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vendredi 30 juin 2017

S-F Années 50: Supersonic Saucer de Guy Fergusson (1956) - ★★★★★☆☆☆☆☆



Allez, on va être indulgent. Peut-être un peu plus encore que d'habitude. Et ce, pour différentes raison. Tout d'abord parce que Supersonic Saucer est à l'attention des enfants. Et si en tant qu'adulte on n'y voit que peu de matière à réfléchir sur la condition des extraterrestres sur notre planète, la chose demeure assez attendrissante pour attiser la curiosité de ceux qui ont gardé leur âme d'enfant.Ensuite, et cela est assez rare (voire même unique dans les annales du septième art), l'extraterrestre ici présent et nommé Meba a la curieuse capacité de pouvoir se transformer en soucoupe volante. De quoi se passer d'un quelconque engin spatial pour voyager à, travers les étoiles, de sa planète d'origine, Vénus, jusqu'à la notre, la Terre. Immédiatement accepté par deux gamines condamnées à rester en internat durant les vacances, Meba est... comment dire... Trognon ! Trop mimi. Trop craquant. Une paire d'yeux, c'est pratiquement tout ce qui constitue cette créature dont le reste du corps semble caché sous un drap blanc proche de la burka. Un enfant venu d'ailleurs, voilà ce qu'il est. Alors, lorsqu'il vole des gâteaux pour ses deux nouvelles amies, le pauvre Meba se trouve tout bête lorsque celles-ci lui font la morale. Une morale qui crève évidemment l'écran et dont le message pointe directement nos chères têtes blondes assises devant la télé.

Les intégristes ufologues risquent de faire grise mine. Ici, on nage en plein surréalisme. On convoque une bande de gredins dont les projets de vol coïncident avec le fruit d'un méfait orchestré par Meba, encore une fois. Derrière son titre alléchant, Supersonic Saucer n'a que peu (et même pratiquement aucun) rapport avec la science-fiction telles qu'elle est déjà généralement conçue à l'époque. On n'évoque à aucun moment la peur du rouge, ni même Roswell ou la fameuse zone 51. pas d'hommes en noir, de complot scientifico-politique, de petits hommes verts ou gris. Juste une poupée mue par la main d'un accessoire enfoncée dans le... enfin, vous m'avez compris !

Les effets-spéciaux sont totalement caduques, même pour l'époque. Quant à l'histoire, elle demeure d'une mièvrerie indiscutable pour les personnes dont l'âge prescrit est dépassé depuis des lustres. Déjà à l'époque, alors imaginez-donc de nos jours. L'un des principaux soucis de Supersonic Saucer et sur lequel ne s’appesantiront certainement pas ceux qui n'espéraient de toute manière pas en voir davantage, c'est sa durée. Quarante-neuf minutes au compteur, pas une de plus. Si cela semble avoir suffit à son auteur pour y mettre tout ce qui lui est passé par la tête, on imagine le visage qu'aurait arboré le film si un soin supplémentaire avait été apporté au scénario ainsi qu'à l'intrigue. Supersonic Saucer demeure, évidemment, anecdotique à une exception près, et d'une considérable importance. Il y a un fait que le cinéaste trop souvent surévalué Steven Spielberg ne pourra pas nier. C'est la source d'inspiration intarissable dont il s'est abreuvé ici pour réaliser vingt-six ans plus tard son E.T. L'extraterrestre. La preuve par l'image :


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