Alors qu'est morte
Delores Bickerman, la vieille dame qui vivait aux abords du lac de
Lake Placid et qui nourrirait toute une famille d'énormes
crocodiles, la paix semble avoir été retrouvée. Pourtant, lors de
prélèvements effectués par deux écologistes, l'un d'eux meurt
entre les crocs d'un saurien. Les œufs d'une femelle qui depuis les
précédents événements ont eu le temps d'éclore ont donné
naissance à plusieurs crocodiles aux proportions gigantesques. Après
l'écologiste, c'est au tour de trois jeunes adultes d'être attaqués
par la famille de reptiles. Puis au fils du shérif Riley, Scott, qui
vient tout juste de se faire de nouveaux amis avec lesquels il a
accepté de partir vers le lac malgré l'interdiction de son père.
Riley, aidé par sa son
ex-femme Emma, Struthers, un chasseur lourdement armé, et son
assistant Ahmad, va tout tenter pour déloger et tuer les quatre
crocodiles qui font des ravages dans le coin. Il va même s'adjoindre
l'aide de Sadie Bickerman, la sœur de Delores...

Lake
Placid 2 est bien dans l'air du
temps et mise tout sur les CGI qui, soit dit en passant, sont d'une
médiocrité stupéfiante. L'intégration des crocodiles dans les
décors est tellement visible qu'elle décrédibilise l'ensemble des
mises en situation. Impossible donc d'éprouver le moindre sentiment
d'angoisse. Une impression accentuée par le choix d'y joindre une
bonne grosse louche d'humour qui, cette fois-ci, génère un
véritable sentiment de sympathie et évite à Lake
Placid 2 de tomber dans l'ennui.
Les
jeunes adultes sont une nouvelle fois représentés sous les traits
de bouseux de la campagne, ce qui titille notre désir de les voir
finir entre les mâchoires des sauriens. On pourra reprocher à David
Flores sa manière d'aborder les scènes horrifiques. Car non content
de parsemer son œuvre de quelques scènes gore (de manière générale
représentées par des membres arrachés), il effectue des « cuts »
assez gênants qui se produisent lors des contacts entre les bêtes
et leurs proies. Comme si la censure était passée par là alors que
certains passages témoignent pourtant de la grande « liberté
d'expression » du cinéaste.
Le
cinéaste tente d'émoustiller les esprits toujours avides
« d'expressions corporelles »
en nous montrant quelques jolies paires
de seins appartenant à de jeunes femmes prenant un temps fou pour
ôter leurs vêtements. Sans doute pour laisser aux lubriques, le
temps de se rincer l’œil. Au final, et même s'il ne renouvelle
pas le genre, Lake Placid 2
apprivoise son public. Avare en prouesses techniques, il ne mérite
cependant pas les notes désastreuses que certains lui ont octroyé.
Pas un chef-d’œuvre, pas même un bon film, mais sûrement pas un
navet non plus...
C'est vrai que si on se base sur la troisième photo, c'est très mal fait...
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