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mercredi 15 janvier 2020

The Gate de Tibor Takacs (1987) - ★★★★★★☆☆☆☆



The Gate du réalisateur hongrois Tibor Takacs fait partie de ces longs-métrages fantastiques des années quatre-vingt qui mettent principalement en avant des protagonistes dont l'âge oscille entre dix et seize ans. Il a donc comme bon nombre de films similaires pour vocation d'attirer les adultes ainsi que leur progéniture. Mais s'il parvient à réunir les uns et les autres pour un même spectacle convoquant le surnaturel, ce long-métrage qui sorti chez nous le 28 mai 1987 sous le titre La Fissure risque surtout de plaire aux plus jeunes, une grosse partie du scénario se concentrant tout d'abord sur les protagonistes plutôt que sur le combat entre ceux-ci et des créatures démoniaques directement venues des Enfers. D'où un sentiment partagé, entre la stupeur de constater que le film se divise en deux parties bien distinctes. La première, d'un ennui abyssal et d'un intérêt plus que mitigé laisse craindre le pire quant à la suite. Il faut dire qu'entre le design général emprunté à un style tout d'abord télévisuel, un casting essentiellement constitué de très jeunes interprètes et surtout un scénario qui traîne de la patte, The Gate commence plutôt mal. Et ce, malgré un synopsis plutôt alléchant :

Le jeune Glen, qui en compagnie de son meilleur ami Terry découvre dans son jardin une étrange sphère après qu'un arbre arraché ait mis à jour un trou, va sans le vouloir libérer des créatures maléfiques ayant pris la forme de minuscules gnomes. Alors que ses parents sont partis en week-end après avoir confié la garde de leur fils à sa grande sœur Al, Glen et Terry vont se démener pour renvoyer en Enfer toutes les créatures qui vont se manifester la nuit même qu'a choisi Al pour inviter deux copines à une pyjama-partie... The Gate prend alors une tournure tout à fait inattendue pour le spectateur venu malgré lui s'assoupir durant les quarante-cinq premières minutes. En effet, alors que jusqu'à ce qu'interviennent les petits gnomes en question, l’œuvre Tibor Takacs s'avérait indigeste et monotone, celle-ci déploie enfin une quantité de séquences à effets-spéciaux non négligeable. De quoi en prendre plein les mirettes et reconnaître que même si le hongrois a pris son temps pour installer l'ambiance et le contexte de son récit, il gratifie ensuite le spectateur d'une belle récompense en lui offrant quarante minutes de spectacle non-stop.

Vieux de trente-trois ans, The Gate n'a cependant pas à rougir de ses effets-spéciaux visuels qui dans une grande majorité des cas restent honorables et même pour certains, carrément bluffants. Stop Motion Video, incrustation sur fond vert, maquillages en latex, images de synthèse, l'équipe formée autour de Franck Carere et de la société Illusion Arts, INC exploite à fond les différents procédés pour un résultat majoritairement impeccable. Gnomes, tourbillon s'élevant jusqu'au ciel, mort-vivant et créature titanesque sont donc au menu d'un programme réjouissant. Si l'incrustation des gnomes reste de nos jours absolument remarquables, il en va moins pour celle des papillons de nuit, carrément ratée. Le mort-vivant, lui,rappelle ceux de l'excellent House de Steve Miner sorti l'année précédente et s'avère réussi, tout comme l'immense créature apparaissant à l’intérieur même de la demeure de Glen et Al. Les interprètes (dont Stephen Dorff qui joue le rôle de Glen) assurent le minimum syndical, le hongrois ne pouvant tirer pas grand chose d'un trio de jeunes interprètes qui débutaient presque leur carrière d'acteur. C'est donc sur ses excellents effets-spéciaux et sur le rythme de sa seconde moitié que repose tout l'intérêt de The Gate...

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