La
série télévisée Stargate
SG-1,
inspirée du long-métrage de Roland Emmerich Stargate,
la Porte des Etoiles,
a elle aussi eu droit à son épisode consacré au phénomène des
boucles temporelles. Cette fois-ci, l'intrigue ne se situe plus dans
le quotidien tout à fait ordinaire d'un flic (Cherif)
ou d'un agent de change (Demain
à la Une)
mais sur la base militaire américaine Stargate
command
ainsi que dans l'épisode L'Histoire sans Fin, sur la planète
P4X-639. Une équipe d'exploration menée par Jack O'Neill (l'acteur
Richard Dean Anderson connu pour avoir interprété le rôle
principal dans la série McGyver),
lequel est notamment accompagné de l'officier scientifique et
spécialiste en astrophysique Samantha Carter, de l'humanoïde jaffa,
Teal'c, ainsi que de l'égyptologue Daniel Jackson.
Lors
de l'exploration, le quatuor fait la connaissance d'un certain
Malikai, un humain provenant d'un autre monde, lequel semble
intéressé par un ordinateur sur lequel sont inscrits d'étranges
symboles. malgré l'avertissement de Malikai qui prévient Daniel des
dangers inhérents aux perturbations géomagnétiques, les membres de
Stargate demeurent sur place. alors que l'étranger manipule
l'ordinateur, un événement survient qui transporte Jack O'Neill et
Teal'c dix heures plus tôt. Prenant immédiatement conscience de ce
qui leur arrive, les deux hommes tentent de prévenir leurs
supérieurs hiérarchiques tout en cherchant à élucide le mystère
entourant le phénomène qui ne cesse alors de se reproduire. Bloqué
dans une boucle temporelle, Jack O'Neill est désormais persuadé que
seule l'identification des symboles inscrits sur le clavier de
l'ordinateur basé sur P4X-639 permettra au temps de reprendre son
cours normal et de les délivrer Teal'c et lui de la boucle
temporelle dans laquelle ils sont enfermés.
Étant à l'origine une série télévisée de science-fiction, il était
plus que probable que le thème de la boucle temporelle finisse par
titiller les sens des scénaristes de Stargate
SG-1.
C'est ainsi chose faite avec le sixième épisode de la quatrième
saison. Le principe étant généralement le même, on finirait
presque par s'ennuyer. L'un des points faibles de cette approche du
phénomène demeure certainement dans le fait que la série ne
s'inscrive justement pas dans un quotidien qui nous est familier. De
plus, si l'on compare cet épisode à ceux des séries citées plus
haut, on distingue de larges faiblesses au niveau de l'écriture.
Pour faire simple, disons que les scénaristes Joseph Mallozzi et Pul
Mullie ne se sont pas trop "foulés".
De plus, contrairement à celles qui servent de comparaison,
connaître l'univers de Stargate
SG-1,
son état d'esprit, ainsi que ses personnages demeure visiblement
essentiel si l'on veut pouvoir s'attacher à l'histoire qui nous est
contée ici.
Richard
Dean Anderson a beau nous rappeler l'attachant personnage qu'il
interprétait dans McGyver,
il se révèle désormais agressif. Peut-être cela est-il dû à son
rôle de militaire? En dehors du fait que le personnage soit peu
attachant, le développement de l'intrigue fait grise mine en
comparaison d'autres aventures basant leur intrigue sur une boucle
temporelle. Trop simpliste et parfois brouillon, le récit demeure
bien moins passionnant que les aventure vécues par kader Cherif ou
Gary Hobson. De là à dire que que le phénomène décrit ici ne
s'est jamais aussi bien inscrit que dans le monde tel que nous le
connaissons...
Compte tenu des moyens de cette série Tv à l'époque, le scénario n'est pas aussi faible que vous le dites, il sert aussi à introduire des élements de connaissance concernant les créateurs du système des portes des étoiles.
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