Bienvenue sur Cinémart. Ici, vous trouverez des articles consacrés au cinéma et rien qu'au cinéma. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à faire des remarques positives ou non car je cherche sans cesse à améliorer le blog pour votre confort visuel. A bientôt...

Labels


vendredi 28 juillet 2017

Man VS de Adam Massey (2015) - ★★★★☆☆☆☆☆☆




Encore un film dont l'intrigue se déroule dans une forêt. Ça commence à faire beaucoup. D'autant plus que l'auteur de ce Man VS, le cinéaste Adam Massey, décide d'aborder son sujet sous l'angle du 'Found-footage', un procédé lui aussi utilisé dans de nombreux longs-métrages. La différence se situant ici non pas dans la mise à disposition de vidéos retrouvées sur les lieux d'une disparition (à la manière de Cannibal Holocaust, de Blair Witch Project, ou des dizaines de succédanés qui s'en sont inspirés), mais lors du tournage d'une émission diffusée sur le web et dont il s'agit ici apparemment de la troisième depuis sa création. Man VS contient tout ce que le genre laisse supposer d'ennuyeux. Présentation de personnages dont la psychologie n’intéressera pas grand monde, et première moitié défavorisée par des scènes incroyablement inintéressantes mais que le script retiendra tout de même afin d'installer l'intrigue dans le cadre d'une forêt qui deviendra le terrain de jeu exclusif de son principal interprète.
Pour l'occasion, l'acteur canado-grec Chris Diamantopoulos qui depuis ses débuts n'a pas connu une carrière florissante au cinéma puisqu'à en juger par sa filmographie, il a surtout été aperçu dans des séries télévisées. Un grand gaillard, musclé, viril et charismatique qui pour interpréter le rôle-titre de Doug Woods s'est laissé poussé une barbe de trois jours tout à fait dans la mouvance actuelles des baroudeurs survivalistes. Préparé par l'équipe réduite qui l'accompagne à chaque fois sur les lieux de tournage avant qu'il ne soit abandonné à son triste sort, un sac à dos rempli d'objets aussi utiles qu'une canette de soda énergisant, un couteau, une pomme. Pas de quoi aller bien loin, surtout qu'en individu n'ayant pas tant d'expérience que cela dans le domaine du survivalisme en pleine nature, Doug se blesse moins d'une heure après avoir atterri sur son nouvel (et futur) habitat. Une forêt qui doit l'accueillir pour cinq jours avant que ne le récupèrent ses compagnons.

Après avoir fait la connaissance de l'éternel 'redneck' de service (l'acteur Alex Karzis, méconnaissable), le héros se retrouve donc seul et sans véritable moyen de défense. Il faut dire que Duncan (le bouseux en question) n'a pas été très rassurant et a évoqué la possibilité d'une présence animale hostile (comprendre des ours). Comme on peut aisément l'imaginer, des événements répétitifs vont se produire lors du séjour de Doug dans la forêt. Tout commence par des craquements de brindilles, des hurlements d'animaux, et surtout un curieux événement dont le héros va pouvoir constater dès le lendemain matin succédant la première nuit, les conséquences... géologiques. Un séismes d'ampleur (du moins suffisant pour que Doug émerge de son sommeil au beau milieu de la nuit) va transformer le paysage qui s'offre à lui. En effet, du côté opposé de la berge où il se situe, Doug constate qu'une partie de la colline boisée s'est effondrée sur elle-même. Au pied de l'effondrement, le survivaliste constate la présence de dizaines de cadavres de poissons qu'un loup apparemment affamé décide pourtant d'ignorer. Doug en fera tout autant, préférant chasser en tendant des pièges aux lapins sauvages. Se nourrir ici n'est donc pas une question de survie pour lui puisque la nourriture, dans les parages, semble à profusion. Non, le véritable danger est la présence sans doute hostile qui, chaque nuit, semble investir de plus en plus l'endroit où a décidé de monter son camp le héros.

Un individu qui se joue des peurs de Doug et qui laisse de curieuses preuves de son passage (vol de trophée de chasse, pièces d’échiquier déplacées, etc...). Mieux vaut découvrir Man VS sans avoir fait l'erreur de contempler l'affiche du film puisqu'en effet, son concepteur a eut la très mauvaise idée de lâcher une information cruciale, gâchant ainsi le peu d'intérêt que le long-métrage pourrait générer chez certains d'entre nous. Le pire demeure pourtant dans l'évolution du récit

qui pompe allégrement le Predator de John McTiernan sans une once de talent avant de se tourner vers une vague extraterrestre ayant décimé la population mondiale. Effets-spéciaux à la ramasse (la créature est ridicule)
et duel totalement raté terminent d'achever une œuvre qui, si elle n'avait pas forcément commencée sous les meilleurs augures, ne méritaient pas un tel traitement final... Un petit film, bancal, et terriblement daté malgré son jeune âge...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...