Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


dimanche 9 janvier 2022

Les Tuche 4 d'Olivier Baroux (2021) - ★★★☆☆☆☆☆☆☆

 


 

L'année 2022 commence mal. 1Er janvier. Premier jour de l'année. Première comédie ratée. À dire vrai, et pour être tout à fait honnête, un film datant de 2021. Presque du siècle dernier si l'on tient compte du ringard qui mine le récit de la première à la dernière seconde. Fallait pas s'attendre à autre chose de la part d'Olivier Baroux qui avec Les Tuche 4 insiste une fois de plus sur ses personnages ultra-caricaturaux. Jean-Paul Rouve que l'on a connu en meilleure forme durant sa collaboration avec les anciens membres de la troupe Les Robins des Bois ne retrouve pas le génie des personnages qu'il incarnait alors. Elle est loin l'émission Radio Bière-Foot (la radio de la bière et du foot à la télé). Disparu Monsieur Orange... Même le Jeff du premier volet de la franchise que l'on pouvait encore raisonnablement apprécier ne fait plus que se singer lui-même. Et dire que l'on risque de les revoir tous, les membres de la famille originaire de Bouzolles, dans un futur cinquième volet. Mais que les fans (s'il en reste) de Jeff, de Cathy, de Stéphanie, de Wilfried et de Donald se rassurent. Les Tuche 4 n'atteint tout de même pas les tréfonds de l'ignominie dans lesquels se vautrèrent notamment la purge de Michèle Laroque, brillantissime de 2017, Francis Gnibre et Eric Carrière avec leur daubesque Les Municipaux, trop c'est trop ! l'année suivante ou encore Nicolas Benamour et son infâme Mystère à Saint-Tropez en 2021. Ce qui ne justifiera cependant pas pour autant les piètres qualités du long-métrage d'Olivier Baroux pourtant parfois capable de proposer de bonnes surprises comme L'italien en 2010. Il va bien falloir qu'un de ces jours l'acteur-réalisateur pense à mettre un terme à cette trop longue saga familiale qui ne fait malheureusement plus rire grand monde (en dehors de quelques spectateurs s'esclaffant sporadiquement)... 

 

Dans cette nouvelle séquelle, Jeff et sa famille vont accueillir la sœur de sa bien-aimée. Une Maguy qu'interprétera Isabelle Nanty désormais dans un double-rôle. Nouveau venu, l'acteur Michel Blanc dans le rôle de son époux Jean-Yves qui plutôt que de relever une sauce plutôt fade apparaît plutôt inconsistant. Presque aussi peu disposé à apparaître à l'image que son personnage semble être gêné de vivre. Jeff et ce dernier ne s'entendant plus vraiment depuis que le second a osé couper l'herbe sous le pied du premier lors d'une vente aux enchères dix ans auparavant, on se retrouve devant l'un de ces films confrontant deux individus se détestant copieusement traité sous le ton de l'humour. Enfin........ en théorie. Car concernant les rires, comme déjà décrit au dessus, ceux-ci sont aux abonnés absents. Se déroulant l'approche des fêtes de fin d'année, Tuche 4 n'apporte rien. N'innove jamais. Le film évoque la confrontation entre une grosse entreprise de vente et de distribution (l'ombre d'Amazon n'est pas loin) et une petite boite reconvertie dans la fabrication de jouets de Noël. Si l'idée est bonne bien qu'éculée, son exécution est par contre totalement bâclée. Ce moment terriblement jouissif lors duquel le petit dévorait le géant entre Eddie Vuibert/Richard Anconina et Denis Vierhouten/Daniel Prévost dans La vérité si je mens 2 est ici résumé à très peu de chose. Comme un cahier des charges qui aurait été imposé et que le réalisateur et ses quatre scénaristes (!!!) se seraient chargés de mettre en scène de la manière la plus insignifiante qui soit... 

 

Si en théorie Michel Blanc aurait dû apporter une valeur ajoutée au film, il n'en est rien. Presque effacé, il interprète un personnage odieux et opportuniste comme le cinéma en a charrié tant avant lui. Une resucée sans saveur. Un humour, des répliques et des attitudes qui tournent désormais en boucle et vide depuis les origines de la franchises remontant tout de même douze ans en arrière. Olivier Baroux profite de la période pour nous pondre un conte de Noël pour beaufs (ceux qui aiment danser sur La danse des Canards ou sur les chansons de La Compagnie Créöle risquent d'apprécier) dans lequel apparaît également François Berléand dans le rôle de Pierre Noël (Je sais, je sais...) qui au mieux enchantera les plus jeunes d'entre nous. Mais à choisir, si vous voulez vraiment prendre votre pied devant une comédie familiale sur le thème de Noël, préférez redécouvrir l'excellent Santa & Cie de (et avec) Alain Chabat... Bon allez, j'avoue... J'ai rigolé... Une fois... Et très franchement. Lors de la séquence qui, fruit du hasard, sort totalement du contexte du film pour nous replonger dans ces fausses pubs qu'étaient capables de mettre en scène les Nuls et Les Inconnus il y a longtemps de cela. Mais trente seconde de rire sur un peu plus de cent minutes, ça fait quand même mal au porte-monnaie...

1 commentaire:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...