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samedi 13 septembre 2025

Lake Placid 2 de David Flores (2007)





Alors qu'est morte Delores Bickerman, la vieille dame qui vivait aux abords du lac de Lake Placid et qui nourrirait toute une famille d'énormes crocodiles, la paix semble avoir été retrouvée. Pourtant, lors de prélèvements effectués par deux écologistes, l'un d'eux meurt entre les crocs d'un saurien. Les œufs d'une femelle qui depuis les précédents événements ont eu le temps d'éclore ont donné naissance à plusieurs crocodiles aux proportions gigantesques. Après l'écologiste, c'est au tour de trois jeunes adultes d'être attaqués par la famille de reptiles. Puis au fils du shérif Riley, Scott, qui vient tout juste de se faire de nouveaux amis avec lesquels il a accepté de partir vers le lac malgré l'interdiction de son père.
Riley, aidé par sa son ex-femme Emma, Struthers, un chasseur lourdement armé, et son assistant Ahmad, va tout tenter pour déloger et tuer les quatre crocodiles qui font des ravages dans le coin. Il va même s'adjoindre l'aide de Sadie Bickerman, la sœur de Delores...

Huit ans après  Lake Placid premier du nom, le cinéaste américain Steve Miner laisse la place à David Flores dont il s'agit ici du quatrième long-métrage. Exit Bill Pullman, Bridget Fonda ou Brendan Gleeson. Désormais, on retrouve à l'écran l'acteur John Schneider rendu célèbre pour ses rôles de Bo Duke dans la série Shérif, Fais-Moi Peur et de Jonathan Kent dans Smallville. Lake Placid 2 est de loin, bien moins affriolant que son aîné. On sent bien que du statut de film cinéma du premier volet, on est passé à un téléfilm dont le budget a été rogné. Exit également l'époustouflant travail sur l'animatronic du spécialiste des effets-spéciaux Stan Winston.


Lake Placid 2 est bien dans l'air du temps et mise tout sur les CGI qui, soit dit en passant, sont d'une médiocrité stupéfiante. L'intégration des crocodiles dans les décors est tellement visible qu'elle décrédibilise l'ensemble des mises en situation. Impossible donc d'éprouver le moindre sentiment d'angoisse. Une impression accentuée par le choix d'y joindre une bonne grosse louche d'humour qui, cette fois-ci, génère un véritable sentiment de sympathie et évite à Lake Placid 2 de tomber dans l'ennui.
Les jeunes adultes sont une nouvelle fois représentés sous les traits de bouseux de la campagne, ce qui titille notre désir de les voir finir entre les mâchoires des sauriens. On pourra reprocher à David Flores sa manière d'aborder les scènes horrifiques. Car non content de parsemer son œuvre de quelques scènes gore (de manière générale représentées par des membres arrachés), il effectue des « cuts » assez gênants qui se produisent lors des contacts entre les bêtes et leurs proies. Comme si la censure était passée par là alors que certains passages témoignent pourtant de la grande « liberté d'expression » du cinéaste.

Le cinéaste tente d'émoustiller les esprits toujours avides « d'expressions corporelles » en nous montrant quelques jolies paires de seins appartenant à de jeunes femmes prenant un temps fou pour ôter leurs vêtements. Sans doute pour laisser aux lubriques, le temps de se rincer l’œil. Au final, et même s'il ne renouvelle pas le genre, Lake Placid 2 apprivoise son public. Avare en prouesses techniques, il ne mérite cependant pas les notes désastreuses que certains lui ont octroyé. Pas un chef-d’œuvre, pas même un bon film, mais sûrement pas un navet non plus...

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