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samedi 19 juin 2021

The Howling (Hurlements) de Joe Dante (1981) - ★★★★★★★☆☆☆

 


 

Célèbre présentatrice d'un journal télévisé de Los Angeles, Karen White est pourchassée par le tueur en série Eddie Quist (l'acteur Robert Picardo qui interpréta notamment l'hologramme médical d'urgence dans la série télévisée de science-fiction Star Trek: Voyager). Après avoir accepté de le rencontrer avec la discrète complicité de la police, Karen retrouve le tueur dans un peep-show. Agressée par l'individu, ce dernier est abattu par la police. Traumatisée par l'événement et atteinte d'amnésie, la journaliste est conviée à témoigner devant la caméra de l'événement qu'elle vient de vivre mais n'y parvient pas. Tétanisée, elle demeure incapable de prononcer le moindre mot. Sur les conseils de son thérapeute, le docteur George Waggner (l'acteur Patrick Macnee, surtout connu pour avoir interprété le personnage de John Steed dans la série télévisée britannique Chapeau melon et bottes de cuir), Karen accepte de se rendre dans une communauté isolée à la campagne afin de prendre un peu de repos. Accompagnée par son époux Bill (l'acteur Christopher Stone qui tournera deux ans plus tard dans Cujo de Lewis Teague, adaptation éponyme du roman de Stephen King), la jeune femme s'y sent très rapidement mal à l'aise. Déconnectée de sa vie de citadine, il n'en demeure pas moins que la jeune femme continue à faire d'horribles cauchemars. Bientôt, l'attitude de Bill change. Repoussant les avances de Karen, il lui arrive en outre de disparaître en pleine nuit afin de rejoindre Marsha (l'actrice Elisabeth Brooks dont Marsha sera son premier véritable rôle sur grand écran, l'actrice ayant surtout tourné pour la télévision américaine) qui n'est autre que la propre sœur d'Eddie Quist, le tueur en série, lequel vient en outre de disparaître de la morgue où son corps était entreposé jusque là. De plus, aux alentours de la communautés, plusieurs cadavres de vaches son découvertes éviscérées...


Parmi la longue lignée de films consacrant leur sujet au phénomène des loups-garous et donc à la lycanthropie, The Howling (Chez nous sorti sous le titre Hurlements) demeure parmi les deux ou trois plus grandes réussites du genre. Ce film signé par l'un des spécialistes dans les domaines du fantastique, de l'horreur et de l'épouvante Joe Dante sort la même année qu'un autre grand classique du genre, Le loup-garou de Londres de John Landis dont les effets-spéciaux de transformation mécaniques signés par l'un des spécialistes en la matière, Rick Baker (qui recevra le tout premier Oscar des meilleurs maquillages en 1982), sont parmi les meilleurs de l'époque, les CGI demeurant encore inenvisageables. Rick baker sera d'ailleurs une nouvelle fois de la partie sur Hurlements puisqu'aux côtés d'un autre spécialiste des effets-spéciaux de maquillages, le célèbre Rob Bottin, il sera à l'origine des transformations du long-métrage de Joe Dante. Peut-être un chouilla en deçà de ceux du long-métrage de John landis, ceux de Hurlements demeurent tout de même très appréciables, même de nos jours ou le tout numérique est devenu la norme. Le film obtient au festival international du film fantastique d'Avoriaz de l'année 1981, le très envié prix de la critique. Un prix hautement mérité pour une œuvre qui manie autant l'humour que l'épouvante...


Si ce dernier semble plus évident à cerner au premier abord, Hurlements n'en est pas moins doté d'un certain cynisme. Joe Dante et ses deux scénaristes John Sayles et Terence H. Winkless qui s'inspirent ici du roman de l'écrivain américain Gary Brandner The Howling (notamment paru chez nous dans la cultissime collection Gore de chez Fleuve Noir) en profitent pour aborder le couple et les dangers d'éventuelles rencontres. Personnifiées ici par la relation particulièrement bestiale que vont entretenir l'époux même de Karen White (qu'interprète avec beaucoup de sensibilité l'actrice Dee Wallace qui retrouvera Christopher Stone sur le tournage de Cujo deux ans plus tard mais qui débuta pratiquement sa carrière au cinéma dans le domaine de l'horreur avec le shocker La colline a des yeux de Wes Craven en 1977), le couple se délite au sein d'une communauté auquel le film marque une comparaison avec le gourou Charles Manson qui dix ans plus tôt, fut notamment l'initiateur du meurtre sordide de l'actrice Sharon Tate, alors épouse du cinéaste franco-polonais Roman Polanski. Quarante ans après, Hurlements a conservé tout son charme, suranné, et même proche d'un téléfilm. À ce titre là, on ne peut pas dire que le long-métrage de Joe Dante bénéficie toujours d'un style visuel remarquable. Il arrive même à Hurlements d'être assez laid au point d'avoir l'air en ''toc''. Bien rythmé, le film vaut surtout pour sa transformation principale se déroulant au delà des soixante premières minutes. Si la gueule du loup-garou de Joe Dante est sans doute moins crédible que celle de John Landis, elle n'en demeure pas moins aussi effrayante... sinon davantage. De plus, le film nous offre plusieurs twists plutôt surprenants lors des vingt dernières minutes...

 

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