Oubliez la bande-annonce
de Terminator : Genisys, c'est un fake. Tout comme
son synopsis et son son titre. Tout y est faux. Le véritable nouveau
chapitre de la saga est sorti en catimini et sans grands renforts
publicitaires il y a trois années déjà. Son Titre ? The
Terminators. Après l'avoir vu, je peux l'affirmer sans
sourciller : la relève est assurée. On a droit à ce qui est
d'ores et déjà comme le meilleur chapitre. Exit les quatre
précédents. Leurs réalisateurs peuvent aller se rhabiller.
UN PETIT GROUPE DE SURVIVANTS MENÉS PAR UN SHÉRIF AMORPHE !!!
The Terminators,
c'est d'abord une mise en scène de haute volée. Un rythme soutenu
qui fait passer ses ancêtres pour des épisodes de Derrick. Une
interprétation remarquable pour des rôles pourtant confiés à des
acteurs et actrices presque tous inconnus. A part pour le plus
célèbre d'entre eux, l'hyper actif A. Martinez que l'on a surtout
connu pour son rôle épatant de Cruz Castillo dans le soap opera
Santa Barbara. Le plus célèbre ? Non pas
vraiment, car plus que tout ce que vous pourrez découvrir dans cette
lumineuse œuvre de science-fiction, c'est bien la présence du
méconnaissable Arnold schwarzenegger qui risque de vous clouer au
sol. Pas simplement pour son extraordinaire charisme à l'écran ni
pour le talent qu'on lui connaît pour endosser le costume du
Terminator mais bien pour l'effarante transformation physique de
l'acteur qui pour l'occasion a fondu comme neige au soleil et s'est
fait refaire le visage par les meilleurs praticiens des États-Unis.
C'est bien simple, on ne le reconnaît pas. L'acteur a même poussé
le vice au point de changer de nom. Ne vous étonnez donc pas si vous
ne trouvez pas son nom au générique. Ici le célèbre acteur se
nomme Paul Logan. Le seul détail qui mène le cinéphile sur la voie
est cet éternel et glacial regard qu'exprime avec une vérité
bluffante l'acteur.
Quand au scénario, ce
dernier possède tellement de ramifications qu'il serait vain de
tenter d'en faire une analyse suffisamment rapide et objective pour
en extraire un synopsis succin, mais accrocheur. Disons simplement
que pour la première fois dans l'histoire de la saga, et peut-être
même dans l'histoire du cinéma de science-fiction en général,
vous allez être confrontés à une œuvre qui, par sa force et son
ingéniosité, parviendra sans aucun doute à effacer dans vos
mémoires tout ce qu'on pu apporter de génie au septième art des
cinéastes tels que Stanley Kubrick ou bien Andreï tarkovski. Non,
sans mentir, le film est tellement peu avare en hypothèses qu'il
faudra sans doute au moins neuf ou dix visions pour l'assimiler
PRESQUE entièrement...
UN A. MARTINEZ PLUS PROCHE DU RETRAITÉ QUE DU VÉRITABLE COMBATTANT !!!
… car il faut bien
l'avouer... si seulement un seul spectateur est en mesure de le
regarder sans s'endormir, c'est qu'il est soit insomniaque, soit
qu'il découvre pour la toute première fois de son existence ce
qu'est le septième art. Car comme toute autre chose, découvrir un
art pour la première fois à quelque chose de magique, et tomber
dans le puits sans fond d'une œuvre médiocre sans avoir de
référence solide à laquelle se raccrocher peut avoir des
conséquences terribles pour l'avenir.
Car en réalité, oui, je l'affirme bien haut, The Terminators
est
une purge. Terminator : Genisys,
lui, aura bien le honneurs d'une sortie cinéma. Et même si la bande
annonce ne m'a pas véritablement touché, si elle ne m'a pas
vraiment procuré cette impatience qui fait de l'attente une
souffrance parfois terrible, Arnold schwarzenegger sera bien de la
partie. Vous verrez qu'il n'a pas vraiment changé à part les
quelques rides qu'il a au coin des yeux. Paul Logan est lui aussi de
la partie, mais ailleurs, et restera éternellement une pâle copie
du Terminator campé par l'illustre Arnold. Si l’œuvre signée
Xavier
S. Puslowski est un nanar de la pire espèce, c'est en partie à
cause de l'interprétation de Logan. L'acteur court, et ne fait
quasiment que ça, avec sur le visage, l'air convaincu de pouvoir
faire oublier son homologue. Sauf que Logan, à trop essayer de
battre le record du 100 mètre détenu par Usain Bolt, s'emmêle les
pinceaux et chute aux portes de la gloire. Celle des nanars
j'entends.
ATTENTION LES EFFETS-SPÉCIAUX !!!
Et
ça, ça n'est plus vraiment à cause de lui mais d'une mise en scène
catastrophique et d'une direction d'acteurs qui rappellera aux
amateurs celles d'autres nanars, italiens ceux-là, qui montraient
dans les eighties des acteurs faces au danger, rester sur place avec
le dynamisme de cancéreux en fin de vie (au hasard, Virus
Cannibale
de Bruno Matteï). A. Martinez, lui, n'est bon qu'à montrer son
faciès fatigué d'ancienne gloire de la télévision brésilienne.
Tétraplégique, il paraît comme paralysé devant le danger. En
shérif inadapté au risques que son métier, il attend le dernier
instant pour prendre des décisions "importantes". Sans
doute pour laisser à Paul Logan, forcément essoufflé à force de
courir, le temps de rattraper la petite équipe de survivants que le
shérif a sous sons aile. Finalement, ce que l'on pourra reprocher le
plus a cet immonde film qu'est The
Terminator,
c'est d'avoir osé s'inspirer d'une licence qui déjà avait du mal à
se renouveler (les troisième et quatrième épisodes sont nettement
dispensables).
Un
détail qui a son importance et qui devra désormais servir de
référence à toute celles et ceux qui voudront se lancer dans une
œuvre au départ alléchante : Si le film que vous vous
apprêtez à voir est distribuée par le Studio The Asylum, vous
pouvez d'ores et déjà espérer être déçus. Allez donc voir la
listes des productions distribuées par cette boite pour vous faire
une idée...
DES IMAGES DE SYNTHÈSE QUI RENVOIENT 20 ANS EN ARRIÈRE !!!
Mdr... tu t'es éclaté sur ce coup ! J'espère que beaucoup vont se faire piéger... tout comme moi si tu ne m'avais pas raconté l'histoire ! :D
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