Quatre jeune adultes se
retrouvent dans un camp d'été quelques jours avant l'arrivée des
enfants dont ils vont avoir bientôt la charge. Christy, Michelle,
Will et Antonio ont en effet été engagés comme moniteurs dans une
immense demeure délabrée en Italie. Alors qu'il sont « accueillis »
par une bande de nomades au comportement inquiétant, le groupe va
devoir faire face à une menace beaucoup plus effrayante. En effet,
l'endroit est dans un tel état qu'il est presque impossible d'y
vivre en toute tranquillité. Le pire demeure dans les canalisations
qui ne fonctionnent plus. Une très belle fontaine reste inactive et
la piscine demeure désespérément vide. De plus, cette année un
pollen particulièrement gênant prolifère dans la cave. Quant à
l'eau, elle est tout simplement empoisonnée. Ceux qui ont le malheur
d'en boire connaissent bientôt des troubles étranges. Atteint par
un mal mystérieux, Antonio est le premier à faire les frais du
virus qui circule dans l'élément liquide. Pris d'une subite crise
de rage, il s'en prend à Will qui n'a, alors, pas d'autre solution
que de tuer son ami. Mais la nuit ne fait que commencer et d'autres
comme Antonio vont connaître le même sort...
Casting :
Réalisateurs :
Alberto Marini
Acteurs et
actrices :
Diego Boneta Rôle : Will
Jocelin Donahue Rôle :
Christy
Maiara Walsh Rôle :
Michelle
Àlex Monner Rôle :
Marcos
Andrés Velencoso Rôle :
Antonio
Xavier Capdet Rôle :
Javier
Rick Zingale Rôle :
Tattooed Man
Scénario :
Danielle Schleif et Alberto Marini
Compositeur :
Arnau Bataller Production : Julio Fernández et Peter Safran
Producteurs
délégués : Jaume Balagueró, Carlos Fernández,
Laura Fernández, Adrià Monés, Ben Odell et Paul Presburger
Producteur associé :
Valentina Chidichino
Chef monteur :
Álex de Molina
Directeur
artistique : Silvia Steinbrecht
Directeur du
casting : Jordan Bass
Directrice du
casting : Lauren Bass
Costumière :
Olga Rodal
Sociétés de
Production : Filmax, The Safran Company et Pantelion
Films
Avis : Summer
Camp est le premier
long-métrage du cinéaste italien Alberto Marini. En produisant le
film le cinéaste et producteur Jaume Balaguero aiguille déjà les
spectateurs sur le contenu de l’œuvre. D'autant plus qu'au premier
abord, le titre semble faire davantage référence à la grande série
de films ayant pour thème un camp de vacance dans lequel va se
dérouler une série de meurtres sanglants perpétrés par un tueur
fou isolé, et de préférence masqué. On pense évidemment à
Vendredi 13 de
Sean Cunningham, mais aussi et surtout au Sleepaway Camp
de Robert Hiltzik. Pourtant, à l'évidence, Alberto Marini a
d'autres sources d'inspiration en tête. Cabin Fever
de Eli Roth et ses eaux usées véhiculant un virus dont l'absorption
a des conséquences terribles sur celui qui en ingère.
Evil Dead de Sam Raimi, et
ses âmes en perpétuelle mutation passant allégrement de l'état
d'être humain normal à celui de démons particulièrement violents.
Et puis, surtout, et c'est là que la présence de Jaume Balaguero se
justifie, la ressemblance avec [REC] est
flagrante. La différence de cadre ne faisant pas tout, on a vraiment
l'impression d'une transposition de son œuvre dans une grande
demeure délabrée en Italie. A sa décharge, le film possède un
rythme très... « viscéral » que l'on ne peut
qu'apprécier et qui rappelle lui aussi l’œuvre de Sam Raimi. Les
scènes d'horreur ne se compte plus et l’énergie déployée par
les principaux interprètes fait plaisir à voir. Malheureusement,
c'est aussi par ses excès que pêche Summer Camp.
Le cinéaste en fait trop, si bien que ses personnages finissent par
tomber dans la caricature et dans la surenchère. Une surabondance
qui finit par rendre ridicules les gesticulations incessantes des
victimes de l'eau empoisonnée. On prie même pour que le film
s'achève et pourtant, Alberto Marini en remet chaque fois une
couche. Summer Camp
se veut généreux, et il l'est. Mais trop pour qu'il puisse obtenir
le même statut culte que le Evil Dead
de Sam Raimi. Dommage...
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