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dimanche 17 mars 2019

Vidéotopsie numéro 11 (septembre 2011) réédition




Pour trois des prochains articles, c'est à un retour vers le passé auquel je vous convie. Si j'avais déjà à l'esprit depuis un certain temps l'idée de les acquérir, ça n'est qu'il y a quelques jours en bouclant la lecture du pantagruélique (et malheureusement tout dernier) numéro 21 de Vidéotopsie que j'ai enfin saisi l'opportunité de m'offrir les rééditions des numéros 11, 12 et 13 tant qu'il en restait dans l'antre de leur auteur, David Didelot. C'est donc tout à fait logiquement que j'ouvre les hostilités avec le numéro 11 et sa superbe couverture qui avait à l'époque de sa sortie en septembre 2011, la particularité d'offrir un visuel et une typographie bien différents des numéros antérieurs que je n'ai malheureusement pas eu la chance de m'offrir à l'époque de leur édition. Ni à ce jour d'ailleurs, et peut-être même jamais à moins que David aie l'excellente idée de faire rééditer les dix premiers numéros individuellement.... ou peut-être même sous la forme d'une anthologie les regroupant tous... ? Juste une idée, comme ça, qui me passe par la tête...
Une couverture remarquablement sombre également, au regard de toutes celles qui suivront et qui proposeront généralement une première de couverture beaucoup plus lumineuse (du moins jusqu'au numéro vingt). Mettant en avant le très curieux Manoir de la Terreur d'Andrea Bianchi auquel Yvan Didelot consacrera la fameuse rubrique « Le Film Autopsié », véritable pivot central du fanzine que l'on tient alors entre les mains. Un dossier fort sympathique qui invite le lecteur à réfléchir sur la valeur réelle de ce film que votre serviteur considéra jusqu'alors comme une véritable purge cinématographique à haute teneur (involontairement) humoristique. Une œuvre dont je n'avais à l'époque retenu que la scène d'ouverture digne d'un Werner Herzog sous l'influence du cinéma d'épouvante rital des années 70/80, ou celles exhibant ce curieux personnage que le cinéaste tentait de faire passer pour un enfant. Hilarant ! A la lecture du dossier monté par Yvan une réévaluation du Manoir de la Terreur semble donc nécessaire...

Viennent ensuite les Reviews Bis. L'indispensable mini-catalogue es VHS pour les anciens qui auraient encore l'esprit ou le regard tourné vers le passé. De ces boites encombrantes qui auraient suivi un régime façon Slim-Fast pour devenir de froids et impersonnels DVDs par la suite. Au programme dans ce numéro 11, du post-apocalyptique avec Les Exterminateurs de l'An 3000, des zombies (youpie!) avec une double-page consacrée à Zombie : la Creazione du cultissime Bruno Matteï (vu par votre serviteur il y a quelques temps maintenant), Un Jean Rollin (normal, c'est David qui s'y colle), de l'aventure avec Les Aventuriers du Cobra d'Or, Linda Blair dans un Rape and Revenge, l'adaptation sur grand écran de Midnight, le roman de John Russo que la Collection Gore édita dans les années 80 sous le titre Zéro Heure comme nous le rappelle David, puis une Tele Terror et un Légitime Violence dont les critiques donnent furieusement envie de les découvrir. Pour terminer, deux créatures. D'un côté, les Critters, de l'autre, Brigitte Lahaie, non pas dans un porno mais dans L'Exécutrice de Michel Caputo. De l’éclectisme intégralement enrobé par David lui-même, tout de même épaulé par Jean-Sébastien Gaboury sur l'un d'entre eux...

Ensuite, dossier consacré aux vigilante movies qui transpire la passion pour le genre. Et comme l'annonce le duo de rédacteurs (dont un David toujours aussi productif dans ce numéro 11), ici sont écartés les rape and Revenge. Ne comptez donc pas sur la présence de.... par exemple... et tout à fait par hasard (ouais, c'est ça mon œil), L'Ange de la Vengeance l'un des films cultes de l'ancien cinéaste underground Abel Ferrara mais plutôt sur des films sévèrement burnés tenant la dragée haute à des flics bloqués par une satanée ligne de conduite qui ne fait pas peur au hasard et à travers ces pages, à Paul Kersey, le héros de la saga Death Wish (et emblème du genre) incarné par Charles Bronson auquel David et son comparse consacrent une bonne partie de ce dossier. Retour également sur quelques bandes dont, comme le rappellent les deux hommes, les jaquettes attiraient forcément l’œil dans les rayons de ces vidéoclubs disparus.
Pour terminer, Hommage à Axelman, auteur de quatre romans dans la collection Gore de chez Fleuve Noir et un petit détour vers le Marquis de Sade et ses Cent Vingt Journée de Sodome... Un excellent numéro que l'on tient là entre les mains...

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