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samedi 1 septembre 2018

Summer Camp de Alberto Marini (2015)



Quatre jeune adultes se retrouvent dans un camp d'été quelques jours avant l'arrivée des enfants dont ils vont avoir bientôt la charge. Christy, Michelle, Will et Antonio ont en effet été engagés comme moniteurs dans une immense demeure délabrée en Italie. Alors qu'il sont « accueillis » par une bande de nomades au comportement inquiétant, le groupe va devoir faire face à une menace beaucoup plus effrayante. En effet, l'endroit est dans un tel état qu'il est presque impossible d'y vivre en toute tranquillité. Le pire demeure dans les canalisations qui ne fonctionnent plus. Une très belle fontaine reste inactive et la piscine demeure désespérément vide. De plus, cette année un pollen particulièrement gênant prolifère dans la cave. Quant à l'eau, elle est tout simplement empoisonnée. Ceux qui ont le malheur d'en boire connaissent bientôt des troubles étranges. Atteint par un mal mystérieux, Antonio est le premier à faire les frais du virus qui circule dans l'élément liquide. Pris d'une subite crise de rage, il s'en prend à Will qui n'a, alors, pas d'autre solution que de tuer son ami. Mais la nuit ne fait que commencer et d'autres comme Antonio vont connaître le même sort...

Casting :

Réalisateurs : Alberto Marini
Acteurs et actrices :
Diego Boneta Rôle : Will
Jocelin Donahue Rôle : Christy
Maiara Walsh Rôle : Michelle
Àlex Monner Rôle : Marcos
Andrés Velencoso Rôle : Antonio
Xavier Capdet Rôle : Javier
Rick Zingale Rôle : Tattooed Man
Scénario : Danielle Schleif et Alberto Marini
Compositeur : Arnau Bataller Production : Julio Fernández et Peter Safran
Producteurs délégués : Jaume Balagueró, Carlos Fernández, Laura Fernández, Adrià Monés,  Ben Odell et Paul Presburger
Producteur associé : Valentina Chidichino
Chef monteur : Álex de Molina
Directeur artistique : Silvia Steinbrecht
Directeur du casting : Jordan Bass
Directrice du casting : Lauren Bass
Costumière : Olga Rodal
Sociétés de Production : Filmax, The Safran Company et Pantelion Films


Avis : Summer Camp est le premier long-métrage du cinéaste italien Alberto Marini. En produisant le film le cinéaste et producteur Jaume Balaguero aiguille déjà les spectateurs sur le contenu de l’œuvre. D'autant plus qu'au premier abord, le titre semble faire davantage référence à la grande série de films ayant pour thème un camp de vacance dans lequel va se dérouler une série de meurtres sanglants perpétrés par un tueur fou isolé, et de préférence masqué. On pense évidemment à Vendredi 13 de Sean Cunningham, mais aussi et surtout au Sleepaway Camp de Robert Hiltzik. Pourtant, à l'évidence, Alberto Marini a d'autres sources d'inspiration en tête. Cabin Fever de Eli Roth et ses eaux usées véhiculant un virus dont l'absorption a des conséquences terribles sur celui qui en ingère. Evil Dead de Sam Raimi, et ses âmes en perpétuelle mutation passant allégrement de l'état d'être humain normal à celui de démons particulièrement violents. Et puis, surtout, et c'est là que la présence de Jaume Balaguero se justifie, la ressemblance avec [REC] est flagrante. La différence de cadre ne faisant pas tout, on a vraiment l'impression d'une transposition de son œuvre dans une grande demeure délabrée en Italie. A sa décharge, le film possède un rythme très... « viscéral » que l'on ne peut qu'apprécier et qui rappelle lui aussi l’œuvre de Sam Raimi. Les scènes d'horreur ne se compte plus et l’énergie déployée par les principaux interprètes fait plaisir à voir. Malheureusement, c'est aussi par ses excès que pêche Summer Camp. Le cinéaste en fait trop, si bien que ses personnages finissent par tomber dans la caricature et dans la surenchère. Une surabondance qui finit par rendre ridicules les gesticulations incessantes des victimes de l'eau empoisonnée. On prie même pour que le film s'achève et pourtant, Alberto Marini en remet chaque fois une couche. Summer Camp se veut généreux, et il l'est. Mais trop pour qu'il puisse obtenir le même statut culte que le Evil Dead de Sam Raimi. Dommage...

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