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samedi 1 avril 2017

Brain Damage de Frank Henenlotter (1988) - ★★★★★★★☆☆☆



Alors qu'il a mis le pied à l'étrier du cinéma d'horreur avec le film culte Basket Case, Frank Henenlotter attend six ans avant de revenir sur le devant de la scène horrifique avec son second long-métrage Brain Damage. Visiblement attiré par tout ce qui touche à la monstruosité, le cinéaste fait encore d'une étrange créature l'un des principaux sujets d'une intrigue simple et limpide : nourri par ses propriétaires à l'aide de cervelles animales, Elmer, petit animal aux origines mal définies, décide de prendre la poudre d'escampette et de se trouver un nouvel hôte. Un nouveau propriétaire prénommé Brian, vivant avec son frère Mike et fiancé avec la jeune et jolie Barbara. D'abord horrifié par la petite créature qui s'est introduite dans sa chambre sans y avoir été invitée, cette dernière va très vite se révéler indispensable. Son secret ? Elle injecte par l'entremise d'un dard enfoui dans sa gueule pleine de dents, une drogue qui rend instantanément dépendant celui qui en reçoit une injection. Brian voit ainsi la vie en couleurs. Lui et Elmer sortent le soir à la recherche de victimes non consentantes qui nourriront la petite bestiole disgracieuse. Totalement défoncé, Brian ne se rend pas compte des exactions perpétrées par son nouveau camarade qui laisse derrière lui des cadavres. Mais alors que la relation entre Barbara et Brian est mise en péril par celle qu'entretiennent ce dernier et Elmer, les anciens propriétaire de la créatures, devenus dépendants eux aussi, tentent par tous les moyens de se le réapproprier...   

Si Brain Damage n'est clairement pas un chef-d’œuvre de l'horreur en particulier et du septième art en général, il possède en comparaison du premier film de son auteur des qualités qui manquaient à Basket Case à l'époque. Mieux tourné, on retrouve les cadrages bizarres de Frank Henenlotter ainsi que ses éclairages blafards dont ceux qui prédominent sont bleus, en relation avec le liquide injecté au cœur du cerveau de Brian. L'interprétation est tout juste acceptable avec un doublage épouvantable dont l'un demeure tout de même intéressant à notifier puisque Antoine de Caunes lui-même a accepté de prêter sa voix au personnage d'Elmer. Une créature peu séduisante fabriquée en latex et animée mécaniquement ainsi qu'à la manière du génial Ray Harryhaunsen en image par image. L'horreur est omniprésente avec quelques effets moyennement réussis. Plus que cette dernière, c'est l'humour qui prédomine. Malgré sa repoussante apparence, Elmer est une créature relativement attachante. Bien plus en tout cas que le frère dégénéré et mutant du héros de Basket Case. On notera par ailleurs le clin d’œil fait au personnage de Duane qui croise un instant le regard de Brian dans un wagon de métro. Ceux qui ont aimé Basket case vont adorer Brain Damage. C'est un peu la même histoire, celle de l'attachement entre deux êtres dont l'un est monstrueux. Une assez bonne surprise si l'on tient compte du faible budget alloué à ce genre de productions underground...


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