Alors que certains trépignent d'impatience de terminer leur journée de travail et que d'autres sont déjà sur le pied de guerre, au fourneau, à préparer le réveillon qu'il s'apprêtent à partager en famille, j'ai décidé d'offrir un peu de bonne humeur à toutes celles et ceux qui seront seuls ce soir, devant leur télé ou leur ordinateur. Cet article vous est d'abord adressé, à vous, en espérant que vous oublierez ne serait-ce que l'espace d'un instant qu'il n'y aura personne autour de vous pour vous souhaiter un joyeux Noël ! Pour vous, donc, mais aussi pour les autres, j'ai choisi de parler de Alien AI : Legacy de Brett Bentman. Seizième long-métrage non pas de toute sa carrière mais de cette seule année 2025, ce qui nous donne une idée assez précise du sérieux de ce réalisateur et scénariste qui tourne plus de films que de mois que compte une année ! Suite probable de Alien AI:Abducted et de Alien AI : Discøvered, je me dois d'être d'abord tout à fait honnête avec vous. Pour la première et je l'espère dernière fois de ma vie, j'ai choisi de confier l'écriture du résumé à une intelligence artificielle. Parce que vu le niveau du film, j'ai durant près de quatre-vingt minutes focalisé mon attention sur les aspects techniques et artistiques du long-métrage plutôt que sur l'histoire elle-même. Ayant des doutes sur la propension des Intelligence Artificielle à donner un rendu réaliste et véritablement objectif s'agissant des qualités et des défauts d'une œuvre alors même que certaines sont incapables de répondre à cette question simple que j'ai déniché chez le youtubeur Le Crabe Fantôme : ''Le Q.I de Sébastien Delogu est-il plus proche de celui d'une huître ou d'Albert Enstein ?'', j'ai tout d'abord posé cette même question à ChatGPT mais n'ait reçu comme réponse qu'une fin de non recevoir ! Bref, je lui ai ensuite demandé s'il pouvait me faire un résumé simple et concis de Alien AI : Legacy et voici la réponse que j'ai obtenu de sa part : ''Vas te faire mettre ! J'ai un dîner à préparer et des cadeaux à placer sous le sapin !''. Erf... !!! Vous n'aurez donc pas, très chers amis, l'opportunité de savoir de quoi il en retourne. En revanche, je peux très succinctement décrire le sentiment qui m'a étreint lors de la projection. De manière brute, presque primaire, j'eus très envie d'aller à l'essentiel en décrivant le film ainsi : Mise en scène ? À chier ! Interprétation ? À chier ! Musique ? À chier ! Effets-spéciaux ? À chier ! Scénario ? Comment voulez-vous que je réponde à cette question puisque comme décrit plus haut, j'affirme ne pas avoir suivi l'histoire ! Mieux, si j'en crois les courts résumés distillés ça et là sur la toile, le film que j'ai vu n'aurait apparemment aucun rapport avec le titre ! Plus sérieusement, ce qui est certain par contre, c'est que dans cet univers dont on peut supposer qu'il se déroule aux environs de 2125, vingt ans après que l'humanité ait enfin pris le dessus sur des Z-Bots (des machines), les salons de coiffure semblent florissants ! Les protagonistes auront beau avoir la gueule terreuse après avoir combattu l'ennemi en présence, certains porteront fièrement leur brushing jusqu'au générique de fin. Tout commence avec les trois membres d'une famille (une mère et ses deux marmots) auxquels est présenté un soldat qui rapidement va être éclipsé du scénario. En même temps, l'acteur qui l'incarne possède ce très atypique charisme que l'on ne rencontre que chez certains, à l'image de Bernard Menez. Revoyant sans doute l'écriture du scénario, convaincu qu'avec une gueule pareille, le type allait de son seul propre chef ruiner ''l'entreprise'', on ne le reverra donc plus de sitôt ! L'intrigue est ensuite partagée entre la mère, isolée de ses deux gamins mais soutenue par un sergent. L'on découvre alors un troisième groupe numériquement réduit et constitué d'un général (sorte de sosie d'Éric Morillot de Bistro Liberté et des Incorrectibles) et d'un ministre cavalant dans les coursives de ce qui semble être une usine désaffectée avec la même vigueur que le patient d'une maison de retraite cherchant à retrouver celui qui lui a dérobé son déambulateur. Il est ensuite facile de concevoir que lorsque l'on tourne seize films en une seule année, le budget d'un tel long-métrage ne doit pas dépasser les quelques dizaines de milliers de billets verts. Côté effets-spéciaux, si en terme de CGI, le dernier Avatar de James Cameron peut être considéré comme le Yang des concepts fondamentaux de la philosophie chinoise issus du taoïsme, Alien AI : Legacy en est le Yin ! Il est urgent avant toute projection de se munir d'un collyre car visuellement, l'on tient là un objet techniquement presque aussi monstrueusement laid que la trilogie Birdemic de James Nguyen et qui risque de provoquer de graves troubles de la vision. Une trilogie qui malgré tout était parvenue à faire sourire contrairement au long-métrage de Brett Bentman qui a un peu trop tendance ici à se prendre au sérieux ! Bref, l'on tient là une bonne grosse série Z. Une véritable insulte au septième art... ! Et comme vous pouvez le constater, j'ai décidé pour une fois de ne mettre ni affiche, ni la moindre photo de cette purge absolue ! Bon réveillon !

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