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jeudi 8 mai 2014

Les Derniers Jours de Alex et David Pastor (2013)



Marc Delgado travaille sur la conception d'un programme informatique lorsque arrive un nouveau Directeur des Ressources Humaines, Enrique, chargé de repérer les maillons faibles de la boite afin de les débarquer de l'entreprise. Marc a le couteau sous la gorge. Il a jusqu'à la fin du mois pour parvenir à créer son logiciel sans quoi, il sera renvoyé. Sa compagne Julia rêve de lui faire un enfant. Sujet d’éternelles disputes entre eux car Marc, lui, ne se sent pas encore prêt à assumer une telle charge.

Dehors, d'étranges événements surviennent. Alors que les retombées d'un immense volcan en éruption menacent d'atteindre la ville de Barcelone, hommes et femmes tombent les uns après les autres, victimes d'un mal inconnu. Un employé de l'entreprise dans laquelle travaille Marc est renvoyé. Lorsqu'il passe la porte d'entrée de l'immeuble où se situe la boite, forcé par deux hommes de la sécurité, l'homme tombe, agité de soubresauts. Il finit par mourir, étendu au sol.

Marc en est persuadé, il se passe quelque chose. Il finit par se retrouver coincé dans le même immeuble que Enrique, loin de Julia qui elle est piégée dans le magasin de jouets où elle travaille. Marc n'a donc désormais plu qu'une seule idée en tête. Partir à la recherche de celle qu'il aime. Et pour cela, il va devoir faire équipe avec Enrique, qui lui, est bien décidé à retrouver son père qui se trouve à l’hôpital...

Réalisé par Alex et David Pastor, Les Derniers Jours fait partie de cette mouvance de films espagnols qui depuis quelques années privilégient le fantastique et la science-fiction. L’œuvre se situe dans une marge plutôt satisfaisante même si l'on est bien loin encore des grands classiques du genre. Afin de pallier, peut-être, à des moyens financiers médiocres, l'univers post-apocalyptique qui nous est présenté ici se fait par la voie des couloirs d'un métro humide et plongé dans le noir. Quelques stations envahies par une population de plus en plus dense et dangereuse, et malheureusement, pas assez de plans d'extérieur, là où les images sont sans doute les plus impressionnantes.

Carcasses de voitures encombrant les rues. Ciel couvert de nuages menaçants. Et surtout un mal invisible qui tue tous ceux qui osent mettre le pied dehors. Le film se veut une sorte de survival-road movie plutôt réussi.

Ici, pas de virus transformant la population en zombis. L'originalité vient du seul fait que mettre le pied dehors provoque une épidémie de morts liées à une certaine forme d'agoraphobie. Une idée plutôt curieuse qui sort des sentiers battus mais qui ne modifie en fait pas les conséquences en comparaison des œuvres basées sur des sujets similaires. Les effets-spéciaux sont perfectibles avec une ville que la nature s'est réappropriée mais qui reste trop peu convaincante. C'est bien là, le seul reproche que l'on puisse faire au film d'Alex et David Pastor.

Car si l'intrigue est simpliste et le film relativement lent, on suit avec intérêt les pérégrinations de Marc et Enrique dans cet univers souterrain étouffant dont certains plans rappellent, de loin, la vision apocalyptique du chef-d’œuvre de John Carpenter, New-York 1997...

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