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jeudi 31 août 2017

L’Homme Araignée de E. W. Swackhamer (1977) - ★★★★★☆☆☆☆☆







Premier long-métrage mettant en scène le célèbre Spider-Man au cinéma, L’Homme Araignée date de l'année 1977. Alors que le mythe du tisseur de toiles est l’œuvre du scénariste Stan Lee et du dessinateur Steve Ditko, il voit le jour sous forme de bande-dessinée dans le comic book Amazing Fantasy numéro quinze datant de 1962. Il faudra donc attendre quinze années pour découvrir le personnage de Peter Parker sur grand écran. Fils de Richard et Mary Parker, tout deux tués alors qu'ils travaillaient pour le gouvernement, le jeune homme étudie les sciences naturelles alors qu'il participe à une expérience durant laquelle, une araignée est génétiquement modifiée par erreur. Mordu, Peter développe alors un certain nombres de facultés dont la capacité de marcher sur les murs grâces aux infimes poils qui recouvrent désormais ses paumes. Bien que ce détail ne nous soit pas révélé lors de cette première aventure cinématographique qui, à dire vrai, a été en premier lieu conçue pour la télévision. En effet, L’Homme Araignée fut à l'origine diffusé sur le petit écran sous la forme d'un épisode pilote de série. Réalisé par le cinéaste E.W. Swackhamer (lequel réalisera durant sa carrière des épisodes de Bonanza, Ma Sorcière Bien Aimée, Un Shérif à New-York ou encore l'excellent épisode de Columbo, Criminologie Appliquée), L’Homme Araignée a ceci de particulier qu'il connut une sortie nationale et exclusive dans notre pays. Bien que le résultat à l'écran demeure au final assez navrant, le film eut pourtant un certain succès avec pas moins de sept-cent mille entrées.
L’Homme Araignée, c'est d'abord l'occasion de découvrir la genèse de ce super-héros au moins aussi célèbre que Batman et Superman. Un étudiant en sciences-naturelles donc, mais également un journaliste-photographe amateur qui a bien du mal à se faire une place dans le métier. Surtout auprès de son supérieur, J. Jonah Jameson, vieil homme bourru qui ne cesse de critiquer son incompétence et rêve d'en être débarrassé. L'apparition de l’homme araignée en ville, que plusieurs témoins ont d'abord vu gravir puis descendre un mur à mains nues va aider le jeune homme dans sa quête de reconnaissance. Affirmant pouvoir procurer une photo de l’homme araignée dont personne ne connaît encore l'identité, Peter Parker va se mettre en scène et se prendre lui-même en photo dans l'espoir d'apparaître enfin crédible aux yeux de son supérieur.

En parallèle, L’Homme Araignée développe un scénario entourant le personnage d'Edward Byron (l'acteur Thayer David), sorte de gourou techno-criminel utilisant un procédé de contrôle télépathique afin de diriger la conscience de ses 'patients' et ainsi les forcer à commettre toute une série d'actes criminels en ville. L'occasion pour Peter Parker d'exercer ses nouveaux pouvoirs. Ce qui donne lieu à des scènes franchement amusantes même si l'on ne sourit pas toujours pour les bonnes raisons. Si sa façon de se mouvoir, de regarder sans cesse autour de lui, et de trébucher lors de ses premières tentatives sont volontairement drôles, tout se gâte lorsque l'intrigue fait appel à l'action. Les combats entre l’homme araignée et les trois asiatiques est épouvantablement mise en scène. Afin que l'acteur se cachant sous les traits de Peter Parker (Nicholas Hammond) ne prenne pas un mauvais coup de bâton, ses adversaire frappes à plusieurs dizaines de centimètres au dessus de son visage, et cela se voit à l'écran. Autre détail, celui-ci de taille, qui ruine un peu (et même beaucoup) l'intérêt de cette première incartade du super-héros en salle se situe au niveau des effets-spéciaux souvent catastrophiques ; Pour pallier au manque de moyens et d'imagination, il est fait appel à des techniques plutôt laides lorsqu'il s'agit de simuler un Spider-Man s'agrippant aux murs. Soit l'acteur est solidement arrimé à des câbles et se retrouve tracté vers le haut des immeubles tout en essayant de se mouvoir au rythme des techniciens qui tirent sur les câbles, soit Nicholas Hammond se déplace sur des posters grandeur nature d'immeubles dont l'aspect est trop proche de ce qu'ils sont réellement pour que l'on y croit vraiment. A quelques rares occasions, la maquette d'un immeuble respectant les dimensions réelles et placée horizontalement sert de base au personnage pour se mouvoir, mais dans l'ensemble, les responsables des effets-spéciaux ne se sont contentés que du strict minimum en terme de création. Au final, L’Homme Araignée ne ressemble à rien d'autre que ce qu'il était à l'origine : un téléfilm. Et certainement pas à un film destiné à sortir sur grand écran. Amusant, sans plus...

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