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vendredi 18 octobre 2024

The Ultimate Thrill de Robert Butler (1974) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

Alors là... Je sais pas quoi dire... Ou plutôt écrire... sans faire dans la redondance lorsqu'il s'agit d'énumérer tout ce qui ne va pas dans une œuvre cinématographique ou télévisuelle. Rien de véritablement laborieux ou de pénible à retranscrire sur papier numérique bien que les mots finissent par peiner à sortir tant on voudrait qu'ils changent du verbiage habituel. Seule solution : un dictionnaire des synonymes ! Mais au fond, je me demande si The Ultimate Thrill de Robert Butler en mérite autant. Le réalisateur a-t-il de son côté pris soin de préserver les spectateurs du dénuement que représente la quasi totalité de cette œuvre réalisée en 1974 ? Réponse : NON ! C'est avec un certain amusement que je découvrais récemment The Computer Wore Tennis Shoes et sa suite Now You See Him, Now You Don't , deux comédies de science-fiction réalisées elles-mêmes par Robert Butler et mettant en scène l'acteur Kurt Russell alors âgé de 18 puis de 21 ans. C'est donc confiant et optimiste que j'envisageais il y a un peu moins de quatre-vingt dix minutes de passer un agréable moment devant The Ultimate Thrill dont le titre français Haute tension n'a évidemment rien à voir avec le film éponyme d'Alexandre Aja. Non, nous sommes ici davantage face à un thriller relativement médiocre et dont l'idée de départ s'avérait pourtant plutôt séduisante. Mais entre ce que pouvaient avoir à proposer les scénaristes John McGinn et John Rester Zodrow et ce qu'en a fait au bout du compte le réalisateur, la distance qui sépare une bonne idée du résultat affiché à l'écran peut s'avérer être comme ici, aussi profond qu'un gouffre ! Imaginez, la délicieuse actrice, mannequin et chanteuse suédoise Britt Ekland en train de côtoyer l'une des plus grandes stars du Soap Opera Eric Braeden (oui, oui, le Victor Newman des Feux de l'amour). Un couple à l'image, idyllique pourrions-nous penser dans les tout premiers instants. Jusqu'à ce que LUI révèle sa véritable personnalité.... Enfin.... son personnage, vous l'aurez compris. Un homme d'affaire implacable, tyrannique dont les fondements de la personnalité reposent sur une certaine forme de psychopathie.


Aussi monolithique qu'au sein de l'interminable Soap Opera qui le rendit célèbre auprès des ménagères de moins de cinquante ans, Eric Braeden incarne donc Roland Parlay, individu très méfiant vis à vis de son épouse Michele qu'il laisse pourtant seule dans leur luxueux chalet situé au cœur de montagnes enneigées. Sans aller jusqu'à le comparer au célèbre Jean-Claude Dusse des Bronzés de Patrice Leconte, Robert Butler met tout d'abord en scène un individu (Michael Blodgett dans le rôle de Tom) dont l'assurance et la lourdeur sont si pesantes que l'on attend ce moment fatidique où l'époux de la jolie blonde de service remettra les pendules à l'heure. Le beauf dans toute sa splendeur, un peu trop sûr de son charme mais qui finira par fermer sa grande bouche lorsque son visage viendra embrasser le pare-brise d'un hélicoptère piloté par Roland Parlay. Soit-dit en passant, ce dernier, est un touche à tout. Pilote d'hélicoptère, donc. Pratiquant le deltaplane, maniant les armes à feu et le tir à l'arc, le bonhomme n'est pas un manchot... Mais alors, cette attitude rigide du type qui semble avoir posé son arrière-train sur un balais à chiotte, c'est vraiment pas possible...En même temps, nous justifierons le jeu figé d'Eric Braeden par l'expression corporelle de l'acteur qui tente de retranscrire la personnalité et l'attitude du sociopathe que cache son personnage. En vrai pervers, le bonhomme dessoude ses congénères de sexe masculin dès qu'il les soupçonne d'avoir des vues sur son épouse. Si dans certains cas cela peut se comprendre, dans celui de Roland, pas vraiment. Vu que cette chasse à l'homme à laquelle il s'adonne est comparable à celle que pratiquait avant lui un certain général Zaroff dans la nouvelle du scénariste et écrivain américain Richard Connell, The Most Dangerous Game.On comprend assez rapidement que les soupçons d'adultère ne sont qu'un prétexte pour partir en chasse et assassiner les prétendants supposés de son épouse. Aussi désespérant qu'une soirée passée seul devant une émission animée par Arthur ou Laurent Ruquier, The Ultimate Thrill de Robert Butler aligne en outre d'interminables séances de ski sur fond de musique tournant en boucle (parfois typées ''films pornos'') signée du compositeur Ed Townsend. À noter que la version que j'eus entre les mains fut issue d'une vieille VHS fatiguée des éditions RCV (ou Regie Cassette Vidéo) datant des années quatre-vingt et dont la durée n’excéda pas les quatre-vingt deux minutes. Sachant que la version intégrale de The Ultimate Thrill aligne les cent-dix minutes, je n'aurai jamais le (dé)plaisir de savoir si les scènes auxquelles je n'ai pas eu accès auraient pu améliorer le confort de visionnage ou au contraire rendre pire encore l'expérience...

 

2 commentaires:

  1. Je sais bien qu'on a tout loisir d'aller par nous-mêmes à la recherche des bandes-annonces des films que tu chronique mais c'est aujourd'hui que je me dis que tu n'en mets jamais en ligne en fin d'article... :-)

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  2. Tu as parfaitement raison. Je vais y réfléchir.

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