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jeudi 23 août 2018

Star Trek IV - The Voyage Home de Leonard Nimoy (1986) - ★★★★★★★☆☆☆



L'univers Star Trek et le voyage dans le temps, ça n'est pas une histoire d'amour qui date d'aujourd'hui, mais, sans mauvais jeu de mots, plutôt d'hier. Et même d'avant hier puisque on retrouve les prémices de ce principe, dont la réalité reste encore à démontrer, dans le vingt-huitième épisode de la première saison de la série originale éponyme diffusé sur la chaîne américaine NBC pour la première fois le 6 avril 1967. Le voyage dans le temps sera abordé à différentes occasions. Comme beaucoup plus tard dans le huitième long-métrage de la franchise, Star Trek – Premier Contact avec l'équipage du Capitaine Picard de la série Star Trek – la Nouvelle Génération. Entre temps, l'équipage de James T. Kirk aura eu lui aussi le temps de faire un bond dans le passé sur grand écran grâce au quatrième film sorti dans les salles le 3 février 1988 en France (plus d'un an et demi après sa sortie aux États-Unis!!!). Star Trek IV – Retour sur Terre demeure sans doute à ce jours comme le plus ludique des longs-métrages. Une expérience temporelle ne nécessitant pas la moindre connaissance dans le domaine du voyage dans le temps et si peu dans celui relatif à l'univers Star Trek.

D'ailleurs, l'acteur et ici, réalisateur Leonard Nimoy, le célèbre vulcain Spock, extraie le récit de ce quatrième long-métrage de la continuité en choisissant intelligemment de plonger l'équipage de l'Enterprise dans le passé alors même que le film s'ouvrait sur le procès conduisant à accuser l'amiral Kirk (William Shatner) du vol d'un oiseau de proie klingon, ET de la tentative d'anéantissement de ce même peuple. Leonard Nimoy élude le sujet avec l'arrivée aux abord de la Terre d'un étrange vaisseau dont la présence menace toute vie sur Terre. Alors que Kirk et son équipage acceptent de revenir sur Terre à bord du vaisseau de proie afin d'être traduits par la cour martiale, c'est lors de l'analyse d'un son produit par l'étrange sonde qu'ils comprennent que celle-ci tente de communiquer avec les baleines à bosse. Problème : en ce vingt-troisième siècle, elles n'existent plus, exterminées par l'homme dans le passé. C'est ainsi donc que l'amiral Kirk décide de retourner dans le vingtième siècle, dans le San Francisco du milieu des années quatre-vingt pour y prélever des baleines à bosse afin de permettre à la sonde, une fois retournés dans le présent, de communiquer avec elles et d'empêcher la destruction de la Terre. Le voyage ne sera pas de tout repos pour l'équipage de l'Enterprise...

Plus qu'un simple film de science-fiction, Leonard Nimoy a fait des quatrièmes aventures de Kirk, Spock, McCoy, Scott, Chekov, Uhura, Sulu et les autres, une véritable comédie. De retour dans NOS années quatre-vingt, celles du vingtième siècle, ces hommes et ces femmes du futur seront non seulement mis face à des contraintes technologiques vieillissante, mais également à des coutumes vestimentaires, et à un mode de langage d'un autre âge. Si Star Trek IV – Retour sur Terre repose en partie sur l'une des grandes tragédies environnementales et écologiques de notre ère (l'extinction de certaines espèces animales et notamment, celle des baleines à bosse), et donc, sur un sujet des plus grave, il est inutile de compter à chaque instant sur le sérieux du sujet. Il suffit d'entendre Spock répéter 'merde' à tout bout de champ ou Scotty s'adresser directement à un ordinateur des années quatre-vingt pour rire aux éclats. En ce sens, le film est une réussite. Comme est relativement réussi le message que le film délivre à travers ce récit spatio-temporel brillant par l'éclat de son habituel habillage philosophique qu'il évoque, ici, une fois encore. Comment en effet ne pas tomber sous le charme d'un Spock, plongeant dans un bassin pour y coller son visage sur le flanc d'une baleine ? Ou devant cette jeune femme du vingtième siècle préoccupée par le sort accordé aux deux cétacés dont elle a la charge ?
On respire ici, davantage, l'Enterprise ayant explosé dans l'épisode précédent et l'oiseau de proie demeurant un vaisseau trop petit pour l'éclatant équipage entourant l'amiral Kirk, il fallait trouver un subterfuge efficace : et celui-ci porte le nom de San Francisco. Un décor qui tranche forcément avec les habituels scènes de space opera offertes habituellement par la franchise ou les intérieurs du célèbre vaisseau, mais qui donne un souffle nouveau, quoique temporaire, à la saga. Les effets-spéciaux y sont donc moins nombreux, et bien que relativement discrets et réalisés par ILM, ils demeurent honnêtes pour l'époque (le film date de 1986). Si Star Trek IV – Retour sur Terre n'est pas un grand film de science-fiction, il s'agit cependant d'un excellent divertissement qui au regard d'une saga cinéma qui n'a jamais vraiment su demeurer sur une même ligne qualitative (au contraire des différentes séries télévisées qui ont toujours su conserver un certain niveau d'excellence), n'est ni le meilleur, ni le pire qu'aient engendré les différents auteurs de la franchise...

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