans une banale enquête policière dans un milieu tout à fait singulier mais plutôt de créer un climat angoissant et troubler les consciences sur les conséquences qui peuvent découler d'un séjour prolongé en hôpital psychiatrique. A voir le héros chanceler au fur et à mesure que son internement s'éternise, on peut se demander si ceux qui y sont internés ne finissent pas par devenir eux-même plus fous que le jour où ils y sont entrés.



Samuel Fuller réalise un film extraordinaire et visuellement parfois très impressionnant comme dans cette scène hallucinante durant laquelle le héros délire et voit un orage éclater à l'intérieur même du quartier dans lequel il est interné. Les années ont passé mais le film conserve une modernité qui ravira les curieux de tous poils et les vrais cinéphiles. Un chef-d'œuvre !!!


"At The Earth's Core":


Contrairement aux classiques fusées conçues pour aller dans l'espace, la Taupe a été créée afin de permettre l'exploration du cœur de notre planète. C'est dans cette périlleuse aventure vers l'inconnu que se lancent les deux téméraires acolytes David Innes et le docteur Abner Perry. Tout se déroule comme convenu. Après que la Taupe ait pénétré la roche d'une colline, les deux hommes traversent de la lave en fusion, une région investie par les glaciers ainsi qu'un lac souterrain. Lorsque la traversée est interrompue, les deux hommes s'extraient de leur fusée pour constater qu'ils se trouvent dans une région souterraine où fleurissent d'immense plantes mais où de terrifiantes créatures rodent à la recherche de proies vivantes. Echappant de justesse à l'une d'entre elles, David et Abner se retrouvent à Pellucidar, une cité soumise par les Mahars, de curieuses créatures ailées et dotées d'un pouvoir de persuasion qu'il leur permet de contrôler une espèce humanoïde, elle-même soumettant un village d'humains...

David et Abner sont arrêtés et se retrouvent dans les rangs des esclaves mais choisissent de se défendre, contrairement à leurs semblables. Lors d'une cérémonie, ils assistent à un sacrifice dont les victimes sont les femmes du village et les bénéficiaires, c'est fameux Mahars. C'est là que David décide d'intervenir...


Kevin Connors n'en n'est pas à sa première conquête de territoires terrestres inconnus puisque un an plus tôt il visite une ile investie par les dinosaures dans "Le Sixième Continent" et un an plus tard avec "Le Continent Oublié". "At The Earth's Core" s'inspire du roman "Au Coeur De La Terre" de Edgar Rice Burroughs. Si la présence de Doug McClure et de Caroline Munroe mais aussi et surtout celle de Peter Cushing semblent promettre une œuvre riche, la déception est au rendez-vous.


Le film pompe sans vergogne "La Planète Des Singes" réalisé huit ans plus tôt par Franklin J. Schaffner. L'idée d'une civilisation humaine retournée à l'état sauvage et rendue esclave par une armée d'humanoïdes au comportement primaire ne peut en effet qu'avoir été inspiré par le chef-d'œuvre de ce dernier. L'intrigue demeure cependant agréable à suivre malgré des effets-spéciaux qui plombent en permanence le réalisme déjà très succinct de l'aventure. En effet, les différentes créatures et les décors de carton-pâte sont ratés et empechent de véritablement s'impregner de l'environnement dans lequel sont plongés nos héros. "At The Earth's Core" est donc un film sans grandes ambitions mais qui se regarde sans véritable déplaisir, une fois. Pas deux.
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...