Léon Duff a tout pour
être heureux. Il est marié à une épouse parfaite qui lui a donné
un enfant, et qui l'aime et le chérie. Il possède un superbe
domaine avec un magnifique manoir et un splendide parc. Il a sous
ses ordres Mademoiselle Cast, qui s'occupe de sa progéniture et un
fidèle chauffeur du nom de Nolan.
L'existence de Léon est
si bien réglée et si peu entachée que le vieil homme s'ennuie. Sa
vie conjugale en compagnie de Régina plus jeune d'une vingtaine
d'années est si harmonieuse qu'il ne désire plus qu'une seule
chose : s'en séparer. Mais pour cela, il devra prouver à sa
tante que Régina le trompe. Léon soupçonne tout d'abord leur
chauffeur Nolan. Puis c'est au tour d'un certain William d'être dans
le collimateur du riche propriétaire.
Il va jusqu'à faire
suivre son épouse par une agence de détectives privés. Puis c'est
aux cotés de Nolan qu'il va monter un stratagème pour prouver
l'adultère. Sans jamais se douter qu'il est peut-être la victime de
manipulations visant ses biens ainsi que ceux de sa tante bien
aimée...

La
Candide Madame Duff
est, à coté d'un certain nombre d'échecs de la part du cinéaste,
l'une de ses meilleures performances en tant que cinéaste. On
n'atteint pas tout à fait le niveau de ses plus belles réussites
mais tout de même, on prend un certain plaisir à suivre cette
histoire dont l'intensité du twist final aurait été plus forte si
l’œuvre avait été nantie d'un budget plus conséquent et de
meilleurs acteurs. A noter la présence amusante d'un Dick Rivers pas
vraiment à l'aise. Une bonne petite surprise tout de même...
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